Une autre méthode de calcul des redresseurs à C en tête

Pas connu ces deux cocos-là! J’ai aussi été épargné par la méthode de Papy!

Ah oui, ils étaient deux aussi les Papy ! Ils ont l’air d’avoir fait débats en Belgique à l’époque.

ces truc la ça ne m’a jamais servi a rien
par contre quand j’ai commencé les equations de maxwell il me manquait les bases
je me suis tapé en solo a re apprendre tout ce qui manquait
et maxwell pour les antennes j’ai rencontré de vieux ingés a la Thomson CSF sui te manipulait ça comme U=R*I avec un compréhension intuitive des phénomènes radioélectriques qui te corrigeait un diagramme d’antenne a fentes en deux coups "de cuillère a pot "

J’ai aussi connu deux de ces personnes, dont l’un était même un excellent ami. Ces gens-là ont une relation toute particulière avec cette matière des ondes électro-magnétiques. Une sorte d’instinct, qui les guide. Devant des pages pleines de calculs, il tombent presque instinctivement sur l’endroit où l’erreur est localisée. L’autre bonhomme aimait brancher ses antennes sur un analyseur vectoriel, avec un grand écran en prime, et il se mettait à gesticuler devant son antenne, un œil toujours pointé sur l’écran, pour finir avec un diagnostic qui tenait drôlement la route. Lui aussi avait un instinct pour ces choses-là et NEC4 n’avait plus de secrets pour lui. C’est presque du folklore.

Waidelich et Larass utilisent tous les deux ces angles du début et de la fin de cette période de conduction. Pour Waidelich, ce sont simplement des angles mesurables depuis le début de la sinusoïde, tandis que Larass utilise des angles relatifs: \Theta et \alpha. Malheureusement, ces deux auteurs utilisent ce même symbole \alpha, mais ne lui donne pas la même signification. L’astuce de Larass est que ces angles relatifs permettent d’en tirer des relations, que vous venez de citer.

Gl.5.2/5 permet de déduire \frac{R_s}{R_l} = \frac{\tan{\Theta}-\Theta}{\pi}, donc en partant de grandeurs données. Avec le ronflement pp maximum acceptable et \Theta, on peut trouver \alpha.

\arctan{\frac{miniRelRip}{2 \tan{\Theta}}}

Avec Gl.5.2/12, on peut alors trouver C minimum.

ok, merci, il résout plutôt le problème inverse mais le problème direct ne devrait pas être trop difficile à programmer.
En tout cas moins difficile que le pb de la solution analytique avec self. Je bute un peu …
Le principal problème c’est l’écriture de la solution de l’équa. diff. avec les deux conditions initiales sur la tension sur le condo et sa dérivée en début de conduction.
J’obtiens la figure ci-dessous mais sans aucune conviction. Si quelqu’un a le courage de placer une self sur son modèle lt-spice de redressement simple avec condo, merci à lui.
Les données :
Rs=100;
Rl=1000;
C=47e-6;
L=10;
f=50;
La courbe rouge supérieure est celle avec self la courbe inférieure juste avec le condo.

Bonjour,
Je n’ai pas tout suivi…
Est-ce la simulation demandée ?
Avec la self, la durée de conduction de la diode est tellement grande qu’elle se prolonge pendant une grande partie de l’aternance négative, ce qui explique la faible valeur moyenne de la tension de sortie.

En fait, ce sont surtout deux scénarios qui m’intéressent:

  1. Connaissant la fréquence, le nombre d’alternances à redresser par période, la tension et le courant redressés à fournir à la sortie, la chute de tension sur chaque diode, sa résistance interne et le ronflement maximum admissible, trouver la tension de la source, la capacité de filtrage, le courant répétitif de chaque diode et le courant maximal à l’enclenchement.

  2. Comme précédemment, mais en connaissant la tension de la source et la capacité du condensateur, trouver la tension de sortie, le ronflement et le reste.

Concernant l’analyse, nous disposons de diverses versions et variantes de SPICE et d’autres logiciels encore. À mon avis, il n’est pas nécessaire d’en rajouter, à moins d’y ajouter quelque chose de très significatif.

Habituellement, on ne prête guère attention à l’inductance de la source, car on la considère comme très faible.

