Honnêtement a part quand j’ai passe mon bac F2 électronique je n’ai jamais utilisé mon oscilloscope en lissajoux pour mesurer des fréquences ou des dephasages. C’est vrai que ca peut etre utile avec des adaptateurs qui font traceur de courbes.
moi non plus, mais comme j’ai un audio analyzer HP-8903B qui sort en xy et fait le sweep, je pensais l’utiliser pour voir la bande passante d’un ampli hi-fi
mais comme c’est une fois pas an et encore, et que j’ai un analyseur de spectre BF avec géné de tracking, je me sers de lui si besoin
donc ce n’est pas un gros manque !
mais pour le xy, n’importe quel analogique même peu performant suffit largement
La seule utilité courante que je vois pour le XY, c’est l’utilisation d’un testeur de composants genre Octopus. Mais ce n’est que le point de vue d’un modeste amateur.
Pour ma part, honnêtement, c’est quasiment l’inverse, j’adorais (et aime encore) utiliser un oscilloscope en lissajoux, pour ce genre de mesures (ou plus exactement de comparaison) de fréquences et déphasages, ou parfois pour la beauté de l’oscillogramme !
(et un analogique suffit, et va bien mieux pour cet usage)
Un autre usage , qui rejoint un peu celui là parce il utilise l’oscillo en X-Y, et que j’affectionne : L’emploi avec testeur traceur de courbes de semiconducteurs …
Bonjour,
Une utilisation courante des figures de Lissajous est (était …) l’accord visuel des anches pour harmonica, accordéon … à la lime. Sous débit d’air constant la figure doit être immobile, tandis que ça tourne dans un sens ou dans l’autre selon l’écart de fréquence positif ou négatif de x par rapport à y. Très utile pour réaliser la sonorité « musette » dans le cas d’anches multiples pour l’accordéon.
L’oscillo analogique fournit une trace fine, c’est vrai.
Mais un oscilloscope numérique fournit les principales mesures automatiquement, plus besoin de mesurer avec le graticule plus ou moins visible et d’une précision toute relative.
L’auto réglages est également un plus qui permet de gagner du temps.
Je n’utilise plus l’oscillo analogique qu’en mode XY, généralement pour tester les composants.
Le poids, l’encombrement, sont les gros plus des numeriques.
le decodage des lignes serie, de la sauvege de l’écran sur une clef USB, les fonctions analyseur logique sont possibles avec un numerique, mais sont totalement inutiles à ceux qui n’en ont pas besoin.
depannage audio, video, l’un ou l’autre fera l’affaire.
Le numérique avec ses fonctions auto est un confort mais peut être aussi une source d’erreurs si on le croit aveuglément.
pour les accrochages, instabilit diverses l’analogique peut permettre une meilleur comprehension,
Au final; le meilleur scope, c’est celui que l’on connait parfaitement car on l’utilise tous les jours.
C’est justement cela qui me rebute à utiliser un oscillo. de ce type.
Je préfère un bon vieux réglage manuel, déterminer par avance l’ordre de grandeur d’amplitude du signal à observer et me caler sur le calibre adéquat avant d’effectuer la mesure.
Tapoter sans arrêt sur des touches avec des affichages qui bougent dans tous les sens, non merci.
Compter les carreaux et les divisions ne me gène pas du tout, en dépannage la précision n’est pas nécessaire. C’est un peu comme lire l’heure sur une pendule à aiguille, 2h et demi plutôt que 14h 33mn 25s par exemple. Je veux être absolument certain de ma mesure, comparer des différences d’amplitude entre plusieurs points de mesure en utilisant le même calibre.
Quand au mode X/Y, il m’est encore très utile pour les contrôles/réglages de vitesse des magnétophones avec ma cassette test 50Hz ainsi que pour contrôler les Reset.
Franchement, je ne suis pas prêt d’échanger mon bon vieux Hameg HM604 contre un numérique.
C’est la méthode la plus simple qui soit, voie gauche entrée x de l’oscillo voie droite entrée y. Lire la bande étalon pour réglage de la tête de lecture. On est en général à -20dB et à 10 kHz, ajuster pour avoir une ligne droite au maximum de niveau. Perso je réglais d’abord le max à 1kHz et -10dB et j’ajustais à 10k.
Puis envoyer un signal identique (10kHz à -20dB) en enregistrement sur voie gauche et droite, même manip, sauf qu’il ne faut pas oublier le délai entre lecture et enregistrement, donc lenteur de réglage.
C’est également ma méthode, mais pour les magnéto à bande.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que si les entrefers des têtes ne sont pas parfaitement perpendiculaires à la bande, il y a alors un léger déphasage du signal entre le canal droit et le canal gauche.
Cette méthode ne s’applique donc qu’en stéréo, et c’est vraiment la façon la plus précise de régler l’azimut.
Je vais être un peu plus nuancé, disons que pour moi j’aime bien d’avoir les deux,
Le numérique a l’avantage par calcul arithmétique du processeur a affiché vraiment tout sur la mesure, aussi peut être que je deviens feneant ? L’analogique reste pour moi également le plus utilisé, aussi parce que j’utilise beaucoup le mode XY et surtout le fameux testeur de composants, cela me permet de voir assez rapidement le ou les éléments défectueux. J’ai appris a utilisé cette méthode depuis fort longtemps, c’est un outil précieux quand ont sais l’utiliser.
Christophe
Concernant utilisation en XY, j’ai utilisé de temps en temps de 1975 à 1982/83 pour le contrôle d’ampli de mesure Dana dont la ref devaient être 2800. (un long boitier en alu peint en noir, épaisseur 4 à 5 cm ? largeur 15 cm?, longueur 40 cm? pouvait se mettre aussi dans un rack je crois.
Alimentation secteur intégré.
Des plus vieux devaient avoir un corps de section carrée.
Bonne journée
alain28