Un oscillo analogique presente-t-il des avantages sur un numérique?

Bonsoir Osgood,
Agilent: la réparation pour le boot qui se bloque est prise sous garantie.

Dans tous les cas, quelle que soit la date d’achat ?

bah, on va pas débattre sans fin. Ma garantie était passée, et je m’arrêterai la.

Disons qu’un analogique sera logiquement plus facilement réparable par un amateur. Je me souviens du premier TDS540 en panne seulement quelques années après achat et déclaré irréparable. Quand on savait le prix de l’engin… Ils ont proposé une remise symbolique sur l’achat d’un 700 neuf ! Pour une entreprise, ce n’est pas le drame, pour un amateur, cela peut avoir du mal à passer. Tout ce qui coûte cher à l’achat peut se révéler inutilisable seulement quelques années après, formidable époque du tout jetable.

1 « J'aime »

Personne ne parle des combiscopes genre Philips PM3365 et autres ?
moi j’aime bien…

J’ai un peu utilisé, mais l’ergonomie est moins agréable qu’avec des boutons rotatifs classiques. Et la fiabilité ne semble pas au top.

Bonjour,

je crois que le clavier de ce Philips est assez fragile…

Il n’y a pas que le clavier qui est fragile… Tout ce qui est plastique est devenu archi cassant avec le temps. Et il faut se plier à l’ergonomie qui est particulière.
C’était fabriqué par Fluke.

J’avais utilisé (pour tester) un Fluke portable à entrées isolées, fonctionnement correct, mais ergonomie pas intuitive qui ne m’allait pas du tout.
(Peut être trop habitué à l’ergonomie Tektro)

Pour un bricoleur dépenser plusieurs milliers d’euros pour un scope performant c’est beaucoup d’argent. Le fait qu’il ne sera pas réparable pour un prix raisonnable, c’est un très gros risque que je ne suis pas prêt à courir.
Avec une garantie totale de 10 (ou 15 ans) ce serait différent.

Question qui peut sembler bête, mais mon Agilent/HP 54600A est numérique ou analogique ? Je demande cela car il possède des fonctions que je pense réservées aux numériques mais le mode X/Y est parfait et la trace bien fine.

Bonjour,

Numérique.

Agilent-54600A-Datasheet.pdf (480,4 Ko)

bb

C’est un numérique, mais ancien. Si j’ai bien lu, 20Msa/s, donc en monocoup aura du mal à représenter correctement un signal de plus de quelques MHz. En répétitif, cela fonctionne mieux.
Mais si cela répond bien aux besoins, c’est parfait ! Il faut juste être conscient des limites.

L’oscilloscope analogique peut paraitre plus simple à l’usage, avec son panneau de commande sobre et intuitif, l’absence de menu OSD, ça fait le taf sans inonder l’utilisateur débutant de fonctionnalités trop avancées pour son usage,

en occasion si le modèle a été révisé alors ça peut être une bonne affaire si le prix est correct.

L’oscilloscope numérique est devenu la norme depuis plusieurs années, mais il y a pas mal de pièges, les produits d’entrée de gamme notamment, avec une bande passante qui ne tient pas ses promesses lorsqu’on arrive dans les hautes valeurs, la précision de la trace s’effondre sur certains modèles, le youtubeur Cyrob l’a démontré sur ses tests,
certains fabricants font une segmentation marketing abusive, avec le logiciel/firmware bridé, des fonctionnalités accessibles en payant un surcoût pour les mises à jour.

Bonjour,

20 MSa/s c’est peu
mon HP-54510B de 1990 fait 1 GSa/s

Analogique ou numérique, il est important de jouer avec un générateur de signaux pour comprendre les limites de l’oscilloscope que l’on a sous la main.
C’est la même chose pour tout appareil de mesure.

Regarder la fiche technique, comprendre ce que ces chiffres vont donner en pratique dans la réalité de l’usage.

Toute la question est la qualité réelle de la révision.
Souvent la « révision », c’est simplent le remplacement des condensateurs de filtrage (qui se portaient pourtant bien).

