Un testeur d'ampoules électriques

Je dirais plutôt qu’il mesure la consommation de la lampe.

Bonjour,

pour ma part, le mien ne comporte pas d’instrument de mesure en interne (il n’y a pas la place )

Vue plus complète :

mais, si besoin de mesurer la puissance ou la consommation, il suffit d’utiliser un multimètre, ou d’insérer une de ces « prises énergimètre » du commerce entre la prise murale et l’appareil équipé d’une lampe sous test …

Le boîtier est, a l’origine, celui d’un appareil d’électrothérapie GN24 (un de ces biniou avec des électrodes qu’on branche dessus, et qu’ on se met sur le corps, puis qu’on allumme , et qui est sensé soigner un tas de pathologies …Sauf que ça ne relève du charlatanisme et soigne rien !)

On en parles, de celui ci, et de bien d’autres appareils du même tonneau, ici …

(Et la vraie solution est de consulter un toubib !)

Le mien, depuis longtemps transformé en testeur de lampes d’éclairage , est monté suivant le schéma suivant

Le fusible général dépend de ses prétentions en matière de puissance de lampes a tester (il peut aller jusqu’a 10A si on a des lampes de 2000W)
Le commutateur 3 positions « mercure/néon/incandescence » permet le test des lampes correspondantes, au mercure (éclairage public ou éclairage extérieur résidentiel) au néon (veilleuses et régulatrices utilisés en radio et en mesure) et incandescence (toutes les autres lampes usuelles d’éclairage et de signalisation à filament )
La position « néon » permet éventuellement le fonctionnement en testeur de continuité a faible intensité (mais, attention : au potentiel du secteur)
L’autotransfo 220/110V monté en interne , et qui prend presque tout le volume interne est l’un de ces autotransfo ménagers que donnais EDF lors du changement de tension il y avais un peu plus de 70 ans …
Les résistances non spécifiées sont celles intégrés dans les voyants secteurs usuels (ordre de grandeur 150 à 270k, intégrés a la construction dans les voyants) , la résistance de 33k 1W sert au test des lampes veilleuse au néon, ou des régulatrices au néon genre 4357,4687 (telle celles du lampemètre Philips Cartomatic 3)

Voir :

Ce testeur de lampes d’éclairage pourrais aisément être modifié en testeur série de vieux postes radio avec l’avantage de pouvoir choisir entre 110 et 220V
(Par exemple, en ajoutant deux douilles bananes femelles en série dans le circuit lampe et en y branchant le poste a essayer)

voilà la modif est terminée et par l’ajout de deux douilles banane fixées sur le coté à l’intervalle standard d’une prise de courant !
Aux habitués de mon site, le montage va vous rappeler celui fait sur une rallonge électrique ! : RALLONGE AVEC AMPOULE EN SERIE

il suffit désormais de brancher sur les douilles bleues le poste à tester et à mettre une ampoule de 50 à 100w dans un des emplacements prévus.
En cas d’anomalie détectée, on bascule l’inter ce qui coupe instantanément l’alimentation du poste…

pour ceuxqui sont interessé par ce testeur:

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Bien sûr. Il existe peut-être des ampoules avec des terminaisons sur fils ?

philipe la déjà fait il y a quelques années tout est expliqué clairement pour les sorties " HP " https://www.youtube.com/watch?v=_JDx5NFN9vI

eric

Bonjour,

Oui, il existe des lampes a terminaisons par fils, mais dans les 2 extrèmes de puissances :
-Les « lucioles » au néon ou a incandescence des voyants de signalisation, des éclairages de vu-mètre de matériel hifi, et des guirlandes de noël (mais c’est trop petit pour l’entraxe , et en général pas en 220V)
-Les lampes a arc ou a décharge de très grosse puissance , en K59d ou sortie par tresses , pour projecteurs de prises de vue de plateau, gros projecteurs de cinéma pros, ou pour les sky-tracers qui sont, en gros, l’équivalent civil des projecteurs de D.C.A …(mais là, on tombe dans des lampes de puissances de l’ordre de 3 à 25 kW … ce qui est très largement en dehors des possibilité de cet appareil et au delà des limites des prises usuelles d’installation domestique ! )

L’usage le plus pertinent reste l’ajout d’un module additionnel, pour connecter d’autres culots non prévu sur l’appareil (comme les modules additionnels pour lampemètres utilisés en radio !)

Notez au passage qu’on peux aussi se servir d’un lampemètre pour tubes radio pour tester des lampes d’éclairage et de signalisation .

