Ça ne vous manque pas, d'avoir la musique, mais sans le "support"?

Eh oui, ça aussi, c’est la rançon du progrès, et je ferais un parralèle avec le numérique et le dématérialisé …
Outre le fait que je trouve ça compliqué, long à mettre en oeuvre , et plein d’embuches (C’est pas du tout mon truc, j’y trouve effroyablement compliqué a installer, et pas du tout ergonomique a utiliser …je ne comprendrais jamais ceux qui trouve que c’est plus simple que de lire un disque !) et puis c’est peu fiable (du moins dans mon cas, avec des problèmes tous les 4 matins …)

Et, a l’instar des trains qui vont a une vitesse folle …Mais aussi , et surtout, des gares fermées, des TER qui ne desservent plus rien, des lignes ferroviaires en mauvais état, et de l’absence d’alternative, parce il n’y a même plus de car SNCF non plus …Il n’y a plus de solution de desserte de certains villages (ou même villes) par les transports en communs, alors qu’il en existais du temps de la traction vapeur !
(Il ne reste que la bonne vieille voiture , avec son bon vieux moteur à pistons ! et pourquoi pas un canasson , tant qu’on y est ?)

(Bref, ce n’est pas un progrès, c’est une régression !)

Pour en revenir a la musique dématérialisée :

Il y a des cas ou je suis bien content , et ou je ne suis pas le seul a l’ être, quand il s’agit de faire une soirée dans un bled perdu, ou en pleine campagne , et que c’est en zone blanche …
La, les « jeunes » , ils ont beau sortir leur P.C, smartphone, ou tablette , voilou, niet, nada, que d’chique, quéqette, y a pas de réseau ! donc y a pas de musique ! (sauf a avoir prévu le coup en préparant une play-list sur clé USB …Ce qui n’est généralement pas le cas …surtout si c’est improvisé au dernier moment !) Et là, avec ma vieille sono analogique et mes disques…Eh bien ca marche ! la soirée est sauvée ! et a tous les coup !

(Bon, je n’irais pas pousser la démo par l’absurde en me raboulant avec un phonographe mécanique à pavillon …Qui marche, même là ou il n’y a pas de courant …Mais donne un son nasillard et laboure les disques ! )

slouptoouut,
C’est de la simple mauvaise foi et du dénigrement gratuit.
Les jeunes ne sont pas des crétins, pas plus que tous ceux qui apprécient les avantages de la musique dématérialisée.

Bien sur qu’en plus de leur PC ou tout est stocké, ils ont des sauvegardes sur plusieurs clefs USB, car ils savent très bien que le réseau n’est pas parfait.

Je veux bien comprendre que tu puisses aimer le contact physique avec le disque, le rituel sensuel de le manipuler, des vrais boutons mécaniques et une belle platine, mais ce n’est pas une raison pour être de mauvaise foi et de tirer à boulet rouge sur tout ce qui est numérique.

Discuter de l’intérêt ou pas de la musique sur un support physique par rapport à la musique dématérialisée, c’est une chose; mais faire dériver ce sujet qui a du sens pour recréer un nieme sujet contre le numérique c’est insupportable.

Je ne suis pas vraiment un jeune, j’ai commencé avec des PC sous DOS2.0 et avant j’utilisais des trucs totalement propriétaires.

L’informatique n’est pas parfaite, mais cela marche globalement bien, et je m’en sert pour presque tout, même si les changements permanents me semblent un peu pénible par moment

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N’importe quoi !
ma copine a moult musiques stockées dans son smartphone, mon PC portable a 4 h d’autonomie et mon enceinte amplifiée avec dent bleue (bluetooth pour les britichophones) qui pèse 16 kg a aussi 4 h d’autonomie, donc musique possible sans aucun résal (singulier de réseaux) au fond des bois ou dans les entrailles d’une mine en Sibérie, tagada tsoin tsoin…