Le révision devrait reprendre tous les controles usines et une calibration complete, ce qui demande du temps et pas mal de materiel.

Pour le 312-8 que j’ai revendu, je n’ai changé que les Rifa qui ne demandent qu’à exploser. Le reste, c’était dépoussiérage, vérification et nettoyage éventuel des commutateurs et potentiomètres (utiles en quelques endroits) et surtout vérification et réglage de toutes les gammes. Probablement mieux réglé que neuf…
Je l’avais fait aussi pour les 2 précédents Tektronix revendus, la procédure de calibration est beaucoup plus longue. Après, cela ne veut pas dire qu’une panne ne surviendra pas quelques heures après, mais au moins, il était en bon état lors de la vente.
Et quand je vois la notion de bon état pour certains, pour des trucs pleins de poussière, avec des boutons cassés, éventuellement une trace montrant manifestement un défaut…

2 « J'aime »

Avant ce HP dont j’apprécie beaucoup la fonction « auto », j’utilisais un Tektro 453 de 1966 qui avait appartenu à mon père. Ce n’était pas un « top modèle » mais je le trouvais assez simple, surtout à réparer avec ces semi-conducteurs sur supports ! Par contre, la THT était son point faible et il aura quand même eu 3 transfo de THT dans sa vie, bien longue il est vrai.

Bonjour,
J’avais vu au début puis plus et pas répondu.
HP54xxx c’est du numérique mais l’écran est un tube cathodique phosphore vert pour un peu plus de rémanence que blanc pour image TV .
Aussi un présentateur avec une tête verte…cela fait étrange ou désordre!!!
Noir et blanc c’est de la lignée des photos monochromes.
Le tube cathodique aura forcément un peu de distorsion de géométrie surtout en déviation magnétique encore que avec tube 90 deg… un plasma, LCD non car matrice de points physique.
Pour utilisation d’un analogique faut juste connaître bien le synoptique pour afficher correctement qq chose et avoir BDT en auto sinon on peut toujours attendre de voir qq chose!
En plus de réglage du faisceau, cadrage ce que le « beam finder » peut aider mais n’est pas sur tout les analogiques
Ce qu’ un béotien ne saura pas…
J’ai un TDS 201 Tektro( monochromee , résolution juste) acheté d’occase comme neuf avec interface gpib.
J’ai le hp85 qui démarre instantanément, fonctionne en commandes directes ou sous programme basic.
Récemment acheté d’occasion, comme neuf, un Siglent que j’ai du confondre avec Agilent…
Je crois qu’il n’a pas le x y , ah le Lissajou!
J’ai commencé avec un bac F2 ( 1972) où on apprenait le tube cathodique électrostatique, lissajou aussi.
Ensuite BTS (1974) et commencée un second cycle en FAC d’Orsay avorté fin 1974.
Le microprocesseur( Informatique) l’enseignement ne connaissait pas sauf ceux en FAC qui touchait du fortran je crois (et encore en 1973 /74? ) sauf en autodidacte mais le langage assembleur…un peu mieux en basic du HP + le cottoiement d’appareils de mesures qui commencerait à y en avoir. Fin 81 j’ai du débaucher un ingénieur qui était dans une équipe uP Aoip ( centrale de mesures), puis parti à La Télémécanique Rueil peu de temps…à cause de moi, je l’avais relancé…
Par la suite il a récupéré un de ses anciens collègues de l’Aoip.
Pour revenir au TDS 201, petits boutons de façade fragile, codeurs impulsions à contacts qui déraille…sûrement séance de démontage, nettoyage à prévoir.
Un intérêt du num est décodage de trame, copies d’écran et d’autres choses que permettent la mémoire et calculs annexes.
Bonne Journée

Alain 28

1 « J'aime »

Bonjour,

je confirme mon Siglent 2x 200 MHz acheté neuf fonctionne à merveille sauf en lissajoux xy, résultat pas bon