Triste nouvelle

C’est encore un grand qui nous quitte… au revoir Jean-Pierre…
Nos pensées vont à sa famille en cette douloureuse épreuve

Le message que l’on déteste écrire,
Sincères condoléances a la famille.
Un Ami qui s’en va ,
Guy

J’ai retrouvée cette autobiographie dans mes notes de mars 2019…

En 1956, encore écolier et déjà très intéressé par la TSF, j ai eu la chance de faire la connaissance du dépanneur radio d un revendeur PHILIPS de la ville de Charenton le Pont dans le Val de Marne, où j habitais. Les jeudis après-midi, de temps en temps, j avais la joie d aller dans le sous-sol de la boutique afin de bricoler un peu les radios, mon estimé professeur me faisait changer quelques pièces sur les postes : potentiomètres, condensateurs chimiques etc Pour me remercier de mon aide très relative, celui-ci m offrait des pièces diverses qui faisaient mon bonheur. Il me mettait de côté pour réparation, les petits postes de chevet tout courant, genre PHILETTA, j avais fini je crois par bien me défendre. Parallèlement j étais aussi passionné par tout ce qui touchait de près ou de loin aux sons et dès qu il y avait une manifestation en ville ou dans la salle des fêtes, j allais admirer les micros les amplis et les haut-parleurs utilisés et bien sur l homme de l art qui utilisait tout ça et qui me laissait rêveur. A force d être toujours devant le nez du professionnel, celui-ci m interpella et me pausa quelques questions et je lui expliquai alors à quel point cela m intéressai. Etant d un naturel vraiment très gentil il me proposa de m initier petit à petit à ce qui m apparaissait comme une chose impossible, et c est comme ça que ce monsieur, Henri LALOUX devient mon ami et surtout mon professeur en matière de sonorisation et plus tard mon metteur au point de l ampli Virtuose PP12 que je fabriquais et qui était loin de fonctionner à sa mise sous tension. Dès qu il y avait une sono à faire il me prévenait par téléphone et j accourrai pour l aider à installer le matériel, ensuite il me laissa rapidement aux manettes comme on dit. Il me laissait me débrouiller seul et comme ça il pouvait aller surveiller une autre installation en service dans un autre lieu. Habitant dans une cité HLM, les voisins avaient toujours quelque chose à dépanner, un fer à repasser, un mini réchaud électrique de cuisine, un radiateur parabolique et bien sûr des TSF sur lesquelles j ai pu faire mes premières armes. La même année, mon frère aîné et moi avons réalisé notre téléviseur de A à Z, en partie à l aide d un KIT de la société TERAL rue Traversière à Paris. Pour la platine Rotacteur HF, FI, Vidéo, mon frère l a entièrement montée et câblée de mémoire, à la maison, il travaillait à l époque dans l usine OREGA de Vincennes, Val de Marne, comme câbleur. Page 1

Juste après le certif, en 1957, J ai commencé ma vie active comme télégraphiste aux PTT où rapidement je n ai pas apprécié la façon de travailler du receveur d un bureau de poste et surtout sa manière de diriger le petit personnel et je leur ai vite rendu mon tablier. Mon temps libre était largement occupé à la maison où j étais devenu monteurcâbleur pour un ami qui fournissait beaucoup de revendeurs de pièces détachées radio de la place de Paris : Les Comptoirs Championnet, Nord Radio, Mabel et bien d autres. Je montais et câblais des amplificateurs d électrophones à trois lampes, EZ80, ECC82, EL84 (j en ai câblé plus de six cents dans une année) et des transformations de cadres photo / antenne dans lesquels j ajoutais une lampe amplificatrice 6BA6 je crois, ainsi que des châssis de postes à quatre ou cinq lampes. Cette même année, grâce à mes premiers gains j ai pu m acheter mon premier kit, un amplificateur audio de sonorisation «Virtuose PP12» avec push-pull d EL84 : une folie! J ai pu réaliser mes premières sonos avec ce bijou. J ai même réussi à me faire embaucher comme apprenti vendeur en pièces détachées électroniques chez le fournisseur de ce produit… C étaient des bandits de grand chemin reconvertis dans la TSF, (la société RECTA, 3 7 avenue Ledru-Rollin Paris 12 e ). J en suis parti assez rapidement, après un différend avec le directeur du magasin, Mr Gaspard, car nous n étions pas d accord sur les méthodes de travail et surtout sur son honnêteté vis à vis des clients. Je l ai retrouvé quelques années plus tard comme directeur de Radio- Prim rue de Belleville Paris 19 e. Ensuite, je fus embauché chez CATODIC SA à Charenton le Pont, Val de Marne, (propriétaire des marques ARIANE et TEVOX). Cette entreprise fabriquait des téléviseurs, des radios secteurs et des transistors, le tout pour plusieurs dizaines de marques de distributeurs. J étais apprenti monteur câbleur et je travaillais sur les postes à transistors TR4 Et TR7, je suis passé par tous les postes de travail avant de terminer comme régleur HF en fin de chaîne. Page 2

