Usure des condensateurs sur volets roulants et moteurs

les X2 sont des modeles autocicatrisants ce qui evite leur mise en C/C

Bonjour,
Pour les X2 il y a eu une période entre 95 et 2005 ou les fabricants de film métallisé avaient tellement réduit l’épaisseur de métallisation qu’elle se volatilisait par effet corona, sans claquage.
J’avais constaté la baisse importante de valeur des condos sur des appareils utilisant ceux ci en impédance chutrice pour des alims de faible puissance.
Sur un des forums un gas qui a fait des expertises sur le sujet a expliqué les problèmes et les changements de normes consécutifs (nouveaux marquages)
Combien d’appareils sont partis a la benne rien que pour ca!

Ce problème de condensateur peu fiable est lamentable.
Comme le démontage d’un volet roulant est souvent pénible (ou très cher), il faudrait faire une recherche approfondie,pour savoir si un fabricant a développé un produit correct, par exemple un céramique 450 V.
Pour les condensateurs ordinaires il y a ce lien: Changer le condensateur sur moteur Somfy Simu en panne, le tutoriel ! (conseils-store.com)
Finalement, comme la durée de fonctionnement est faible, il aurait mieux valu mettre un moteur universel, puisque la durée de vie des balais est supérieure à celle du condensateur.
On trouve aussi ce problème sur les sanibroyeurs, les compresseurs de bricolage, mais pas sur le système tecumseh des réfrigérateurs.
Sur les nouveaux laves-vaisselles, le problème est résolu puisque le programmateur génère du triphasé pour le moteur de vidange.

Bonsoir

Oui et ceux de la marque la plus connue (et la plus chère) - SFA - sont indémontables :rage:

j’ai des Somfy qui dépassent les 30 ans, a l’époque les condo étaient bons, le pb c’était le mécanisme des butées, de la vrai merde!
j’ai eu un seul condo sur cette période!
Maintenant c’est l’électronique qui est de la merde avec les CMS, mes boitiers en discret avec microcontroleur, sont presque indestructibles. Une fois sur un coup de foudre presque direct, les 11 ont grillés, j’ai réussi a en réparer 10, sur un c’était le micro programmé qui avait pris, mais l’assurance m"a remboursé un boitier sans appliquer de vétusté, car changer les 11 meme avec vétusté était plus cher!

Mais non, pas de moteur universel.

Il suffit de mettre des condensateurs de qualité dans les moteurs lors de la fabrication.
Cela existe et c’est la solution simple.

Comme je l’ai dit un peu plus haut (en OCT 2020), il suffit de choisir des condensateurs moteurs de classe B ou A, et il n’y aura plus jamais de problèmes.

Nouvelle expérience cette fois avec la marque de volets concurrente B…ff. Le condensateur de 6,5µF est tombé à 2.5µF au bout de 10 ans d’utilisation. En conséquence, il était impossible de faire bouger le volet.

Bonsoir,
pour répondre à Robert, ce sont des condensateurs non polarisés dans ces moteurs de volets roulants (déja changé 2 condos)
Cordialement

Bonjour,
Le problème avec les volets roulants, c’est que les installateurs ne prennent pas toujours le temps de régler les fins de course, alors les volets s’arrêtent avec la sécurité courant et ça fatigue moteurs et condensateurs.
J’ai eu le cas chez moi où j’ai fait installer 3 volets roulants SOMFY.
Après le départ de l’installateur, les volets fonctionnaient, mais s’arrêtaient visiblement en forçant.

J’ai pris le temps de consulter la notice du fabricant, et je me suis rendu compte qu’il y avait un réglage à faire, assez simple, cela se fait simplement avec la télécommande, mais il faut pouvoir mettre les volets hors tension individuellement pour initialiser le processus…
J’ai dû modifier l’alimentation pour pouvoir les isoler individuellement, je n’avais pas prévu ça au câblage d’autant plus que l’installateur ne m’avait rien dit.

Il s’agit de la dernière version avec les fin de course réglables électroniquement.
Le principe est simple, il y a un capteur qui compte les tours moteur, la valeur réglée est mise en mémoire dans le microprocesseur embarqué (j’ai fait pareil pour mon portail électrique, plus de contact mécanique).
C’est très pratique car on peut placer une infinité de fin de courses virtuels pour gérer les ralentissements, les accélérations, ouvertures partielles etc…

J’ai donc réglé mes 3 volets roulants suivant la notice de SOMFY (il faut trouver la bonne !!) et ils ne forcent plus désormais.

Cdt,
Gérard

Ah bon, maintenant ils ont des « fin de course virtuels » réglable « électroniquement », les volets roulants ? c’est bien, ça, c’est comme les machine-outil a commande actuelles , du moins celles industrielles d’une certaine importance, dont les fins de course d’axes sont des « fin de course virtuels » réglable électroniquement, au moyen d’une manip sur le panneau de commande de la CN (un encodeur optoélectronique compte le nombre de tours de l’axe et ça s’arrête quand ça atteint la valeur mise en mémoire) ensuite, et seulement en cas de défaillance électronique et dépassement de position, un contact de fin de course mécanique « de sécurité » intervient (évitant de bloquer ou endommager les vis à billes de la machine, et indiquant le défaut par un message à l’écran du type « surcourse axe X »)

Mais, au juste, sur ces volets roulants de dernières générations : y a t’il a la fois des « fin de course virtuels » réglable électroniquement, et des contacts de fin de course mécaniques « de sécurité » en cas de dépassement ?

sloup

Non plus de fin de courses mécaniques.

Trop compliqués a régler, pour des moteurs inaccessibles dans des caissons fermés pour des raisons d’isolation thermique.

