Encore LINKY, mais cette fois, sérieux!

Bonjour,
D’accord sur l’essentiel, sauf sur la disparition des sabotiers !
En Bretagne, du moins, il en existe encore et qui vivent bien de leur savoir-faire d’artisan, le sabot se portant encore, en ruralité et au jardin ! Leur soucis, trouver leur successeur, même si certains métiers manuels semblent redevenir attrayants pour des jeunes ! :wink:
DG

Salut Domi ! Oui, bien sûr il en reste quelques-uns, mais on est loin du nombre qu’il y avait jadis dans les campagnes. Dans l’Allier ou je résidais, il en reste quelques-uns, mais juste pour le folklore. Ce n’était qu’un exemple, bien sûr . Ce que je voulais dire, c’est que quand un métier disparait, il faut en faire un autre, ou alors se résigner de pointer à Pôle Emploi.

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J’avais bien compris, Joël, c’était juste une taquinerie !
Dommage, aussi pour les allumeurs de réverbères à gaz, les porteurs d’eau, les télégraphistes Chappe, … :wink:
Quant aux releveurs de compteurs électriques, le dernier que j’ai vu, ici, ce fut un jeune avec qui j’évoquais sa perte d’emploi, suite à la pose des Linky. Il m’a alors répondu qu’il était déjà orienté vers un autre poste qui lui convenait beaucoup mieux ! :wink:
DG

En ce qui concerne les relevés des compteurs classiques, cela fait un moment qu’il n’y en avait qu’un ou deux par an, les facturations intermédiaires étant basées sur des estimations.
Ce qui veut dire que des releveurs il n’y en avait plus tellement …
Au moins avec Linky on a des vraies factures, pas des estimations plus ou moins exactes.

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Hum…

On l’a assez dit : de nos jours, on doit changer de métier au moins deux à trois fois dans sa vie professionnelle. Les choses vont vite, la technique avance à grands pas. Les choses bougent.En mieux ou en pire, j’en sais rien.Mais les faits sont là, et ceux qui ne pourront ( ou voudront ) pas prendre le train, resteront à quai. C’est comme ça.

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Salut,

J’ai aussi dû changé de secteur d’activité, d’emploi, parfois en moins bien, parfois en mieux.

Le souci reste que l’on supprime toujours plus d’emplois pour toujours plus de profits pour quelques-uns. Tant que cela n’arrive qu’aux autres, n’est-ce pas, c’est pas bien grave. Et puis, s’ils ne trouvent plus de boulot, c’est parce qu’ils sont fainéants ou dieu sait quoi

Oui, j’en ai connus beaucoup qui disaient cela jusqu’au jour où ce fut leur tour avec les fallacieux prétextes de l’âge, de la rentabilité, de la flexibilité et je passe sur les multiples raisons inventées pour mieux justifier leur mise à l’écart du monde du travail.

Là, bizarrement, ce n’était plus « juste » ce qui leur arrivait alors qu’auparavant ils trouvaient cela « normal », qu’il fallait savoir s’adapter, qu’il y avait plein de boulot que les jeunes ne voulaient pas prendre et qu’eux, soudain, ne veulent pas à leur tour !

Il y en a même, en « haut » qui donnent des leçons aux petites gens alors qu’eux ont du boulot par copinage, relations, même si ce « travail » ne justifie que rarement le salaire qui va avec.

Il y en a qui cumulent tellement d’emplois (soi-disant non rémunérés, pour la plupart) qu’on se demande quand c’est qu’ils mangent, se lavent, dorment, etc !

Une personne au chômage ou, pire, RSA, est une personne qui ne cotise plus assez pour assumer sa retraite, qui consommera beaucoup moins donc ne participera plus aussi bien à l’économie du pays. Et c’est un effet boule de neige.

Ceux qui voulaient faire construire ne le feront pas, ils ne permettront pas l’embauche de maçons, d’électriciens et j’en passe. L’employeur, à force de perdre des chantiers finira par mettre la clé sous la porte, les machines dont il aurait eu besoin ne seront pas achetées et j’en passe.

Le résultat ? C’est tout le pays qui en souffre. Sauf, bien sûr, nos coûteux décideurs, nos « économistes dont » la seule force c’est de nous dire comment ils auraient géré la crise comme ci, comme ça… une fois qu’elle est passée, bien entendu, les donneurs de leçons (t’as qu’à traverser la rue !)…

Et, pendant ce temps, dans d’autres pays, les gens triment et parfois crèvent des conditions de travail indignent et avec un salaire de misère.

C’est ce que nous voulons pour nos descendants ?

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Toujours l’éternel baratin qu’on entend depuis des décennies ! Avec, en toile de fond, le salaud de patron avec son costard, son haut de forme et son cigare, prêt à taper sur le pauvre quidam qui n’arrive pas à boucler ses fins de mois.
Mais, pour en revenir à l’objet de ce débat, qui imaginerait le patron d’EDF se dire, le matin en se levant : " Tiens, aujourd’hui, on va fabriquer un nouveau compteur électrique, qui va nous permettre de virer 150 ou 200 gars qui font les relevés.Et, comme ça, on va s’en mettre plein les poches." C’est d’un drôle !!

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La pose des nouveaux compteurs communiquant obéit à une modernisation logique.
La suppression des emplois de releveur est malheureusement une conséquence, mais ce procédé touche un tas de professions, les caissières de supermarché, les pompistes et bien d’autres sont dans le même cas.
Nous allons arriver dans un monde où il faudra partager le travail pour employer tout le monde, il y a longtemps que je le prédis.
Cdt,
Gerard

Bonjour,

Augmentation du prix de l’électricité de +1,61% au 1er février 2021

On dit merci qui ??