J ai fait aussi un cours passage sur la chaine des téléviseurs, aux réglages et à la finition avant emballage. Ensuite j ai changé mon fusil d épaule, je suis devenu sonorisateur pour un soustraitant de PHILIPS Electroacoustique. Je suis retourné à la radio chez SONOLOR, rue Archereau Paris 19 e, comme régleur transistors sur la chaîne des «Plein-Air 1960» puis «Plein-Air 1961», il fallait en sortir plus de cent par jour, aux premiers lancements de la fabrication. A cette époque, on pouvait changer de travail du jour au lendemain tellement il y avait profusion d offres. Un coup d œil dans le journal et c était bon! Puis j ai à nouveau changé pour un autre constructeur de télévisions et de postes à lampes batteries multi-gammes spécialisés pour nos départements dans les colonies, qui fabriquait aussi des modèles spécifiques pour la batellerie, alimentés par les batteries de bord en 24 ou 48 Volts, chez CLARSON, Rue Mousset-Robert à Paris 12 e. Mais, ayant rapidement de gros différends avec mes collègues (les anciens ) qui me reprochaient de casser les cadences car je réglais les postes à six, huit ou dix gammes d ondes, beaucoup plus vite qu eux, ce qui m avait permis d obtenir des primes, d où mes problèmes. Le chef de service me proposa de changer de poste de travail, sachant que j avais une expérience dans les transistors. Il me demanda de lancer la chaîne de fabrication de leurs premiers récepteurs à transistors, (les postes Favori je crois). J étais en fin de chaîne où j effectuais la mise sous tension du châssis et les réglages, juste avant la phase de mise en coffret. En mars 1962 un ami dépanneur radio vint me débaucher pour me faire rentrer dans l atelier d un nouveau magasin qui cherchait à tour de bras des dépanneurs radio : le Photo-Radio-Club de la FNAC, 6 Boulevard de Sébastopol à Paris 4e. Je l ai suivi sans problème, j étais le trente-septième employé de ce magasin extraordinaire, le salaire était vingt-cinq pour cent plus élevé qu ailleurs, les vacances y étaient déjà de quatre semaines, et il y avait une cantine de luxe gratuite, et surtout une ambiance sensationnelle, ce qui donnait vraiment envie de se défoncer C était vraiment une boîte de rêve par rapport à ce que j avais pu voir et essayer avant, tout y était possible. Page 3

Malheureusement, le 6 septembre 1962, j ai dû partir faire mon service militaire, évidemment dans la radio J étais au 8 ème R.I.T au Mont Valérien près de Paris, le régiment d instruction des transmissions. J étais censé suivre les cours pour devenir dépanneur radio, mais après un heureux concours de circonstance, lors du premier rendez-vous de l ensemble des élèves au centre d instruction, le directeur fit une annonce demandant un dépanneur pour un projecteur de cinéma sonore servant à la formation. Je répondis instantanément à cette offre, ayant depuis déjà longtemps cette corde à mon arc. Je dépannais assez souvent des projecteurs 16 m/m pour des patronages ou associations, des DEBRIE, HORTSON, CINEGEL, HEURTIER, le soir j étais opérateur projectionniste avec C.A.P et je faisais surtout les remplacements dans les salles de la région quand l opérateur était absent pour diverses raisons. Après une mise en garde du directeur sur le sérieux de sa demande, les responsables techniques m ont fait subir quelques tests et ont estimé rapidement que les cours n étaient pas pour moi, j avais un niveau beaucoup trop élevé pour ça. Ils m ont donc proposé de m occuper d un petit atelier indépendant afin de pouvoir entretenir le matériel du centre de formation radio et de l école de Radiogoniométrie, et surtout les récepteurs radio dont disposaient tous les anciens militaires gradés de la place de Paris, et il y en avait beaucoup, vu que pratiquement aucun réparateur radio ne voulait se lancer dans ce type de réparations, tous ces postes étaient équipés de lampes batterie de la série miniature, ramenés de leurs campagnes dans nos colonies. C était un emploi de rêve, je récupérais gratuitement (en douce) les tubes sur les stocks de postes présents dans les très nombreuses soutes à matériel, et je réclamais des ordres de mission pour aller faire mes soi-disant courses afin de les acheter à Paris, après je me faisais largement rembourser par leurs propriétaires les frais engagés, y compris le transport, c était tout bénéfice. Page 4