Pour le redressement avec inductance en tête, seul le cas à deux alternances présente un intérêt pratique, car on ne peut pas maintenir un courant non nul dans l’inductance avec une seule alternance redressée. Or, c’est justement là l’intérêt de ce circuit. À mon avis, il vaut mieux le considérer séparément. Avec une faible charge, il n’est souvent pas possible de maintenir ce courant non nul dans l’inductance même avec deux alternances redressées. Dans ce cas, le circuit se dégrade vers un redresseur à capacité en tête.

Merci Jean-Claude pour l’essai. Non, j’avais placé la self après le condo comme un filtrage classique mais sans le second condo.

Comme cela ?

Oui c’est ce montage.
Y a-t-il une grosse difference entre le vcond de ce montage et le vch2 du montage précedent à droite sans la self. J’essaie de retrouver mes petits …

Vous abordez ici le problème du filtre qui suit le circuit redresseur. Nous avons pris l’habitude de considérer séparément ces choses, mais il est fort compréhensible qu’il y ait une interaction entre les deux. Pour une simulation, cela ne pose pas tellement de problèmes, mais cette interaction n’est pas toujours facile à gérer pour le « design ». Je pense toutefois, qu’une approximation est également suffisante à cet endroit. SPICE offre une possibilité d’utiliser des composants non linéaires, mais c’est assez complexe. Ce serait toutefois recommandable pour une inductance qui dépend du courant qui la traverse.

Très peu en régime établi :

Super ! Merci beaucoup. Je crois que le prog est correct cette fois-ci.

Du coup, pour pouvoir comparer avec les graphes de Jean-Claude du post 90 (tension avant self et après self). Pour rappel : méthode semi-analytique sans aucune approximation pour la résolution des équations différentielles.

Ca existe encore les redressements simple alternance en 50Hz ?
Ca améliore la longévité des condensateurs de filtrage ?
Ca s’applique au cas de la charge rapide en triphasé des véhicules électriques ?

Aucune idée. Les connaisseurs concernant les chargurs pourront peut-être répondre.
@aK1969 voici le code expliqué intégré dans un vrai pdf avec résumé des développements théoriques.
J’y ai supprimé Larass qui ne correspondait pas à son article et la référence à Waidelich car il semble que lui aussi fasse une approximation ce qui n’est pas le cas ici.
ResumeRedressement.pdf (271,5 Ko)

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Merci beaucoup pour votre travail et pour tous vos efforts. Il est très intéressant votre article.

Contrairement à votre programme d’analyse, j’avais voulu concevoir un programme de synthèse, afin de déterminer la capacité à utiliser et la tension à appliquer au circuit, entre autre. Ceci dans le but d’éviter le recours aux abaques de Schade, d’ailleurs reproduites par Larass, dans le chapitre du bouquin de Wagner. J’avais exprimé ma pensée un peu plus haut.

Je ne suis pas assez fortiche en math pour pouvoir apprécier si votre méthode peut être utilisée pour obtenir un programme de synthèse. J’avais d’abord envisagé le procédure de Waidelich comme base, mais le recours à une méthode graphique m’a semblé être un obstacle. La méthode de Larass, par contre, me semblait plus prometteuse. Mais je patauge encore car les résultats obtenus semblent trop éloignés de ce que promettent les abaques. Le calcul de l’angle \Theta semble bon, mais pas celui de l’angle \alpha. J’ignore si j’ai mal compris le texte de Larass ou si j’ai une erreur dans mon programme, voire les deux à la fois. Je pense que je vais m’y remettre lorsque j’aurai la tête un peu plus libre.

Un problème déjà cité est celui de la ronflette. Tantôt les auteurs se servent de la valeur pointe-à-pointe, soit ils se servent de la valeur effective. Comme le signal n’est pas sinusoïdal, une conversion n’est pas pas si aisée. Personnellement, j’ai préféré rester à la valeur pointe-à-pointe, qui me semble plus facile à manier ici.

Bonjour

C’était et c’est encore utilisé utilisé pour les tensions de polarisation d’amplis à tube ( étage final, ampli classe C ou linèaire ). Le courant étant quasi nul, l’ondulation y est très faible.

C’est exact ! Il n’en faut souvent pas davantage pour ce genre d’application.

Dans le cas présent, le redressement à simple alternance sert simplement à introduire le redressement à double alternances.