Une boucle blindée réalisée en câble coaxial et protégée par du tuyau pour circuits d’arrosage et les raccords en té idoines. L’ampli a été conçu par un OM anglais (M0AYF) ; les circuits imprimés (ampli et T d’alimentation) sont distribués par N4CY.
Ces antennes, outre qu’elles sont directives, sont réputées moins sensibles aux parasites en tous genres.
Je la comparerai à la Mini-Whip déjà en service à la station, pour voir si elle est comme cette dernière surpassée par l’antenne filaire au delà de 3MHz.
Michel
L’article avait été publié dans un Radcom Anglais voilà déjà une bonne vingtaine d’année.
La boucle est apériodique, mais on peut en augmenter les performances si l’on accepte d’ajouter un CV, qu’il faudra malheureusement ajuster à chaque changement de fréquence.
Bonjour Alain,
Juin 86 pour être précis … [The G8CQX Active Loop Antenna.]
J’ai utilisé une paire de 2N5109 pas appairés. Je ne sais pas dans quelle mesure les perf en dépendent … Un avis ?
Bonjour Michel!
L’antenne attaquant un différentiel, dont les sorties sont additionnées par la ferrite au passage symétrique / asymétrique, l’appairage des transistors ne doit pas avoir une influence significative sur les performances, dans la mesure ou les deux 5109 sont contre-réactionnés collecteur / base.
Par contre, en fonction de la bande de fréquence que l’on veut privilégier, hormis la taille de la boucle, le matériau de la ferrite binoculaire, en sortie, a son importance.
Le #73 facilite la bande 100 Khz / 10 Mhz, et le #43 descend mal en dessous de 2 Mhz.
(Pour les fréquences basses, j’utilise du 73-6802, ou encore du 73-202)
Tout dépend de l’usage prévu pour cette antenne.
73, et bons essais!
A titre info, ici, j’utilise une version cadre télécommandée, pour éloigner au maximum la réception des sources de parasites.
La différence avec la tienne, c’est que le cadre n’est pas blindé.
Les J310 se comportent très bien sur les signaux forts.
D’ailleurs, ces transistors ont l’étonnante particularité de ne pas avoir de sens de branchement, hormis pour la grille.
La doc précise que l’on peut indifféremment permuter drain et source sans que les caractéristiques n’en soient affectées.
Cette caractéristique inhabituelle est extrêmement pratique pour la simplification du tracé d’un circuit imprimé.
Quel est l’avantage de ces montages différentiels sur un montage classique à 1 transistor ? J’ai du mal à comprendre ces montages …
Michel
Dans le cas du différentiel, TOUS les courants induits sur la boucle qui arrivent avec la même phase sur les deux entrées simultanément sont impitoyablement rejetés.
Les deux transistors souhaitant conduire en même temps, les deux sorties du push pull étant en phase, et d’amplitudes égales, elles s’annulent d’office, et aucune énergie n’est transmise au secondaire du transfo ferrite vers la sortie.
L’ampli n’est donc pas pollué par les basses fréquences, et seuls les signaux tombant grosso-modo dans la capture de la boucle et arrivant avec une phase opposée sur les deux entrées seront amplifiés.
C’est une bonne façon d’éviter les conductions par asymétrie du câblage, (mode commun) contrairement au cas d’une entrée simple, avec une extrémité de la boucle à la masse.
Le signal symétrique « propre » est ainsi amplifié, puis ramené en asymétrique, à basse impédance, pour faire le trajet jusqu’au récepteur via un coax.
Ok, merci Alain.
Quels sont les paramètres qui déterminent la réponse en VLF ?
Le diamètre ? Je sais qu’il détermine la tension aux bornes de la boucle (plus l’antenne est grande, plus elle intercepte de lignes de champ).
L’inductance de la boucle (qui dépend du diamètre) ?
Tu connais une lecture simple sur ce type d’antenne ?
73
Les VLF restent un cas particulier.
En ce qui concerne l’efficacité, il est difficile de faire des antennes de taille compatible avec une utilisation domestique, sans sacrifier le rendement.