Et à chaque voyage à Paris j allais travailler à l atelier radio de la FNAC où le comptable avait trouvé une solution pour me rémunérer sans problème, car il y avait vraiment pénurie de dépanneur radio. A la fin de mes «classes» j ai quitté le Mont Valérien où une équipe de gradés du Train est venue me chercher spécialement en voiture Estafette, et sans aucune précision, afin de m emmener à mon nouveau casernement. J ai appris plus tard que lors de mes trois jours à la caserne de Vincennes Val de Marne, que j avais déjà été sélectionné comme future recrue pour ce poste en attente. Direction le SHAPE, base de commandement de l Otan en France à Rocquencourt près de Versailles en Seine et Oise, où je fus détaché ensuite très rapidement vers une station radio située à SOURS en Eure et Loire en pleine Beauce près de Chartres. Cette station radio de l OTAN avait pour but de transmettre toutes les infos du commandement par les huit voies téléphoniques multiplexées avec les douze voies télétype qui arrivaient par un faisceau UHF du centre des communications OTAN de Rocquencourt. Tous ces signaux étaient retransmis par un émetteur de 80 KW diffusant sur une antenne de deux cent cinquante mètres de long et près de cent mètres de haut vers la couche ionosphérique numéro deux de l atmosphère. Direction Naples en Italie avant d être réémis via une autre liaison identique vers Izmir en Turquie où se trouvait une autre base de l Otan. L armée Française participait à l effort de l Otan en déléguant du personnel, un adjudant-chef, un adjudant, un sergent et deux radios du contingent dont j étais. Nous étions censés aider à la maintenance de la station qui était déjà suffisamment pourvue, un commandant, un autre gradé et une dizaine de sergents tous Américains. Ils étaient sur place 24 heures sur 24 et nous étions mandatés pour y prendre notre tour de permanence. Heureusement, j ai encore eu une belle chance, après quelques jours de présence où il n y avait rien à faire. Un matin en arrivant à la base je vis très nettement que tout le personnel faisait la tête et je leurs demandaient la raison de ces tristes mines. La réponse arriva aussitôt : le projecteur de cinéma 16 mm Page 5

BELL et HOWELL revenait du centre de réparation de la NAFFI et était toujours en panne! L intendance fournissait gratuitement aux casernements tous les films d un catalogue très bien pourvu et tous pouvaient les visionner afin de s occuper ; mais ils en étaient maintenant privés et depuis fort longtemps. J ai aussitôt proposé mon aide et deux heures plus tard, le projecteur chantait à nouveau, pour leur plus grand plaisir. Tout le monde était content, c était l idéal, nous avons bu un canon et je considérais l affaire classée. Eh bien non, cela n était pas fini. Le lendemain matin, à mon arrivée à la station, on me pria de venir dans la salle de repos. Là une belle surprise m attendait : l ensemble du personnel US était présent, gradés en tête, pour me remercier encore et chacun de m offrir un petit cadeau spécifique de chez eux. Le commandant prit la parole pour m apprendre qu il ne voulait plus m y voir travailler ; il me pria instamment de rester chez moi et de ne plus faire le trajet de Paris jusqu à la base radio. Je les remerciais à mon tour et, bien sûr, je mis en pratique ces précieux conseils, je repris donc mon poste de dépanneur à la FNAC pratiquement à temps complet. J allais une fois par mois à Rocquencourt pour signer la feuille de présence, toucher ma solde et faire mes emplettes à la NAFFI qui me nourrissait chaque jour (ainsi que ma famille) ; cela me permettait de faire un peu de commerce de whisky et de cigarettes fournis par mes copains gradés Français, à destination de certains collègues de la FNAC. J ai continué l activité à mon poste dans l atelier radio jusqu en 1965, puis j ai créé l atelier photo de la FNAC avec un super mécanicien, Bernardo. Là, je réparais beaucoup de flashs magnésiques et électroniques, des projecteurs de diapos et de cinéma, puis des systèmes de fondus-enchaînés et de dispositifs divers pour la projection de diapositives. J y ai travaillé jusqu en 1968, juste après les évènements, comme on dit! N étant pas d accord avec ce qui se passait dans le magasin à cause de quelques syndicalistes qui le transformaient en bordel, au sens propre du terme, la rue des Lombards était juste à côté et en camp retranché (stock de pavés dans le magasin etc.), j ai donné ma démission. Page 6

