Chute de tension dans une réactance

ben non, Loi d’ohm : dura lex sed lex.
.

Bonjour,
Dans un circuit série le courant est commun a tous les composants, mais les tensions aux bornes des différents composants sont différentes et donc généralement pas en phase entre elles.

Jean-Louis

Peut-être un problème de terminologie. Votre courbe ressemble à l’opposée de la partie imaginaire de I donnée par :
-Im(I)=\frac{UX}{R^2+X^2}, c’est la troisième figure à droite mais ça ne donne pas d’information sur la bande passante.
Les deux autres figures qui montrent qu’il s’agit d’un passe-bas sont :
à gauche : |I|=\frac{|U|}{\sqrt{R^2+X^2}}
au centre : Re(I)=\frac{UR}{R^2+X^2}

Ben non :joy:

L’intensité a été définie sous forme de complexe quelques post plus haut.

A votre avis, que signifie le ‹ j › dans la formule ?

J’ai moi même tapé cette formule. Pour rappel la partie imaginaire d’une grandeur complexe est celle qui est factorisée par le complexe j. Je la réécris de manière plus développée :

I=\frac{UR}{R^2+X^2}-j\frac{UX}{R^2+X^2}

La partie imaginaire de I est donc -j\frac{UX}{R^2+X^2} dont la norme est \frac{U2\pi f}{R^2+4\pi^2f^2L^2}. C’est cette quantité que vous avez représenté et qui présente un maximum entre 100 et 200 kHz. Ca n’a pas de rapport avec la bande passante.

Il y a un seul courant dans le circuit.
La tension dans la resistance est en phase avec I, la tension dans la self est déphasée de 90° en avance sur I et V_R. Donc V_R et V_L ne sont pas en phase mais en quadrature.
La tension du génerateur est la composante vectorielle de V_R et V_L.

Jamais vu cette expression dans la littérature scientifique ou technique sérieuse!

De toute façon, un circuit R - L série est un filtre passe-bas du 1er ordre (en supposant R et L parfaits). La fréquence de coupure (à -3 dB) est donnée par fc = R/(2piL).

Si on considère une self réelle, c’est en fait un circuit RLC parallèle dont la réponse fréquentielle est bien connue (voir l’extrait du bouquin de Dieuleveult cité plus haut). Dans la pratique, la résistance de la self varie avec la fréquence, ce qui complique un peu les choses.

Pour conclure, je conseillerais à Jeff03 de se procurer un bouquin sérieux sur l’étude des circuits en courant alternatif.

Celui de Quinet est très bien, mais je ne sais pas si ça se trouve encore.

Ou encore:

:grinning: :grinning: :grinning: :grinning: :grinning:

Je vous propose de regarder de nouveau le graphique du premier post, en particulier la grandeur que j’ai noté Vi.

Une tension ne sera développée dans la bobine de mon récepteur radio qu’en présence d’un champ magnétique variable.

Ce champ magnétique variable est directement lié à la part réactive de l’intensité traversant ma bobine.

Ma pseudo bande passante peut être vue comme une courbe de transfert de puissance, l’intensité du champ magnétique variable créé étant maximum quand R=X (adaptation d’impédance).

Pourriez-vous expliquer comment on réalise l’égalité entre une résistance et une réactance?

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C’est de l’humour ?

R=X est incorrect. R est un réel, X un imaginaire. On peut en revanche avoir R= module de X.
Michel (F1GOC)

Pas tout à fait vrai.
Si on écrit Z=R+jX, R et X sont bien réels.

Cela dit tout le reste devient de plus en plus confus, on est parti d’un schéma simple avec un generateur et une self ( 1er message ) et on arrive à une bobine de récépteur en présence d’un champ magnétique variable ( extérieur au circuit sans doute, mais pas sûr )

saut que un petit bémol
R est indépendant de omega
X dépends de omega

Et alors, ça ne change rien. Un réel reste un réel qu’il soit fonction d’une variable ou pas.
D’ailleurs, en pratique, pour une self R est aussi fonction de \omega
Mais on s’éloigne du sujet. Pour les cours de maths voir le net.

@Jeff03, vous ne pouvez pas adapter l’impédance sur une modélisation de circuit aussi simple. On montre que pour maximiser la puissance transférée dans une charge il est nécessaire que les impédances d’entrée et de sortie soient conjugées l’une de l’autre (au sens des complexes, c’est l’adaptation d’impédance). Ici l’impédance de sortie est purement résistive Z1=R (il n’y a pas de partie imaginaire) et l’impédance de votre charge est purement réactive : Z2=jLw (il n’y a pas de partie réelle car votre self est idéale)

Il est alors impossible d’obtenir Z2=\overline{Z1} (partie réelles égales et parties imaginaires opposées)
Le problème, c’est qu’avec la représentation géométrique que vous proposez, parties réelles et imaginaires ne sont plus distinguées. Tout est confondu. On revient au point de départ, privilégiez les complexes.

Oui, mais il y a quand même une petite mise au point à faire. Notre ami Jeff03 ne connait manifestement pas le théorème de l’adaptation des impédances, lequel est tout aussi implacable que la loi d’Ohm.

On peut bien sûr s’arranger pour avoir, à une fréquence donnée, l’égalité entre R et le module de la réactance X, mais cela ne donnera pas du tout l’adaptation des impédances.

Donc, petit rappel de notions éventuellement non vues.

Si un générateur d’impédance de sortie Rg + jXg est branché sur une charge d’impédance Rch + jXch (par exemple, un émetteur et une antenne), les conditions pour avoir un transfert maximum de puissance du générateur à la charge sont les suivantes:

Rch = Rg et Xch = - Xg.

Cela s’appelle l’adaptation conjuguée.

Si cette double condition n’est pas réalisée, il faut insérer entre le générateur et la charge, un circuit d’adaptation (coupleur d’antenne ou boîte d’accord dans le cas de l’exemple) composé d’inductances et de capacités.
Cela peut être (mais il y a d’autres combinaisons possibles) un circuit en L composé d’une inductance dans la branche horizontale et d’une capacité dans la branche verticale.

PS: occupé à répondre, je n’avais pas vu le post de Stockfishh.

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nos posts se sont croisés ! Comme cela, il a deux explications avec des mots différents …

En plus, « bis repetita placent » (pas toujours)!

Je ne dois pas être doué en pédagogie :grinning:.

Je vais simplifier :

Dans mon circuit série R - L

Admettez vous que la puissance apparente se divise en une partie active dans la résistance et une partie réactive dans la bobine ?
image
(image prise sur le net)

Admettez vous que la variation du champ magnétique créé par la bobine est lié à la puissance réactive ?

Bonsoir,

Un petit retour au sujet initial.

Le premier site que j’ai consulté est connu du forum :
https://www.vintage-radio.com/repair-restore-information/valve_dropper-calcs.html

J’ai repris son exemple chiffré de la chute de tension. Il cherche a avoir 127 V 0.1 A pour le chauffage des filaments (résistance de 100 Ohms incluse).

Le circuit présente donc une résistance de 1270 Ohms. Son calcul propose un condensateur de 1,56µF.
Sauf erreur de ma part, avec cette valeur, il obtient bien les 127 V mais déphasés de 58°
V= 67 - j 107,7 —> manque de puissance pour le circuit filament.

Une bonne âme pour vérifier le résultat ?