à ma connaissance, l’Iconoscope inventé par Zworykin chez RCA en 1932 a été fort peu diffusé hors de la RCA et des USA sauf vers la fin des années 30. Telefunken en avait acheté quelques exemplaires, utilisés entre autres à la FersehSender Paris en 1943 et rapatriées en Allemagne car fort précieuse.
Même l’équipe EMI en Angleterre qui développa l’Emitron pour le service 405 lignes de la BBC en 1936, avait travaillé quasiment indépendamment en parallèle de la RCA.
Il est prouvé aujourd’hui qu’EMI avait accès au fond de brevets/recherches RCA via les accords HMV (La Voix de son Maître).
En 1930-32, Von Ardenne devait utiliser un analyseur d’images fixes et télécinéma à disque de Nipkow.
Avant-guerre, le télécinéma était probablement la meilleure source d’images de haute qualité. En 1936 Baird avait un analyseur 240 lignes dont le disque tournait dans un vide partiel pour éviter l’obstruction par des poussières des trous d’une fraction de millimètre.
Le type de déviation n’est selon moi pas un critère de qualité d’image, par exemple le téléviseur LMT 3418 ou 3818 bien connu datant de la fin des années 40 était équipé d’un tube cathodique Sylvania 7JP4 à déviation électrostatique et fonctionnait tout aussi bien qu’un téléviseur à déviation électromagnétique de la même époque et diamètre d’écran.
Oui évidement @jhalphen à raison il se servait aussi du Télécinéma. Toujours dans le même livre est représenté une station complète de Télécinéma. C’est plutôt impressionnant.
J’en profite pour vous montrer une lampe cratère spéciale Télécinéma de cette époque 1930 aussi de marque Allemande « DLG ».
Le coffret de la lampe est un coffret de luxe et elle devait être très rare et chère , ce n’est pas un point mais la lumière traverse une fente .
Il paraît qu’elle servait à la lecture optique de la partie « son » qui devait se synchroniser avec l’image produite par le disque de Nipkov.
Il existerait un second exemplaire de
cette lampe répertoriée dans un Musée en Allemagne ou en Suisse
Je pense que tu as raison, les JO de 36 en 180 lignes étaient diffusés en léger différé par télécinéma et je crois que ça a été aussi utilisé à Paris.
Voir cet article de Science et Monde de 1935 sur les débuts de la télévision. TV_1935.pdf (5,3 Mo)
il serait intéressant de retrouver de la documentation sur les tubes cathodiques français des années 30 ?
Vers 1935, la fabrication était réalisée dans la verrerie de Bagneaux-sur-Loing.
Le musée du verre de Dordives, situé à proximité, a peut-être conservé des archives ?
Je ne connais rien a la TV ancienne. donc je dis peut être une ânerie.
Pourquoi la deviation électrostatique serait incapable de donner une bonne qualité d’image?
C’est pourtant ce qui est utilisé dans tous les oscilloscopes.
la déviation demande des amplis capable de piloter des hautes tensions à haute fréquence et la diamètre du tube sera limitée.
l
Comme déjà indiqué par Jean-Luc, le type de déviation ne préjuge pas de la qualité d’image mais le problème de la déviation électrostatique c’est qu’elle ne permet pas des angles de déviation importants nécessaires pour obtenir des tubes de « grande taille » relativement peu profonds.
C’est pour cela qu’elle a été abandonnée au profit de la déviation électromagnétique pour la télévision.
@allo.guy la réponse a déjà été donnée plus haut. question d’encombrement.
Avec les tubes à déviation électromagnétique on peut augmenter le diamètre du tube pour une profondeur moindre.
Si l’un d’entre vous avait une piste côté Musée Allemand (Berlin, Munich !) logiquement, bien que rarissimes, ils devraient y avoir dans les Musées ou leurs réserves des exemplaires de tubes cathodiques « expérimentaux » de ce « LABORATORIUM MANFRED VON ARDENNE » .
Pour ma part je n’en connais qu’un autre exemplaire, même modèle mais un peu plus tardif et semi-industriel étiqueté "LEYBOLD’S/VON ARDENNE
bonjour à tous , verrerie qui s’appelait je crois dans les années 60 SOLYREC avec les tubes qui avaient un S en relief gravé cette verrerie fabriquait parallèlement les verres pyrex bonne journée
Jacky
bonjour Rémi , effectivement je me suis trompé c’était bien SOVIREL j’avais cet autre nom en tête je ne sais pas pourquoi , probablement la mémoire qui flanche .
Oui, cette société a changé plusieurs fois de nom, car rachetée par Corning, puis par Bibby instruments et sa fameuse division laboratoire.Plus récemment, un rapprochement avec l’allemand Schott Gerate. Je pense que les fours de Bagneaux sont éteints depuis longtemps
En 1972, l’usine de Bagneaux a commencé à décliner, car le verre Pyrex, qui constituait l’essentiel des fabrications avait été transférée à Chateauroux si ma mémoire est bonne, et quand j’ai visité l’usine de Nemours, il n’y avait déja plus grand chose en fabrication, , uniquement du stockage.
En effet, je vois par exemple qu’un article de 2010 fait état de la fabrication du verre pyrex à Nemours en 2010 ! Je peux t’assurer ( j’étais moi-même client de la société entre 1980 et 2003 ) qu’il y a belle lurette que la fabrication avait été transférée dans le centre de la France, à Chateauroux. Il est possible que Corning ( qui s’est depuis retirée du groupe ) ait conservé une petite activité à Nemours, notamment des plaques de cuisson ou des choses comme ça.
Mes fils, qui ont repris une activité semblable à la mienne, sont en contact permanent avec Bibby Sciences Products, et j’ai su que , récemment ( l’année dernière ) l’activité verrerie de laboratoire, avec le fameux Pyrex, a fait l’objet d’un rapprochement trés étroit avec Schott, en Allemagne. Mais aujourd’hui, kje ne sais pas ou en est ce rapprochement, car ces deux sociétés fabriquaient la même chose, et ça m’étonnerait fort qu’ils conservent chacune leur propre fabrication. Et je craint que ce sera l’Allemagne qui va gagner la bataille.Si ce n’est déja fait. En France, il n’y a plus que des bureaux.
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: article de mai 2020 (voir 