Bonjour,
Arrête Sloup ! Tu deviens lassant…
Dénigrer sans cesse le numérique en tapant sur un clavier, c’est cracher dans la soupe.
De plus, tu acceptes les machines-outils équipées de commandes numériques mais tu incendies les ordinateurs domestiques alors qu’il fonctionnent tous deux sur le même principe, et je sais de quoi je cause pour avoir dépanné des années des centres d’usinage, tours et fraiseuses numériques.
La fiabilité est certes meilleure que l’ordinateur domestique, mais ça marche avec les mêmes puces.
La différence est que les utilisateurs de ces matériels professionnels savent s’en servir, ce qui ne semble pas vraiment être ton cas pour ton propre ordinateur.
Dans le médical, le numérique est présent partout, depuis le simple tensiomètre ou thermomètre, les écrans emplissent les salles d’opérations et les services de soins intensifs, ils contiennent tous des microprocesseurs, tout comme une sonde spatiale qu’on réveille à des millions de Km dix ans après l’avoir lancée et qui reprend du service.
Je sais ce qu’est l’électronique numérique, j’ai programmé des microprocesseurs embarqués durant des années, des robots industriels, créé et programmé des cartes électroniques pour l’industrie, l’aviation et le nucléaire.
Cela ne m’empêche pas d’être émerveillé des progrès de la science et de la technologie, contrairement à toi qui ne fait que dénigrer le progrès tout en l’utilisant.
Cdt,
Gerard

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Pas vraiment.
J’ai baigné dans la musique des années 60, et n’ai pas le souvenir d’avoir été frustré sur ce plan.
Déjà, on n’était pas boulimiques comme maintenant.
Et puis les canaux de diffusion étaient restreints. Les musiques qu’on découvrait tournaient dans les « hits parade », sur les deux seules radios périphériques : Europe 1 et RTL. RMC devait exister mais j’étais un peu loin. Des chansons un peu rares n’étaient diffusées qu’à l’occasion des grèves sur les radios nationales.

Quand un titre me plaisait bien, je filais explorer les bacs des disquaires. Avec les fameux codes-prix : une lettre ou deux dans un rond sur la pochette, et un tableau de prix collé au-dessus des bacs. Un dispositif ensuite interdit par la loi pour la concurrence. (En passant : ce système existe encore grande surface pour la mercerie). Bref, je revenais avec mon 45 tours que j’écoutais en boucle et faisais découvrir aux copains et cousins.
On finissait pas avoir une collection d’une cinquantaine de disques, ce qui était suffisant pour avoir les standards du moment.

Chacun avait son style de musique et donc sa collection, et l’ensemble constituait l’essentiel de ce qui passait à la radio.

Pour les soirées (boums…), on mettait en commun les disques, en marquant bien son nom sur la pochette et le disque. Souvent les titres intéressants étaient repérés. Une note ou une appréciation sur la pochette en face du titre, ou une croix sur la face à écouter en priorité (pas toujours face A). Il y avait peu de 4 titres à mon époque.

Le disque n’était pas donné mais à raison d’un ou deux disques nouveaux par mois et un petit fonds de roulement, on ne s’ennuyait pas. Le reste du temps on zonait à vélo ou à mobylette…

Bien sur on avait aussi les compils sur cassettes, ou sur magnétophone pour ceux qui avaient les moyens. Le graal. Dans tous les cas on fabriquait ses propres compilations, avec ses disques et ceux qu’on empruntait. En faisant gaffe de ne pas tronquer un disque quand on approchait de la fin des 45 minutes de la face de la cassette. Quand on était bricoleur, on s’arrangeait un petit dispositif pour faire des fondus. Le summum c’était les grèves de l’été sur les radios publiques. On avait vite fait de repérer le cycle d’une trentaine de titres, de repérer celui qu’on voulait absolument, et on était le doigt sur la touche pause pour ne pas louper son enregistrement. C’était de la FM, donc autre chose que RTL ou Europe 1 !!!

J’ai gardé à peu près tous mes 45 tours, avec le nom sur la pochette, le petit mot de dédicace quand il s’agissait d’un cadeau, et les traces d’usure aux passages passés en boucle. Aussi un ou deux montages « psychédéliques », dont un fabriqué maison, pour faire briller les spots au rythme de la musique… C’était ça, le stroboscope, et la lumière noire. Trois effets lumineux, pas plus. [édit : j’ai oublié le chenillard !]

… et « crise » de la quarantaine arrivant, j’ai entrepris de compléter ma collection de 45 tours. Pour arriver à une collection 3000 ou 4000 disques. Là on voit les inconvénients du « non-dématérialisé ». Mais lors des soirées rétros ou pas, mes convives se jettent sur les disques pour y dénicher des titres oubliés, ou en découvrir de nouveaux au hasard.
Et les pochettes ! « Tu as vu la tête qu’il avait, en 67 ? »

Voilà pour la séquence nostalgie.