Dans le cas d’un métrix 310, en utilisants les enroulements de chauffage, et en ne dépassant pas 100W (suffisant pour les lampes d’éclairage et de signalisation usuelles)
Réaliser la combinaison :
3 2 2 2 2 2 2 2 2
choisir la tension de chauffage correspondante
(marquée sur l’ampoule ou son culot)
insérer la lampe dans la douille BA15d
(pour les lampes à culot Ba9s , E10 , E14, B22, ou E27 , réaliser un adaptateur de culot )
tourner le commutateur tarage -C.C. / mesure sur « mesure »
observer l’illumination de la lampe.

sloup

Pourquoi faire simple…

Bâ,
tester des lampes d’éclairage domestique, ça peut être une idée pour « occuper » un lampemètre servant trop peu souvent …Ou éventuellement pour prétendre lui trouver une certaine utilité détournée, dans un foyer, si il est décriée par sa compagne !?

J’abandonne…

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oui, pour tester toutes les ampoules basse tension en y branchant le primaire d’un transfo et en alimentant l’ampoule par le secondaire adapté à la tension : on aura ainsi une idée de de la consommation de l’ampoule

Le bornier sert a tester les EY51 :grinning:

Bonjour,

Ben ouais …Malheureusement , Manou …Quasiment tout le monde, sur cette petite planète bleue, s’évertue a appeler une lampe d’éclairage « ampoule » ! ou en anglais « bulb » ! (mêmes sur les panneaux des rayons et les étiquettes de produits, dans les supermarchés ! )
Ceci alors que ce mot ne désigne que le bulbe en verre seul d’une lampe d’éclairage ( qui entoure l’ensemble et contient le gaz, le filament, les électrodes, les supports de filament ou d’électrodes, et éventuellement le getter …)

Rien qu’à voir la gue*le de l’engin, je confirme que ce n’est pas à mettre entre toutes les mains, du fait des PNST (pièces nues sous tension).
A réserver plutôt aux personnes habilitées à travailler au voisinage (des PNST, pas des voisins à coté de chez vous !)
Petit rappel sur les habilitations: Risques électriques. Habilitation électrique : foire aux questions - Risques - INRS

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Bonjour,

ce risque liés au PNST existe avec tous les testeurs de lampes d’éclairages, qu’ils soient artisanaux ou commerciaux, si on est assez « tebé » pour mettre les doigts d’une main dans une douille …Et mettre en marche avec l’autre main !

Pour éviter ce risque , il y a bien une solution :
Monter une commande bimanuelle (avec deux boutons distincts et disposé dans une position qui nécessite d’utiliser les 2 mains ) associé a un dispositif de sécurité, genre « préventa » (qui surveille la simultanéité d’action des 2 mains sur les 2 boutons, et n’autorise la mise en marche que si les actions ont lieu avec moins de 0,5 seconde de décalage entre chaque bouton pour éviter de frauder le système )
Mais c’est un moyen disproportionné, et , si il se justifie sur une presse dans un atelier de mécanique, ou sur des outils de jardinage ou de motoculture dangereux …le prix de revient dépasse , largement, celui d’un testeur de lampes d’éclairage en entier !

(Ce risque existe aussi avec les lampemètres utilisés en radio, l’usager peux toucher les contacts des supports ou des culot ou le téton, sur une lampe de radio sous tension …Et ces lampemètres n’ont pas de commande bimanuelle !)

oui et que l’on peut avantageusement remplacer par 2 boutons poussoirs en série… :wink:

Bon dimanche

Le système, simple, de 2 boutons poussoirs en série, n’est pas conforme et facile à frauder
On peux facilement bloquer un des 2 boutons avec des objets faciles à trouver , avec une masse marquée de balance (si il est horizontal) ou avec un cure dents ou un bout d’allumette (si il est vertical)

Beaucoup de blabla pour la simple présentation d’un testeur de lampes divers !!

eric

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oui, d’autant plus que tout est résumé dans l’article du site…!
et arrêtez avec vos histoires de sécurité on est pas des débiles profonds…
Quand t’achete un cutter, la lame n’est pas protégée et pourtant on ne te donne pas de mode d’emploi!

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suite a l’amélioration, et pour l’améliorer encore (en restant dans l’esprit de ce qu’a suggéré Tom)
pourquoi ne pas utiliser une prise secteur dont les 2 broches seraient reliées qui resterait en permanence (ou serait retirée pour un test en série avec un appareil)
autre solution, mettre un interrupteur en // avec les douilles
inter fermé les douilles sont reliées ensemble
inter ouvert on test un appareil
plus qu’a ajouter des étiquettes test radio et test lampe

Bâ,

tant qu’on y est, on pourrais faire un appareil combinant lampemètre (pour les lampes de radio) testeur de lampes d’éclairage (pour l’éclairage domestique ou la signalisation) voltmètre-ampèremètre-wattmètre (pour les dépannages, ou mesures de consommation) et essayeur sécurisé de vieux poste radio/TV (par insertion de lampes en série)

Ca ferais un bel exercice de câblage que de réaliser un tel engin, et ça servirais un peu à tout !