Bonjour,
Pourquoi ne pas utiliser des peignes (déjà proposé par jean_marc) pour la répartition ?

Je les ai mises, pas très visibles sur la photo.
Simon
Sur les photos, j’ai l’impression que le neutre est distribué par une barrette en laiton et pas par un peigne.
Oui en effet, difficile de faire autrement. Les hauteurs sont différents. Les pontages sur les mêmes types de disjoncteurs sont fait avec de peignes.
Simon
Bonjour Simon,
Je ne suis pas électricien, mais électronicien. Il y a des gens ici plus compétents que moi dans ce domaine qui t’ont donné des conseils avisés, je préfère donc les laisser te donner leur avis…
Jeff03 le souligne comme moi : tes neutres sont distribués par des barrettes laiton. Si tu peux les éviter c’est mieux. Le peigne n’est pas obligatoire si toutes tes hauteurs ne sont pas identiques, mais essaie dans la mesure du possible de faire cuivre, et d’éviter le laiton. Tu as choisi de partir en fils multiples de 2.5mm² : ça ne correspond pas aux normes mais ça ne me choque pas. Avec un abonnement de 3 KVA du 2.5 mm² semble acceptable, mais plus gros c’est mieux pour le futur si tu passes en 6 KVA…
Bien cordialement
Les normes ont été
Puissance raccordée | Intensité | Section recommandée |
---|---|---|
2 300W | 10 A | 1,5 mm² |
3 680W | 16 A | 2,5 mm² |
5 750W | 25 A | 4 mm² |
7 360W | 32 A | 6 mm² |
9 200W | 40 A | 10 mm² |
Je n’ai pas d’appareils qui consomment plus de 16A. Je n’ai aucune opposition à mettre des fils dans le tableau en 4 mm² mais puisque le câblage de la maison est en 2,5 mm² j’ai utilisé ce que j’avais sous la main, mais je vais repartir les neutres comme tu as suggéré.
Je n’avais pas remarqué la courbe D sur un des disjoncteurs dont je ne vois pas l’utilité et je pense le changer pour une courbe C.
Simon
Bonjour Simon,
Les disjoncteurs divisionnaires sont des « magnéto-thermiques » : ils encaissent x fois le calibre pendant un certain temps (disjonction magnétique), et ensuite disjonctent au calibre (thermique). Ca permet d’accepter des appels de courants de certains appareils sans disjoncter ! Pour les moteurs qui ont un appel de courant énorme, on utilise des courbes spéciales, ça veut dire qu’ils encaissent plus au démarrage que des disjoncteurs standards :
« la grande différence entre le disjoncteur courbe D et C est la valeur de l’intensité que peut supporter le dispositif de protection pendant un laps de temps. Le disjoncteur courbe D supporte un seuil de déclenchement entre 10 et 14 fois l’intensité nominale alors que le disjoncteur courbe C peut couvrir 5 à 10 fois l’intensité nominale. »
Le câblage il faut comprendre le principe : tes divisionnaires qui font 16A maximum peuvent tout à fait être câblés en 2.5 mm² en aval et même en amont, mais si tu mets 2 disjoncteurs 16A en parallèle, il conviendrait de câbler en 5 mm² en amont pour alimenter les 2 disjoncteurs au maximum de leur courant !
dans ton cas, tu as un petit abonnement : en 6 KVA par exemple, il convient de câbler en 6 mm² en sortie du disjoncteur général. En triphasé en 9 KVa, 2.5 mm² suffisent pour le neutre et chaque phase, mais je préfère laisser les spécialistes donner leur avis la dessus…
Bonjour,
Un seul juge de paix : la norme C 15-100
C’est comme ça que je l’ai compris, par analogie avec fusibles lents et rapides.
Simon
A ce propos, il semblerait que la plupart de disjoncteurs de Simon soient aux normes industrielles et non pas à la norme bâtiment (NFC 15-100). Cela peut t-il poser problème dans le cas (non envisagé si j’ai bien compris) ou le consuel passerait ?
Je viens de vérifier auprès d’un collègue ex-Merlin Gerin qui me dit que la norme résidentielle est en général plus sévère que la norme industrielle du fait que les particuliers n’ont aucune connaissance en électricité. Par exemple, un particulier peut essayer de réarmer plusieurs fois de suite un disjoncteur qui aurait sauté sans rechercher la cause alors que pour un professionnel c’est une erreur ! Le disjoncteur résidentiel doit donc supporter ce genre de comportement et pas l’industriel. Ceci étant dit, les disjoncteurs marqués DT40 semblent être conformes aux 2 types de normes.
Bonsoir,
De plus, si les jonctions sont faites en 2.5, entre deux coupe circuits (quelconques : disjoncteur, porte fusible ou autres) calculez donc l’échauffement induit par un courant triple de la norme sur les quelques centimètres entre eux (pour la sécurité au feu)
Les normes sont faites uniquement pour les « professionnels » qui ne le font pas :
pros mais ignares ! ! !
La « sécurité » peut être obtenue sans les respecter.
J’ai eu le pb avec un gars de chez les consuels qui n’était pas d’accord sur une protection fusible lent « en verre de 500 mA Temporisé » pour un transformateur en 220 V ~ vers un 8 / 12 V = régulé et lui-même protégé par un 0.3 A Instantané° :
Résulat : Véritas l’a débouté au tribunal administratif et je lui ai fait payer le débours généré par le retard du chantier sur cette expertise …
bien réelle ! ! ! (il y a plus de 20 ans, c’est déjà longtemps)
.
.
Le vieux Tryphon
Bonjour Tryphon,
Bien sur qu’il est possible d’assurer la sécurité en dérogeant aux normes (pas toutes).