En même temps que moi, un très grand ami, directeur du département photo, Mr Willy Hall, démissionna aussi et m invita alors à réfléchir à une offre de collaboration pour développer un concept novateur. Cette discussion déboucha quelque temps plus tard à la création de la première affaire mondiale (reconnue par la presse photo) de location à l heure de laboratoires d agrandissements photographiques noir et blanc et couleur et, bien sûr, de développements des films avec formation gratuite à l appui. Avec l aide de ma fidèle épouse nous avons créé ce magasin, secondé par deux autres personnes, ouvert quinze heures par jour et sept jours sur sept, TECPHOT, situé au 5 rue Saint-Bon à Paris 4 e, il comportait aussi un atelier de réparation photo- cinémaélectronique, celui de la FNAC qui m avait suivi, et un service de location de matériels pour la photo et l audiovisuel. Cet atelier prit rapidement de l importance puisqu en 1972, il s agrandit en déménageant au 22 rue Saint- Martin à Paris, où il y eu jusqu à six techniciens. En plus de la photo, je retournais à la radio en 1975-1976, pour prendre en charge le service après- vente de TOSHIBA RADIO, pour un grossiste de la place de Paris le C.C.I. J ai encore repris du service radio en 1978 pour un grossiste importateur de TSF Japonais qui distribuait la marque AURITONE, (des radio-réveils, des transistors, les premiers jeux vidéo «Ping-Pong»). Je dus transformer six cents exemplaires de ces jeux, qui refusaient de se synchroniser sur les téléviseurs Français. Ce fournisseur brassait des dizaines de milliers d équipements, car il alimentait le réseau des grandes surfaces. Cette année-là j ai réparé 5460 radios! pour ce seul client, heureusement largement aidé par mon fils Eric et mon épouse Andrée. En 1980, nous avons choisi de quitter Paris pour mettre un terme aux nombreux problèmes rencontrés dans notre boutique : en douze ans, nous avons subi onze cambriolages, plus un hold-up à main armée! Pour couronner ce palmarès époustouflant, nous avons aussi subi un cambriolage à notre domicile. Cela nous a définitivement décidés à déménager. Nous nous sommes installés à Saint-Roch en Touraine, Indre et Loire. Page 7

J ai à nouveau dépanné de la radio, c est un métier que je connaissais bien et il y avait encore beaucoup de demandes. Installé dans le sous-sol de la maison, seul comme artisan, plus mon épouse évidemment de la partie, et rapidement avec un employé Pascal RONDANE, nous avons dépanné des quantités d autoradio-cassettes stéréo des marques Philips, Blaupunkt etc. Une moyenne de cent cinquante appareils par semaine, pour le compte d un distributeur travaillant pour les centres-auto de grandes surfaces et aussi des quantités de Cibi (Citizen-Band) pour des revendeurs et particuliers. En 1981 j ai été amené à créer la Société TECPHOT ELECTRONIQUE, car pour donner suite à des contacts et un audit réalisé en 1980, j ai été sollicité par l acheteur de la Société I B M France afin d installer ce qui fut le premier atelier de maintenance sous-traitant du matériel informatique pour la compagnie I B M. Cette société en avait alors le plus grand besoin. Après une série d essais validés, ce fut une très grande collaboration qui s en suivit. L acheteur principal de la compagnie, dont hélas j ai oublié le nom, était aussi un ancien du SHAPE et avait toujours ses entrées pour des infos spécifiques Parallèlement, en 1981, je fus démarché par Mr Richard Charpentier, directeur du service après-vente pour la France de MOTOROLA, branche Radiotéléphone, pour la création d un service après-vente en Touraine. J ai appris plus tard par Mr Charpentier qu il était aussi un ancien du SHAPE et qu il utilisait ses connaissances pour recruter de nouveaux collaborateurs. Après accord j ai fait l acquisition d un bijou : une baie de mesure radiotéléphone R 2000 MOTOROLA. J ai été obligé de casser notre tirelire car le prix était plus tôt conséquent 100000 francs hors taxes, plus le reste de l équipement cela chiffrais vraiment beaucoup. A l aide d une formation spécifique, j ai pu ouvrir une Station-Service Agrée Motorola avec pour principaux clients les sociétés de SAV d ascenseurs et de dépannage, les SAMU, les Compagnies de Bus et de sécurité, BULL, GIAT- Industries, le circuit des 24 heures du Mans, quelque taxis et ambulances, et quantité de services de maintenance de très grosses entreprises. Page 8

