Merci pour vos réponses.
Je vois que le TVC 5 a toujours un beau succès d’estime. A juste titre je pense, bien que je ne l’aie jamais vu fonctionner, étant né en 1964. Un petit jeune en quelque sorte.
Ce n’est pas une révélation si je vous dis que c’est un téléviseur Grundig qui m’a subjugué par ses qualités d’image et de son. Je reconnais que, jusqu’aux années 90, l’image Grundig était correcte, sans plus, voire verdâtre. Il faudra attendre le M72-795/9TOP 50 Hz pour être vraiment séduit. Ce modèle coûtait un bras, mais rassemblait le meilleur de la technologie avec son châssis CUC 7851 au traitement vidéo parfait (TDA 4685), associé au tube cathodique Toshiba A68 KZN 696 X01 de 72 cm et format 4/3, doté d’un focus dynamique et annoncé avec une durée de vie des canons cinq fois supérieure à la norme (ça se révèlera exact). Et un revêtement antistatique CCS, protégeant efficacement l’écran contre la poussière.
L’image était absolument magnifique, sans oublier une signature audio digne de Grundig, développant 2 x 50 W (max) avec subwoofer, soignant confortablement le spectre des infrabasses. C’est un ancien technicien HIFI des années 80 qui vous parle. Et que dire des 3 prises péritel (dont 2 complètes), un grand luxe à l’époque. Je sais que j’en fais des caisses, mais l’image était réellement vive, respectueuse d’un blanc intense et exempte de taches de pureté (masque Invar). Le rouge s’imposait sans être excessif.
Un modèle bicolonne atypique et tout aussi performant allait suivre : le E 72-911/9 Top F.A Porsche, au design vraiment exclusif. Audio racé, toujours avec 2 x 50 W et subwoofer. Il évoluera dès mars 1994 en son cinéma que Grundig baptisera Dolby Surround Sound avec le E 72-911/9 DPL, châssis CUC 7861. Un traitement sonore particulièrement soigné avec 5 canaux de 120/75 W, grâce à des modules BF facilement réparables et un DSP à la technologie CMS, heureusement échangeable à l’époque.
Contrairement au M72-795/9 Top, qui ne possédait que 2 haut-parleurs + subwoofer, la version Porsche non DPL adoptait deux tweeters (Philips) supplémentaires. Hélas, l’impédance inférieure au cahier des charges (3 ohms environ au lieu de 4) de ces petits haut-parleurs provoquait une surcharge et une mise en sécurité des BF, entraînant une absence de son par intermittence à fort volume. Cela pourrait prêter à rire si nous n’étions pas obligés, pour les remplacer, de démonter totalement le téléviseur. Il fallait ôter le tube, le châssis, 10 vis et déclipser la façade sans casser les 18 attaches, tout en évitant de déformer l’aluminium des enjoliveurs. Idem pour un éventuel accès au clavier à 4 touches, à la prise casque et au récepteur IR. Que du bonheur… D’où ma préférence pour le M72-795/9 Top.
Ensuite, le CUC 6365 de 1995 allait proposer la même qualité d’image avec les tubes Philips (ST72-761/9TOP) puis de nouveau Toshiba (ST72-762/9TOP) sans pour autant soigner la partie audio, à un prix, il est vrai, plus raisonnable. Les générations suivantes seront décevantes malgré les mêmes écrans. Il fallait absolument vendre du 100 Hz…
(extrait de mon site)
RVB