Pourquoi vouloir inventer une autre solution de que ce qui se fait usuellement et qui est conforme aux normes?
Que des ennuis à la clef à y gagner
Il faut être trés bon et tout savoir. (Ce qui me semble absolument impossible),
Malgré des années de pratique, je suis bien loin de tout savoir et j’en apprends encore).
Ne rien cacher aux organismes de contrôle et leur faire valider la solution alternative que l’on a mis en oeuvre avec toutes les justifications et notes de calcul.
Le jour ou il y aura un sinistre, il faut avoir envie de se coltiner des prises de tête, procès et une ribambelle d’expertises contradictoires,
Même si l’on à raison, rien ne dit quelle sera l’issue du procès.
A partir du moment ou la norme est claire et que c’est la solution la plus simple à mettre en oeuvre, je ne vois vraiment pas pourquoi il faudrait se lancer à faire autre chose.
Montrer que l’on se croit plus malin que les autres?
Dans le cas ou la norme est ambiguë, (ou pour les cas limites) il me semble toujours préférable, dés le debut du projet, de voir avec l’organisme de contrôle pour leur demander comment ils interprètent les textes et ce qu’ils recommandent par rapport à ce qu’il est possible de faire.
Après c’est simple il suffit de réaliser ce qu’ils ont proposé.
Maintenant pour la question de Simon pour son tableau, c’est qu’un simple tableau domestique, on ne peut plus banal, je ne vois vraiment aucune raison qui justifierait de vouloir faire autre chose que ce que préconise la NF C15-100 qui est respectée par tous ceux qui font correctement les choses (bricoleurs ou pros).
Mon tableau avance et j’ai pu corriger des erreurs grâce aux conseils des uns et des autres.
Erreur de disjoncteur par courant de fuite remplacé par disjoncteur divisionnaire classique.
Erreur d’un disjoncteur en courbe D remplacé par un de courbe C
Utilisation de fils 4 mm pour le neutre au lieu de 3 fils 2,5
Les disjoncteurs sont tous du Merlin Gerin Multi9.
Le disjoncteur différentiel principale est à 30 mA.
Au début je cherchait un coffret tout fait proche de mes besoins, neuf ou d’occasion. Le plus proche en dimensions pour mon tableau d’abonné j’ai pu avoir pour une poignée d’euros. Je ne comptait pas faire une économie dessus mais puisque j’ai eu des fins du mois difficiles dans ma vie, j’ai conservé un esprit de frugalité. Je considère que le tableau respecte la NF C15-100, ce qui est loin d’être le cas pour le câblage de la maison fait il y a 40 ans. Je vous donne un aperçu des prises dans la cuisine, circuits 110V et 230V. Européennes, Anglaises et US. Sur les prises US il y a des disjoncteurs par courant de fuite incorporés (GFCI).
Simon
Bonjour,
mais, dites, Simon, dans quel pays résidez vous et pourquoi ces prises hétéroclites ?
D’habitude, en france, et même sur des installations anciennes, pas aux normes, ou bricolées, on ne rencontre pas ça !?
sloup
bonjour,
peut être une maison de location qui recevait des étrangers
cela évite le fameux adaptateur dans les bagages
En fait j’ai double nationalité, Anglaise et Française et par le passé j’allais souvent aux USA. Donc j’ai accumulé un tas d’appareils d’origines diverses. Par exemple j’ai trouvé ce climatiseur pour $60 dans un vide grenier à une époque quand ils étaient peu disponibles en France. Je ne vous dis pas le transport de Boston à Toulouse, il pèse un âne mort.
Simon
Bonjour
Mais : n’est il pas préférable d’utiliser des adaptateurs de voyage (fusse t’il « pas aux normes » et « pour utilisation provisoire » , en général c’est écrit dessus ! Mais au moins la non conformité se limite a l’adaptateur lui même et l’acheteur de l’accessoire est informé ! du moins si il lit les instructions de cet accessoire )
Plutôt qu’une installation électrique complète pas aux normes, et faite de matériel hétérogène …Et son passage en tri (et peut être en tri 127/220V , au vu des prises !)
A mon sens (et j’ai le triphasé) un tableau électrique triphasé, dans une habitation domestique, ne se justifie réellement que si les lieux contiennent de nombreux moteurs ou autres récepteurs triphasés (compresseur, perceuse à colonne, scie circulaire, tour …)
Auquel cas, l’installation s’apparente a celle d’un atelier a usage industriel, greffée a une habitation a usage domestique et sur un réseau BT habituel, mais la norme NF C15-100 doit s’appliquer (avec les quelques particularités d’une installation triphasé et desservant des machines-outils …nécessité de distribuer les 3 phases, nécessité de protections adaptés, et de la prise en compte des courant de démarrage élevé des moteurs de ces machines )
Mais bon, l’initiateur ne semble pas avoir besoin de desservir de telles machines ?
sloup
Bonjour,
au vu du genre d’appareils, et de leur provenance, n’avez vous pas, outre une installation usine-à-gaz-èsque, quelque part dans votre cave, une groupe convertisseur rotatif …Avec soit une commutatrice, ou bien un groupe moteur à induction 220v 50Hz + alternateur 120V 60Hz, qui tourne et ronronne sur demande (avec les courroies ou la boite de vitesse adéquate et avec les contacteurs de commande et relais thermique de protection)
En effet, certains appareils de ces pays là nécessitent du 110-120V à 60Hz au lieu de 220-240v 50Hz ! Et , à l’échelle d’une installation de plusieurs kilowatts, je ne vois que le groupe rotatif pour faire la conversion, a la bonne fréquence, et de manière fiable !(les solutions à transfos ne changent pas la fréquence, et les solutions électroniques ne sont souvent pas fiables…Ou hors de prix ! )
sloup
C’est du délire