En 1990 vu l importance que prenais l entreprise encore logée dans notre grande maison, nous y étions 14 en tout, il nous a fallu faire construire un très beau local juste à côté à Fondettes en Indre et Loire qui a pu nous permettre une plus grande extension. Je n ai retrouvé la TSF qu en 1994 où un cancer m a hélas terrassé en m obligeant à réduire considérablement mon activité. J étais néanmoins présent le plus possible dans mon entreprise. Mon fils Eric étant venu me seconder. Grâce à mon épouse et à ma famille j ai pu surmonter cette suite permanente de problèmes notamment liés aux traitements. Mais comme les journées étaient longues et qu il fallait bien que je m occupe, je choisis de chiner dans quelques brocantes lors de week-ends où ma santé l autorisait. C est lors de l une de ces promenades que j ai découvert une vielle radio que j ai achetée, afin d essayer de la faire revivre pour me rappeler le bon temps. Ce fut un déclic qui m a emmené très loin. Un dimanche au cours d une recherche, plongé dans les riblons d un brocanteur, un monsieur m interpella. Une discussion s en suivit où j appris qu il existait des clubs de TSF, que ce monsieur, Robert Hersent était lui-même collectionneur, et que nous étions presque voisins. Une grande amitié s en suivie, je m inscrivis au club radio du CHCR sous le N 1005, et fréquentai ma première bourse de TSF à Bonneval, en Eure et Loire. Ce fut le début d une collection, aujourd hui composée d environ trois cents postes radios, des postes à galène aux transistors et d une bonne centaine de cadres et antennes diverses et d accessoires, le tout dûment remis en état, classé et exposé dans mon petit musée de la radio qui retrace cette magnifique épopée de 1890 à 1990 environ. Avec en plus avec un petit clin d œil à mon ancien métier dans la photographie quelques éléments assez originaux, une lanterne magique-agrandisseur datant Page 9

de 1895 et d autres belles pièces, ainsi que des microphones que j utilisais pour mes sonos. En 2003 le ralentissement de l activité étant très important, dû aux marché Portugais pratiquant des tarifs cassés et à cause d un concurrent de poids, créé directement par IBM, une filiale, POINT 9000, reprenant tout ou presque nos marchés et sur une plus grande échelle, nous avons décidé de réagir. A cause de mon absence presque permanente de l entreprise, impliquant une perte des relations professionnelles, nous décidâmes de cesser l activité car d autres gros ennuis de santé m obligeaient à tout reconsidérer et hélas à accepter de partir pour une retraite anticipée, mais tout de même bien méritée. Nous avons donc quitté notre belle usine de Fondettes ou nous avons beaucoup et bien travaillés avec un personnel compétent et motivé car formé sur place. Depuis, je pratique toujours la radio, j en ai maintenant tout le temps et je répare tout ce que les amis ou relations m amènent à l atelier. Je me suis inscrit à Retro-Phonia en 1995, avec le n 646. Grâce à cette association et à Robert Hersent, j ai pu organiser quatre bourses d échanges et expositions de TSF à Charentilly, en Indre et Loire, de 2000 à 2003 et quelques autres, sur le plan local, de temps en temps. Depuis 2004 à presqu aujourd hui, j ai œuvré pour le bureau de Radiofil que j ai récemment quitté pour des problèmes qui m handicapaient beaucoup trop, imputables à l âge mais surtout à mon état de santé. Grâce à ces très bons amis j ai pu oublier beaucoup de mes soucis et me rendre utile afin d aider un maximum de passionnés comme moi. Je continue toujours à répondre à toutes les questions qui sont dans mes cordes sur le forum du club. J expédiais presque chaque jour des schémas qui n étais pas présents dans les CD et DVD vendus par l association. J ai travaillé à l élaboration de tous ces supports création, du premier CD sorti en 2002, puis ensuite de tous les autres DVD du catalogue de Radiofil. depuis leur à l édition Je vais aussi avec plaisir très souvent sur le site internet «Doctsf» sur lequel je participe couramment et où je retrouve de nombreuses vieilles connaissances. Page 10

