J’ai profité du VS 665 Euro HIFI pendant plusieurs années. Il avait enfin l’avantage d’être entièrement compatible avec Canal+. Comme souvent à cette époque, un défaut notable : si la télécommande tombait en panne, il devenait impossible de programmer un enregistrement, c’était malheureusement la norme. L’appareil intégrait deux platines principales, très accessibles, ce qui facilitait grandement les réparations. J’ai du en commander deux, le premier avait le même poids, mais c’était un parpaing à l’intérieur.
Je l’ai ensuite remplacé par le GV 466 Euro HIFI Nicam, qui présentait un petit bug à sa sortie : une EPROM programmée un peu trop rapidement provoquait, dans certaines conditions, une absence de son durant les premières minutes d’un enregistrement (en NICAM si j’ai bonne mémoire). Heureusement, le problème a été rapidement corrigé. Le VS 665 exploitait le mécanisme MVS V de Matsushita, avec un moteur supplémentaire qui rendait la recherche visuelle arrière nettement plus réactive. Je lui trouvais toutefois un contraste légèrement moins marqué que sur le VS 545 Euro HIFI.
Quant au GV 466 (mon dernier VHS HIFI construit par Grundig pour la partie electronique), il marquait le début d’une époque difficile : celle où les ingénieurs allemands spécialisés dans les magnétoscopes ont été remerciés. Tu ne trouveras pas de schéma officiel pour cette raison (fin 1995). Son module principal, entièrement en CMS, était un vrai cauchemar à dépanner, truffé de BC 858B aussi fiables qu’une Trabant un soir de pluie. Ce modèle bénéficiait néanmoins de l’excellente mécanique Turbo Drive, qui, malgré quelques erreurs de jeunesse, fonctionne toujours aujourd’hui. Un magnétoscope que je regrette, tant pour ses fonctionnalités que pour sa praticité et sa rapidité d’exécution mécanique.
Pour en revenir à ton VS 400, comme l’alimentation tournait autour des deux circuits intégrés cités dans mon texte précédent, c’était la première chose à remplacer, avec certaines capas et quelques transistors de commutation, avant d’incriminer d’autres modules, notamment la commande des moteurs. Ce VHS était également très accessible en matière de maintenance.
Il faut reconnaître à Grundig la qualité de ses télécommandes LCD pour magnétoscopes VHS, toujours bien conçues… à une exception près que je ne nommerai pas, par pure charité chrétienne. Il suffisait d’oublier de glisser un petit carton entre une pile et un composant qui dépassait, et la télécommande devenait inutilisable aléatoirement. Elle n’a d’ailleurs jamais été modifiée.
Nostalgie.
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