Il y à des fin de courses « virtuels », en réalité c’est un simple comptage des tours avec un encodeur optique.
En plus du comptage de position, il y a un contrôle du courant absorbé par le moteur, qui évite d’exploser le tablier en cas de blocage d’un objet à la descente et cela évite aussi l’écrasement d’une personne.

Bonjour,

merci de ce détail , il est vrai que les exigences de sécurité et de précision ne sont pas les mêmes ( une sécurité de surintensité moteur suffit donc) Et puis , ces volets roulants ne coutent pas le même prix qu’un tour, une fraiseuse, ou un C.U (personne ne les achèterais si ils coutent aussi cher que la maison entière …puisque une grosse machine CN industrielle coute a peu près le même prix qu’une maison !)

Il faut évoluer mon cher sloup !!
L’électronique associé à un peu d’intelligence artificielle permet de se passe d’une électromécanique coûteuse et parfois difficile à régler.
Mon portail électrique dispose d’une sécurité surintensité, d’un comptage des tours moteurs qui lui permettent d’accélérer, puis de ralentir en fin d’ouverture et de fermeture.
Un capteur à effet hall donne deux impulsions par tout moteur, la course totale emploie 96 tours moteur soit 192 impulsions.
Un bout de rail basculant assure le verrouillage en fin de fermeture (c’est une invention à moi, je peux publier une photo).
Dès que le moteur commence à tourner, il lève le rail puis accélère, quand le nombre de tours est atteint, il ralentir et s’arrête en douceur.
La lampe de signalisation clignote 2 fois par seconde pendant les mouvements, elle clignote une fois par seconde en attente de fermeture, elle clignote suivant un code particulier pour signaler un dysfonctionnement.
Le portail peut être ouvert partiellement pour laisser passer un piéton ou entièrement.
La fermeture peut être automatique ou manuelle, une cellule photoélectrique détecte le passage.
La mesure de l’écart entre les impulsions moteur permet au microprocesseur de mesurer la vitesse du portail et de la réguler.
En cas de blocage, la sécurité surintensité coupe le moteur, un ralentissement anormal est détecté par le rallongement des intervalles entre les impulsions, une tempo coupe le moteur après deux secondes sans impulsions.
Le microprocesseur fait 99% du boulot sans faillir depuis plus de 25 ans.
Le temps d’ouverture normal est de 6 secondes.
L’alimentation est sur batteries maintenues en tension constante, la réserve est d’une trentaine de mouvements O/F en cas de coupure secteur.
Cdt,
Gérard

Bonjour,

oui, certes, mais ce n’est pas infaillible …

Ce n’est surement pas pour rien, que, dans l’industrie, ou double l’électronique « numerdi*que » et « l’intelligence artificielle » avec de l’électromécanique, avec des organes mécaniques et des contacts « physiques » , des fin de course, des relais …
(Il y a les deux, et si il y a les deux c’est pas pour rien , et c’est notamment parce on ne fais pas une confiance absolue a un microprocesseur …)

Et meme les chignoles à main peuvent tomber en panne !

Ou tourner dans le mauvais sens !

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C’est ton point de vue, mais l’on peut tout à faire penser le contraire.
Fiabilité comparée d’un fin de course mécanique et d’un codeur optique numérique?

@slouptoouut

Rien n’est parfait aujourd’hui et l’électromécanique ne l’était pas non plus.

Si le « numérique » était si catastrophique, l’analogique n’aurait pas été remplacé.

Oui, il reste des pannes, mais beaucoup moins qu’a l’époque des relais et de l’électromécanique industrielle.

Sans numérique dans les machines outils, l’usinage couterait beaucoup plus cher avec une productivité bien inférieure.

Les performances des centres d’usinages d’aujourd’hui feraient rêver les tourneurs fraiseurs des années 60.

Oui, il a fallu apprendre de nouvelles choses, oui il a fallu abandonner un savoir qui nous avait demandé beaucoup de temps à acquérir.
Le monde n’est pas figé, il évolue en permanence et ce n’est pas la nostalgie qui l’empêchera d’avancer.
Selon nos choix cela sera avec ou sans nous.

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Oui, c’est un peu vrai …

Mais le vieil adage shadockien :

"Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué"

Est bien appliqué partout, même si ce n’est pas du tout nécessaire . :+1: :wink: :roll_eyes:

Bonjour,

Oui, et surtout quand on veux faire cohabiter du numérique, et de l’analogique et de l’électromécanique …on en aboutit a du « pourquoi faire simple quand on peux faire compliqué » …
Et pourtant, force est de constater qu’on est quasi-obligé de les faire cohabiter …Dans le cas des machines-outils numériques et des grandes lignes de fabrication !

(Et là, la fiabilité n’a plus vraiment de prix, quand la machine coute 100 000 à 500 000€ …Et a ce stade on n’en est plus à un fin de course ou un relais près …Bon, ceci n’est pas appliquable a des volets roulants de maison , a ces prix là on a une maison, voir plus !)

Par contre, on applique aussi cet adage « pourquoi faire simple quand on peux faire compliqué » …A des équipements ou ça n’est pas du tout utile ni nécessaire !
(par exemple : des enceintes nomades, rendues indépannables et d’une effroyable complexité électronique !)

Bon, on s’égare

Sur ce, et pour en revenir aux condos de volets roulants, oui, ils sont souvent peu fiables parce dimensionné à l’économie (et leur remplacement systématique n’est pas un luxe inutile…A l’instar du « recapage » de postes de radio anciens !)

Toujours dans le ringard et le périmé les papys !! :joy:

Rassurez vous, l’évolution du monde vers la catastrophe nucléaire laisse présager un retour prochain à l’âge des cavernes, tout ce « ■■■■■■■■■■ » ne pourra même plus fonctionner…
cdt,
Gérard

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