Messieurs, voilà une ébauche de ma présentation du TVC 4 que je ne connais absolument pas. Je ne sais donc pas en dire grand-chose (mon Dieu que c’est frustrant).
Pouvez-vous contrôler qu’il n’y ait pas de bêtises d’une part et ajouter quelques anecdotes ou parler de la technologie utilisée. Il me faudrait au bas mot 7 à 8 lignes de plus.
Cela clôturera mon dossier Philips (en attendant l’ajout des documents et photos en attente).
Merci d’avance
Mon texte :
La naissance du TVC 4 de 1969 allait réduire l’utilisation des lampes de 22 à 4. Un téléviseur toujours pas à la portée de toutes les bourses avec un prix de vente annoncé de 4000 F.
LA RADIOTECHNIQUE (*) poursuivait la fabrication de ses téléviseurs couleur SECAM Philips pour le marché français, offrant désormais deux diagonales d’écran au choix (hors modèle multistandard 65cm châssis KM1) : 56 et 63 cm. Il était enfin possible de bénéficier d’un véritable clavier mécanique à touches, dont la publicité de l’époque vantait les mérites : « Ce sélecteur permet de prérégler votre téléviseur sur 6 émetteurs différents. D’une simple pression du doigt, vous passez d’un émetteur à l’autre. » Tout cela semble tellement dérisoire aujourd’hui.
(*) Philips était l’actionnaire majoritaire de La Radiotechnique, la branche industrielle de Philips Consumer Electronics en France.
Philips et son deuxième châssis couleur français TVC 4 :
Le nouveau châssis TVC 4, digne héritier du TVC 3, introduisait une innovation sympathique, bien que certains pussent la voir comme un simple gadget : le réglage des chaînes par ligne magique, déjà présent sur certains téléviseurs monochromes de la marque. Deux boutons, rouge et blanc, en permettaient l’activation. Ce système faisait apparaître une ligne blanche verticale, stable et nette, dès que la syntonisation était optimale avec une antenne bien orientée. Cet outil de réglage disparaîtra avec l’arrivée des châssis TVC 7/8, devenus TVC 7/8 NN (Nouvelles Normes), qui auraient dû être rebaptisés TVC 9/10. Le TVC 4 ne nécessitait plus que six lampes (ECF802, EL508, ED500, GY501, EL 509 et EY500), contre 22 pour son prédécesseur, avec une partie petits signaux désormais entièrement transistorisée. Sa consommation électrique atteignait encore 240W. C’est également à partir de cette génération que les rotacteurs d’un autre temps cédèrent la place aux claviers mécaniques à 6 touches. Différentes évolutions du châssis verront le jour dont les dernières avec une platine base de temps équipée de relais, un nouveau bloc HF-FI et une platine Chroma à IC TBA 840/850/860. La Radiotechnique travaillait déjà d’arrache-pied pour sortir, dès 1972 un châssis révolutionnaire entièrement transistorisé, considéré par de nombreux professionnels de l’époque, comme un sommet de la technologie, et ce, à juste titre. Vous pourrez en apprendre davantage dans le dossier TVC 5.
RVB