Pour éviter d être désœuvré, je participe depuis un peu plus d un an à l organisation du «Repair-Café de TOURS» afin de faire revivre les matériels déclarés hors service par l obsolescence programmée. Entre une et deux fois par mois nous nous retrouvons dans le local d une mairie, d une association, et même dans le hall d accueil d une grande surface de bricolage ou nous réparons gratuitement environ 80 % de ce qui nous est confié, avec l aide des propriétaires très contents de mettre la main à la pâte. Voici mes amis, le parcours d un autodidacte passionné par son métier. Amitiés Radio. Saint-Roch Mars 2019

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Tres triste nouvelle , je n’avais pes eu l’occasion de rencontrer Jean-Pierre mais ses réponses sur le forum montraient une personne sympathique et très capable dans l’aide qu’il pouvait apporter aux autre
Adieu Jean-Pierre

Je ne le connaissais pas personnellement mais c’était toujours un plaisir de le lire… il nous manquera à tous, qu’il repose en paix… :frowning:

bonjour à tous , je regretterai jean pierre , j’avais fait sa connaissance lors des assemblées de radiofil et nous manquions pas d’échanger des propos et pas toujours de radio , il va manquer sur ce forum , toutes mes condoléances à la famille et à vous tous prenez soin de vous
jacky

Je ne le connaissais pas mais plusieurs fois, sur le forum,il m’avait aidé à remettre des radios en état .
Repose en paix Jean-Pierre.
Sincères condoléances à sa famille.
Michel

Bonjour,

C’est une nouvelle qui m’attriste et j’adresse mes sincères condoléances à toute sa famille.

Je ne le connaissais pas personnellement, ont a échanger quelques messages sur le forum, et il m’avait donner un moteur avec des galets pour une platine melodyne, je voulais le rémunérer mais il n’avait pas voulu. C’était une personne généreuse et très agréable.

Repose en paix Jean Pierre.

je savourais ses chroniques et histoires. quel vécu! triste d’apprendre sa disparition.

Encore une bien triste nouvelle, un homme fort sympathique toujours prêt à rendre service et de façon désintéressée.

Sincères condoléances à sa famille

Une vie magnifique de passion, un exemple pour nous.
Quel dommage, quelle tristesse…
Merci Monsieur Tonnelier.
Condoléances a sa famille.

Je salue ce homme pour son charisme à toutes ces technologies qu’il a connues lors de son parcours professionnel ! Quelle curiosité et quelle volonté pour les maîtriser !
Merci pour cette flamme radiofiliste qu’il nous a prodiguée par ces conseils et interventions aux différents forums qu’il fréquentait ! Condoléances à toute sa famille.

bonjour
C’est une bien triste nouvelle, jean pierre nous manquera a tous,mes profond et sincère condoléance a toutes sa famille.

Je ne le connaissais pas personnellement,
C’est une bien triste nouvelle, sincères condoléances à toutes sa famille.

Quel parcours!
Avec toutes mes condoléances.

TRES attristé par cette triste nouvelle…

Bonjour
Je viens de voir ce fil nous apprenant la mort de Mr Tonnelier. Je tien à lui rendre hommage et me rappel qu’il m’avait invité chez lui et qu’il m’avait permis de me servir de son lampemetre. Il m’avait aussi monter son petit musée à l’étage. Des gens comme lui sont rare.
philippe

Je m’associe aux nombreux messages d’amitiés postés depuis l’annonce de son décès.
Sincères condoléances à toute sa famille.
@Tonnelier_Jean_Pierre Reposez en paix.

très attristée, j’adresse mes condoléances à la famille de Jean-Pierre et à ses nombreux amis
Jeanne-Marie

Bonjour,

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