Et les jours rouge en télétravail pour ceux qui sont en tempo/EJP, on dit merci qui ?

Bonjour,
Le travail ne se partage pas, il se crée !
Les utopistes démagogiques des 35h prétendaient le partager, résultat, le chômage a continué de progresser et les délocalisations ont accéléré ! :weary:
Pour le créer, il faut innover et pour ça encourager l’esprit d’entreprise, investir dans la recherche fondamentale et former jeunes et moins jeunes ! Encore beaucoup à faire !
DG

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C’est certain. Mais tant qu’on voudra le beurre et l’argent du beurre, ça sera hélas comme ça. Et quand je vois les dissensions qui se créent en ce qui concerne les problémes actuels, je me dis qu’on n’est pas sortis de l’auberge.

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Entièrement d’accord, la masse de travail vendable est presque infinie à condition d’être capable de comprendre les besoins des clients et d’être prêt à faire ce que le client souhaite.

Entreprendre, ne veut pas forcement dire vouloir un devenir « vilain » patron du CAC 40 , mais simplement être à l’écoute du marché, servir ses clients et en vivre décemment.

SI l’on regarde les besoins, Il y a de la place pour un nombre considérable de petites entreprises.

Pourquoi est-il aussi difficile de trouver un artisan convenable pour faire les travaux que l’on souhaite?

Il y a une masse de travaux qui ne sont pas réalisés, car les clients ont peur et préfèrent temporiser.

Une formation professionnelle qui est complètement à la ramasse, plus des trois quart des jeunes qui préparent un bac pro n’exerceront jamais dans le métier correspondant à leur formation.
(Pour les domaines que je connais: électricité/électrotechnique, mécanique auto et maintenance industrielle)

Pourquoi les jeunes ont-ils été mis dans ces formations? Pour des tas de mauvaises raisons probablement, mais ce n’est pas trop le soucis. Ce qui est le plus problématique à mon avis, c’est que l’enseignement, tel qu’il est organisé ne leur donne pas l’envie d’exercer dans le métier de leur filière et n’arrive pas à développer pas leur curiosité technique et scientifique.

Il ne faut pas vouloir faire comme l’on a toujours fait, mais regarder devant, inventer le futur et avancer.

Les plans de relances de l’apprentissage et de l’alternance? Une fumisterie, car cela ne donne pas de bonnes bases scientifiques permettant de progresser ensuite tout au long de sa carrière.
Cela permets de former des exécutants de base, mais pas de progresser ensuite.

à l’endroit ou j’habite, le nombre d’artisans a été divisé par 3 ou 4, ces 30 dernières années. Pourtant il y a du travail, mais cela est trop compliqué et beaucoup de jeunes n’ont pas envie de gérer une entreprise.

Recherche et universités en France?
Cherchez un poste de doctorant dans un laboratoire et vous verrez pourquoi les jeunes qui sont curieux partent dans des universités à l’étranger et y restent.

Dans les entreprises : Presque plus de recherche fondamentale, un peu de recherche appliquée mais c’est tout, à vouloir le profit à court terme, les entreprises ne prennent pas dépenser et prendre le risque de gagner au long terme et à terme c’est leur mort assurée.

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modernisation oui pour prélever des taxes ça c’est sur et c’est le but du compteur communicant.
La loi est déjà passée modifiant la taxe TIPP ( produit pétroliers) en TICPE ( consommation de produits énergétiques)
les recharges a 3 sous des voitures électriques et les chauffage par pompe a chaleur tout cela rentre aisément dans la taxe sur les produits énergétiques : électricité comprise …

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Pas d’accord sur ce point, Rémy. EDF n’a pas besoin de nouveaux compteurs pour ajouter des taxes. La facture est suffisamment illisible pour ajouter une taxe de ceci ou une taxe de cela. D’ailleurs, il y en a déja beaucoup. Personne n’y comprend rien.

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Excellente analyse, comme d’hab, Guy. L’exemple desChantiers de l’Atlantique qui embauche à tour de bras pour honorer les commandes de bateaux. Des chaudronniers-soudeurs impossible à trouver, malgré de trés bons salaires et des avantages dont beaucoup aimeraient bénéficier.
Je suis assez sidéré par les avantages énumérés. A la limite, certains vont vouloir s’embaucher uniquement pour ça. Je rigole…parce que malgré ça, ils ne trouvent personne .

D ’ autant que depuis de nombreuses années , le relevé des compteurs était sous traité et non plus effectué par des salariés d’ EDF !

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Dans d’ autres pays européens , comme la Hollande , les compteurs communicants sont en service depuis le tout début des années 1990 , via le câble des réseaux de télé distribution!

J’ avais déjà été proposer ce système ** en 1994 ( je travaillais avec la boite hollandaise - DATA Câble - qui avait conçu le système ) à la filiale d’ EDF qui s’ était lancée dans la construction et la gestion de réseaux de Télévision par câble début des années 1990 , et je n’ avais pas été écouté !

** j’ ai peut être encore une doc au sous sol !

Je connais un jeune est en formation soudure et il fait un complément soudure alliages légers,
Il est certain d’avoir une embauche à sa sortie de formation, Les entreprises viennent se présenter avec leurs avantages avant la fin des formation pour recruter.

Le naval est spécial, c’est un métier demandant un apprentissage assez long pour en avoir la maitrise, très dur physiquement, avec les gros risque liés aux charges lourdes.
Bien payé mais physiquement tu dérouille.