Bescherelle, réveille-toi!

Bonjour,

un « problème » est devenu une « problématique »
pas faux mais ça fait plus intello !
le plus stupide est de prononcer « tchaléndj » alors que « challenge » est un mot français

Michel…

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C’est normal que la devise de la monarchie anglaise soit en français, la reine du Royaume-Uni est la vassale du roi de France

Normal :

DG

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Puisqu’ il " battit " les troupes du roi Harold en 1066 à la bataille de Hastings , avec l’ aide précieuse des archers du Vaudreuil ! :wink:

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Exact ! 70% des mots de la langue anglaise viennent du français. C’est énorme.

Clémenceau aurait dit : « L’anglais, ce n’est jamais que du français mal prononcé ! »

C’est tout à fait normal qu’il y ait des emprunts dans les langues étrangères, il y en a toujours eu d’un côté, comme de l’autre.

En Angleterre, si vous avez faim, même si vous ne savez pas un traitre mot de la langue de Lennon, vous demandez simplement « restaurant ? », et on vous indique le restau le plus proche, parce qu’en anglais, un restaurant, reste un restaurant C’est juste un exemple.

Et plus de 50 % des mots de la langue anglaise ont pour base le latin, normal vu que beaucoup de mots viennent du français.
Pas mal quand même pour un pays dit Anglo-saxon !

A +.

Dans oublier les mots empruntés aux arabes et aux populations des anciennes colonies ! :wink:
DG

En revanche, le gros problème avec l’anglais, c’est la prononciation. Il ne faut pas se louper dans la prononciation. La moindre erreur de prononciation, et ton interlocuteur ne comprends rien de ce que tu lui dis. Mais rien de chez rien !

Il y a bien longtemps maintenant, j’étais chez Harrod’s, le grand magasin londonien, et je cherchais le rayon des disques. Je demande à une vendeuse « The records please ! » Je prononçais [ricords]. La vendeuse ne comprend pas… Elle me fait répéter, elle ne comprend toujours pas. Elle appelle une de ses collègue, je renouvelle ma question plusieurs fois : the records… toujours en prononçant [ricords]. La collègue ne comprend pas non plus, elles me font répéter plusieurs fois, toujours sans comprendre… Elles appellent une troisième vendeuse, qui ne comprend pas non plus…

Je commence à m’énerver, et surtout à désespérer de trouver un jour le rayon disque. Alors finalement, au bord de l’exaspération, je le dis en français : « les disques » !
Toutes les trois en chœur : « Ah ! Yes, the records [récords] »

Je prononçais [ricords] au lieu de [récords] et personne ne comprenait ce que je demandais. :roll_eyes:
:laughing:

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Petit coquin! Pas mal comme astuce pour draguer 3 vendeuses! :heart_eyes:

Oui, ça n’est plus de la drague, c’est de l’abattage!

Pour ceux qui se lamentent de l’invasion des mots anglais dans notre belle langue, voici une petite liste des mots français qui ont envahi la langue de Shakespeare :

L’échange de vocabulaire entre les langues est un phénomène tout à fait normal qui a existé de tous temps et il ne remet pas en question la nature d’une langue. Ce qui caractérise une langue, c’est d’abord son système phonologique (les sons utilisés) et sa syntaxe (la grammaire). Ces choses là sont inexportables.

Je crois bien que la langue anglaise comporte beaucoup plus de mots d’origine française (ou tout du moins latine) que l’inverse.

Bien sûr, d’une part, il y a les mots français employés « tel quels »… c’est à dire cités, donc prononcés comme en français, un peu comme on peut faire en français une citation latine « in situ », « a priori » « in extenso », « stricto sensu » « sine die », etc… ou une citation anglaise : « come back », « dispatching », « coming out » etc…

Mais il y a surtout des mots français, qui sont devenus des mots anglais à part entière (environ 70% du vocabulaire anglais), et ceux-ci sont prononcés bien entendu à l’anglaise, car les Anglais ignorent que ce sont des mots français :

Confortable, garage, solution, problem, phrase, piece, menu, cabinet, prononciation, table, rural, regime, rich, colonel, constitution, change, imagine, different, conversation, information, decide, ticket, performance, theatre, cinema, double, excuse, pardon, etc… la liste est longue, on y passerait le « week-end » à les citer tous :wink:

A l’inverse, certains mots anglais ont été définitivement introduits dans la langue française, et leur emploi aujourd’hui ne pose aucun problème : « living room », parking, tramway, trolley, ferry, etc…

A Marseille, même Pagnol utilisait le mot « ferry-boat » (en marseillais, on disait « ferrybôate ») pour désigner le bateau qui fait la navette entre les deux bords du Vieux Port. :rofl: (cf : la trilogie de Pagnol).

Pagnol disait aussi « Chaque spire » quand il parlait de la langue anglaise…

« Chaque spire », c’est aussi un langage d’amateur de radio quand il parle d’un bobinage…
:smile: :joy:

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Achtung , après la guerre de cent ans les envahisseurs après les avoir foutu dehors auraient inventé le « barbecue » , non ils nous ont piqué ce mot dans l’oeuvre de Rabelais où Gargantua embrochait un boeuf de "de la barbe au cul "

Et moi quand je vois un anglais « j’expire »

Le « barbecue » est un cas complexe, car il y a deux hypothèses étymologiques.

La première hypothèse c’est celle que tu as citée, « de la barbe jusqu’au cul ». Hypothèse qui a ses tenants, mais qui n’est pas confirmée par la plupart des dictionnaires.

Plus vraisemblablement, le mot barbecue, vient du mot amérindien « barbacoa », qui veut dire « viande grillée ». Donc ce seraient les Amérindiens qui auraient inventé le barbecue, et pas Rabelais.
Ce qui se comprend car ils n’avaient pas d’autres moyens de faire la cuisine :joy:

D’ailleurs ne dit-on pas en argot pour parler de la viande, de la barbac ?

Oui, surtout des mots de vieux normand, arrivés avec le conquérant; typiquement en normand on dit un « ca » pour un chat et en anglais « the cat », même le très british bacon en vieux normand était l’appellation du charcutier et bien d’autres …

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