Aujourd’hui j’écoute de temps en temps des 45 et 33t sur une bonne chaîne (platine Akai, ampli Denon, enceintes Cabasse), et je peux vous dire que la dynamique et la séparation de canaux stéréo n’est pas la même que sur les clés MP3. Les graves sont plus profondes sur vinyle, du moins sur mon installation. Les clips sur Youtube, quand ils sont bien enregistrés et pas trop compressés, sont eux tout à fait à la hauteur.

Mais quand je suis « sur l’ordi », j’écoute invariablement de la musique dématérialisée : soit Radio Swizz Jazz dont je fais régulièrement de la pub ici, Radio Swizz Classic, des compils de blues sur Youtube, ou des programmes symphoniques, lyriques, baroques…

Bref : pour moi c’est la musique dématérialisée au quotidien, et sur support vinyle de temps en temps pour le plaisir de manipuler la pochette, pour faire pétiller les yeux des autres nostalgiques, et pour faire découvrir un nouveau monde aux générations actuelles.

Ma fille est fan de disques 45 tours et en rapporte régulièrement des vide-greniers. Et elle fait des émules ! Dans son appart, quand elle reçoit, elle met un disque sur son électrophone. Effet garanti…

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bjr,
Hé oui, à cette époque, je parle de la fin des années 60 le disque vinyle régnait en maitre et petit à petit on se faisait sa propre discothèque !
quand j’ai eu mon premier minicassette (un philips N2205) j’ai commencé à me faire mes enregistrements à partir des 45T des copains et des titres enregistrés à la radio:
on guettait les périodes où la radio était en grève pour faire des enregistrements des musiques passées en continu sans bla-bla.
Dés que j’ai commencé à bosser, je me suis alors équipé de deux platines Dual une table de mixage BST, amplis et enceintes fabrication maison et d’une platine K7 Akai tout cela pour faire les soirées entre copains …et il y en a eu beaucoup!
Puis dans les années 70 j’ai eu la chance de récupérer un REVOX A77 et des minicassettes je suis passé aux grandes bobines de 26cm sur lesquelles j’enregistrais des heures de musique enchainées classée par genre ce qui permettais de se libérer un peu des platines durant les soirées.
j’ai toujours ces enregistrements ainsi que le REVOX mais il y a au moins 15 ans que c’est remisé dans un coin.
Depuis les années 2000 tout est passé en numérique avec un PC dédié et il m’arrive encore de faire quelques soirées.
Maintenant les jeunes arrivent souvent avec leur propre musique sur leur smartphone que je connecte alors sur le PC.
tout cela est une évolution inéluctable !

Bonjour,

perso, j’avais le pot que mon patron installe un rayon disques dans le magasin
toutes les semaines, le jour de congé, je passais une heure au rayon disques à repiquer les nouveaux arrivages sur mon mini-cassette EL-3302, cassettes que j’ai toujours dans un carton…
avec deux appareils, on mixait les soirées disco !

Michel…

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Bonjour,

Oui, mais pas que …Je dirais que ce système de « code prix » perdure de manière générale dans a peu près tous les commerces ou sont vendues de grandes quantité de petits articles ! et lorsque bon nombre de ces petits articles sont au même prix !
-c’est particulièrement vrai en mercerie, avec les bobines de fil, les aiguilles à coudre, les épingles, les boutons , les fermetures éclair
-mais c’est également très courant en magasin de bricolage et quincailleries , avec les clous, les vis, ou rondelles, pitons, etc …
-c’est également courant en brocante, même si ce sont des brocantes ou dépot-vente ayant pignon sur rue , pour des lots hétérogènes de petits objets tous au même prix …

C’est plus simple qu’indiquer le prix en clair sur chaque article , puisqu’il s’agit souvent d’une lettre code, ou plus simple encore, d’un code-couleur , avec un emballage d’une couleur déterminé pour chaque prix , ou d’une gommette de couleur …Il n’y a pas trop d’histoires avec ce genres d’objet, peut être parce, contrairement aux disques, ils ne sont pas cher, et il n’y a guère de concurrences sur ces types de produits …Et ça ne semble pas interdit par la loi ! Ou alors c’est peut être « toléré » ?
(Bon, on s’égare !)

