Avec un convertisseur je suppose!?
En fait Il reçoit parfaitement jusqu’a zero , il est doté d’un convertisseur interne qui convertit les gammes 0 à 1 MHz et 1 à 2 MHz sur les gammes 28 à 29 et 29 à 30 MHz avec un OL sur 28 MHz seule la sensibilité est dégradée au voisinage de son battement nul par le bruit de l’oscillateur et la sélectivité du transfo d’entrée a large bande
Ils ne disent rien à ce sujet sur les vidéos YouTube d’explications il me semble, comment et où est effectuée la manipulation sur ce type d’émetteur, j’ai peut-être cela dans mes bouquins d’époque, mais si vous le savez … ?
On voit bien des gros relais qui se ferment au gré de la manipulation sur un des tableaux, avec de belles étincelles, mais où sont ils, dans quel circuit … ?
La manipulation se fait par une forte réduction de l’excitation.
C’est comme sur un alternateur de voiture, mais avec une grande quantité de pôles.
C’est émetteur est impressionnant, donc il ne consomme pas d’énergie puisqu’il en produit, peut-être que je me trompe, par contre je n’ai pas trouver comment les alternateurs tournent, avec qu’elle source d’alimentation y a t il ? De la vapeur ?
Heu!!! Pas vraiment!
Donc il y a bien un moteur électrique pour faire tourner l’alternateur donc sa doit consommer.
Hé oui! Ça consomme forcément plus d’énergie que ça en produit.
extrait d ’ ici : Suede: La station de radio SAQ de Grimeton - Varberg.
L’émetteur se compose d’un moteur électrique alimenté sous 2000 Volts 50 Hertz couplé à un alternateur de 200 KW. La vitesse de rotation de l’alternateur est de 2115 tours par minute, soit 35.25 tours par secondes. Son rotor étant composé de 488 pôles, la fréquence générée est de 35.25 x 488 = 17202 Hz.
« « L’émission se fait CW, c’est à dire en tout ou rien, sans modulation, grâce à un relais magnétique qui commute l’émetteur sur l’antenne lorsque le manipulateur est appuyé ou sur une charge qui se comporte comme une antenne fictive, lorsque le manipulateur n’est pas appuyé.
Il n’y a donc pas d’amplificateur ni de tubes. » »
Merci a vous deux pour ces précisions, je ne savait pas que ce type d’émetteur existait, c’est un procédé très intéressant
Je suppose que c’est un système de relais de type « made before break ».
Il y a aussi un RA qui s’est amusé à construire un RX purement électromécanique pour la réception de SAQ. No active devices!
Je ne fais que citer ce que j’ai trouvé , sur la vidéo on voit de gros contacteurs qui agissent au rythme du manipulateur « morse », minutes 14 , et 20 aussi de la vidéo.
J’étais pourtant persuadé que l’alternateur était manipulé par l’excitation.
Mais il est logique, bien que plus délicat, de manipuler la charge, pour garder un effort constant sur l’alternateur, afin d’avoir une fréquence stable.
Une copie d’écran faite ce matin pendant la transmission ; SAQ arrivait 579 avec une antenne mini-whip extérieure à 10m du sol et un récepteur SDR RSP-2.
Michel
surtout que le systeme de l’alternateur alexanderson a reluctance variable n’est par un foudre de guerre en terme de rendement
son principe de construction
tout les bobinages sont fixes inducteur et induit
vu le diametre de la roue polaire il etait inpossible avec les materiaux d’epoque de faire mecaniquement tenir un inducteur tournant a cause de la force centrifuge
comme indique plus haut la manipulation de fait en commutant l’alternateur sur antenne ou charge
ceci pour 2 raisons
- garder un couple constant
- la difficulté a faire rapidement varier le courant de l’inducteur qui est une enorme inductance et qui s’oppose a toute variation de courant (dI/dT eleve > importante surtension et risque de claquage de l’inducteur)si on se livre a un petit calcul du pas polaire
sur une machine de 2 metres de diamete a l’entrefer soir 6.28 metre de developpement d’entrefer
488 poles donnent un pas polaire de 6.28/488 = 0.0128 metres soit 12.8mm que l’on repartit en une encoche de 6.4mm et un pole de 6.4m
on peut continuer le calcul de dimensionnement et calculer l’effort mecanique puis magnetique qui s’applique sur le pole
Il y aura forcément une variation de couple lors de la commutation!? Je suppose que pour les « espaces », on connecte la charge « fictive » en parallèle sur l’antenne, et qu’ensuite, on déconnecte l’antenne. Et inversement pour les traits et les points. Me trompe-je?
ça difficile à dire exactement les bouquins d’epoque sur la question restent assez evasifs sur ce sujet
je pense que c’etait un truc critique et peu devoilé
par contre on peu compter pendant ces brefs instants sur l’inertie tres importante des masses tournantes
il faudrait ecouter la manipulation avec un recepteur a amplification directe et un oscillateur de battement pour savoir si cela « piaule » un peu
j’avais lu qq chose sur ce sujet mais je ne le retouve pas ni dans le Turpain , Zenneck ou je boulanger-Ferrie
Pour ceux qui en ont l’occasion , le centre émetteur de Sainte Assise a coté de chez moi en seine et marne dispose d’un émetteur similaire mais de 500 kW que l’on peut aussi visiter : c’est impressionnant
Dans les émetteurs français de la même époque (ou à la Croix d’Hins), j’ai lu il me semble on court-circuitait des spires sur la self d’antenne pour la manipulation …