Il suffit de jeter un oeil sur l’antenne de SAQ pour comprendre que le miracle des antennes courtes sur VLF n’a encore pas eu lieu.
Idem pour les immenses antennes verticales destinées aux communications avec les sous-marins.
J’ai vu des essais sur des empilages comportant une bonne dizaine de bâtons de ferrite, qui amélioraient considérablement le rendement des cadres ainsi constitués avec leur bobinage.
En VLF, tout dépend de la place que l’on est prêt à mobiliser pour l’antenne.
Ma question n’était pas claire : dans l’absolu, qu’est ce qui détermine la réponse d’une boucle aux basses fréquences ? Son diamètre ? La capa linéique du câble coax ? l’inductance de la boucle ? Autre chose ?
C’est l’accord de l’antenne à la résonance, comme dans tous les cas, que ce soit une boucle ou du fil linéaire.
Tous les paramètres cités ont une influence plus ou moins importante sur le résultat.
Il faut encore ajouter à tout ça, les transformations d’impédance, souvent nécessaires pour adapter le signal reçu à la ligne de transmission, assurant le transport de l’énergie vers le récepteur.
Pour une inductance donnée, le rendement d’une boucle de gros diamètre reste meilleur que celui de même inductance, pour une boucle plus petite, avec plus de tours.
Mais, il ne faut pas non plus trop négliger le diamètre du fil en raison de l’effet de peau.
J’aurais du préciser qu’il s’agit d’une boucle blindée non accordée. Ce qui ne l’empêche pas de résonner sur une fréquence qui j’imagine est déterminée par l’inductance de la spire unique et la capacité du coax qui la constitue. en tous cas, cette résonance n’est pas un paramètre de conception.
Sur une boucle apériodique courte, comme dans votre cas, la réactance est fortement capacitive, et le captage d’énergie reste conditionné par la taille de la boucle.
Peut-être trouveriez vous des réponses plus éclairées dans le bouquin de John Devoldere, 'ON4UN, décédé très récemment, qui avait fait un travail remarquable sur les antennes basses et très basses fréquences.
Si vous ne possédez pas encore son livre, « LOW BAND DX’ING », (ARRL) dépêchez vous de mettre la main dessus avant que les derniers exemplaires ne disparaissent.
Vous en aurez pour votre argent!
Le bouquin (5e et dernière édition 2010) est épuisé à l’ARRL, tout comme à la RSGB.
Epuisé également chez les esclavagistes d’A-TA-ZONE…
Reste une vieille édition 87 sur EB, mais, avec un peu de patience, on doit pouvoir mettre la main sur une publication plus récente.
Les 2 antennes prêtes pour leur comparaison : tout en haut, une mini-whip, en dessous la boucle blindée et son ampli dans le boitier étanche.
A suivre …
Salut Michel , c’est le moment d’écouter le 28 et le 50
Salut Georges
Pas d’antenne pour le 50 …
J’ai récemment monté sur un rotor une log-périodique WIMO en polar H pour les VHF/UHF, qui ne me sert à rien, vu le peu de trafic.
Je devrais peut-être la démonter pour la remplacer par un HB9CV pour le 6m …
Excellente idée!
Le 50 est une bande marrante, et les antennes n’y sont pas encore trop encombrantes.
On attend le résultat de tes comparaisons!
73!
La difficulté de la comparaison est que la boucle est directive, mais pas la mini-whip. Il faut donc vérifier à chaque point en fréquence que l’émetteur écouté n’est pas dans le « trou » du diagramme de rayonnement de la boucle.
J’ai été confronté à ce pb lorsque j’ai comparé la mini-whip à l’antenne filaire ; sauf que ne pouvant pas tourner l’antenne filaire, je devais chercher un autre émetteur proche en fréquence.
73
Bon, le résultat sera sans doute intéressant.
PS: les stations Portugaises se multiplient sur 50, en ce moment.
Par contre, elles contactent quelques Anglais, que je ne soupçonne même pas.
Sur 28, ce sont les espagnols, avec des Néerlandais.
Une question très c… : pourquoi une antenne filaire n’est elle pas efficace au delà de 30 MHz ?