Et ça, c’est toujours vrai, et pour moi , toujours d’actualité ! faire « circuler » la pochette d’un vieux disque , parmi les invité, permettent de redécouvrir des vieux titres d’une autre époque, ou de revoir « la gueile » du chanteur, il y a quelques décennies plus tôt

(Ca a son charme …Et c’est bien plus pratique que faire circuler un ordinateur , trop lourd et encombrant, et trop sujet a erreur de manipulation…Ou faire circuler un téléphone, certe petit, mais avec la grande peur que quelqu’un casse ce sacro-saint téléphone …Tandis qu’une pochette de disque, en plus de l’attrait de l’objet parce c’est souvent joli …et fait pour l’ être parce l’attrait des photos qui l’ illustre contribuenent a faire acheter le disque … c’est inerte et ne risque pas grand chose !)

Ca aussi, les jeux de lumières, ça faisais partie de cette époque, et j’y tient toujours …Mais : ça ne se limite pas au modulateur, au chenillard, et au stroboscope …Et là, je n’en ai pas que 2 ou 3, mais tout plein (de quoi remplir 2 pièces entières rien que de lampes et d’appareils d’éclairage) , et il faudrais un volumineux topics dédié rien qu’a ça !

(En effet, je collectionne les lampes d’éclairage ancienne, et par extension a peu près tous les appareils d’éclairages qui les utilisent , y compris tout ce qui est jeux de lumières, que ce soit ceux d’amateur (pour les « boums » ) et ceux a usage pro (pour discomobile, théâtre, concert …) Ainsi que bon nombre d’autres applications de l’éclairage (éclairage public, éclairage industriel, éclairage de manèges forains, applications médicales …) Et ceci représente plus de 2500 lampes, et plusieurs centaines d’appareils …Vaste sujet ! Très vaste sujet ! )

sloup

les pochettes de disques tout comme les cassettes sont bien loin des préoccupations des jeunes d’aujourd’hui!
Il y a 3 ans lors d’une soirée grillades j’ai voulu « sortir » l’ampli BOUYER ST30 avec le tourne-disque que je venais de restaurer pour faire la sono!
j’avais regroupé une centaine de 45T qui me restent dans un bac et j’ai demandé aux jeunes presents de faire la soirée en venant passer des disques:
ils ont passé 2 ou 3 disques puis on m’a demandé « on va installer la sono maintenant? »…
j’ai rangé l’ampli sans commentaires!
peut-etre qu’à Cusset ça se passe autrement :fleurs:

Bonjour
La musique est un support alors que je suis seul depuis une vingtaine d’année et à 89 balais je ne partage pas du tout les goûts des enfants et encore moins des petits enfants et la chance d’avoir une bonne oreille qui malheureusement ne supporte pas les décibels du barouf musical actuel . .
Si j’ai des éditions CD de Mozart, Brassens , des frères Jacques, d’autres plus récentes, ma collection de vinyles dont certains n’ont que le bruit de surface « neuf » avec une 1225 Dual , enregistrements une qualité supérieure au numérique , où j’exclus les repiquages …

@Sicoire Je partage tout à fait ton avis !

Bonne idée, mais …Pour satisfaire les gouts et les besoins de tous, il aurais fallu y greffer un module lecteur multimédia USB-BT (comme sur les postes de radio anciens ! ) de préférence séparé et en boitier a brancher sur une entrée libre (pour ne pas dénaturer le Bouyer )

Ca éviterais qu’il considèrent que ce n’est pas une sono (alors que c’en est une) et qu’ils en installe une deuxième ! (et c’est ce que je fais dans ce cas là , en présence de « trop vieilles » sonos ! )

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Bonjour,
@ON5WF :
sympa la pochette , d’un autre temps , mais d’un groupe célèbre

A tous:
A propos de sono, et de disques (et de musique d’origine Belge) voir aussi :

Dépannage ampli à lampes artisanal - #107 par slouptoouut
et
Dépannage ampli à lampes artisanal - #111 par slouptoouut

(mais c’est des CD , et pas du tout le même genre !)

Pour reprendre le titre,ça me manque aussi d’avoir le support sans la musique(en cas de panne).

@Mika73 : Oui , certes …Mais , quand on a le support, tout n’est pas perdu …il est facile de prendre un lecteur de secours, ou celui d’un ami, et de le brancher a la place ce celui en panne !

( sauf avarie grave : foudre, incendie …Mais les dégats sont alors tels qu’on ne cherche plus a écouter de la musique, mais plutôt a appeller les pompiers !)

6 messages ont été scindés en un nouveau sujet : Les incendies et sinistres d’origine électrique

Non  

Ben si !

(Du moins si cette réponse « non » est en rapport a

…Puisque si on a encore le support on peux trouver un lecteur !)

La réponse était en rapport avec la question initialement posée.