Grundig tv vintage

Bonjour à tous,

je viens de faire un résumé posthume de l’alim maudite à base de TDA 3640 pour ceux qui se sont cassés les dents dessus. Ca allait du CUC 2400a au 3500…

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Je crois me rappeler qu’Océanic avait sorti la même … :thinking:
je vais rechercher…

Plus sympa, voila l’alim tres connue montée sur le CUC 6000 à base de TDA 4605/3 à BUZ 90 (SIPMOS) que je peux dépanner les yeux bandés. Elle remplace le TDA 4600 avec BU 208 classique des excellents CUC A et CUC C. Nostalgie

Le site vient d’etre complété sur beaucoup de rubriques. il est conseillé de vider le cache de votre navigateur avant de le consulter. J’ai rajouté le principe du balayage à thyristors,

à transistor.

… Des infos sur les CUC 3000
https://windows7passion.fr/1986-1987-1988-1989.html

4000,
https://windows7passion.fr/1990.html

5000…
https://windows7passion.fr/1991-1992.html

Freins de faisceau SB et SSB Grundig

Ne serait-ce pas plutôt de la « grundigolâtrie » ? :wink:

Je me souviens qu’un collègue de Portenseigne en région parisienne Nord (sur une hauteur) arrivait à capter presque régulièrement RTL UHF canal 21.

Je ne sais pas, va falloir que je demande à mon toubib :smile:
j’ai du tomber dedans petit!!!

Je continue dans mes révisons:pour les néophytes curieux sur mon site :grinning:

Dans les années 80 où le 819 lignes était abandonné, un téléviseur devait reconstituer en 625 lignes, une image formée de 2 trames (= deux demi-images). Soit une demi-image avec que de lignes impaires (1, 3, 5…) puis ensuite une autre demi-image avec que des lignes paires (2, 4, 6…). Elles étaient entrelacées à la réception pour donner l’illusion d’une image complète. Les étages de puissance ligne et trame ne balayaient donc qu’une demi-image à la fois. Le téléviseur devait reproduire 50 demi-images/seconde, soit 25 images complètes/seconde pour le confort de l’œil humain.

La fréquence verticale de 50Hz, encore appelée fréquence trame, était choisie pour ne pas interférer avec l’éclairage de notre habitation 50Hz EDF et ne pas provoquer les phénomènes visuels de scintillements ou de battements perceptibles par l’œil humain.
L’écran classique de l’époque était de format 4/3.
On partait toujours du principe qu’un oscillateur unique était nécessaire afin de générer la fréquence ligne et par division la fréquence trame. Une demi-image balayée ou trame**:** 625 / 2 = 312.5 lignes**.**

Le spot balayait l’écran verticalement en (aller et retour pour revenir au même endroit): T = 1 / F soit 1/50 = 20 ms.

Le temps de retour trame était de ~ 10% soit 18ms aller et 2ms retour.

Pendant ce temps, 30 lignes de 64us ne servaient pas à la reproduction de l’image (dépourvues d’infos vidéo).

La durée d’une ligne complète était de T = 1 / F soit 0.020 / 312.5 = 64us.

Le temps de retour ligne était de ~ 18% soit 52us aller et 12us retour.

312.5 lignes - 30 lignes sans vidéo = 282.5 lignes pour une demi-image soit le double pour une image complète = 565 lignes, qui en étaient réellement ~ 560 lignes de par la pondération du format 4/3 choisi.
La fréquence ligne encore appelée fréquence horizontale correspondait à F = 1 / t soit 1 / 0.000064 = 15625Hz**.**

Ce qui donnait pour le format de l’époque (560 x 4) / 3 = 746 points pour une image complète visible soit pour une demi-image ou trame**:** 746 / 2 = 373 points pendant un balayage trame. Le signal vidéo utile qui passait du blanc au noir pendant 64us – 12us pour le retour du spot en fin de ligne = 52us. Donc une période de 52us / 373 points = 0.139410us d’où une fréquence théorique pour la bande passante de 1 / 0.139410 = 7.17Mhz. En réalité avec le coefficient en 625 lignes, la bande passante vidéo était de 6Mhz.
Détail du top trame: Il durait 2.5 lignes ~ 160us. Il fallait le préparer à l’extinction du spot lors du retour par un blancking avant, pendant le top trame et 2.5 lignes après où toutes les infos étaient découpées à la double fréquence ligne. Chaque trame se terminait soit par une ligne entière, soit par une demi-ligne. On agissait ainsi comme un reset sur les circuits d’extraction du top trame, réduisant les risques d’instabilité en présence de parasites dans la zone critique de détection du top trame.

Je vous épargne la grosse prise de tête du procédé couleur SECAM. Il faut juste savoir que des 3 couleurs fondamentales, seuls le rouge et le bleu avec la luminance étaient transmises par l’émetteur qui, par soustraction, retard, permutation et matriçage dans la chroma du TV, finissait par obtenir le vert. L’émission séquentielle (R-Y) et (B-Y) étaient modulés en fréquence et le signal FM passait par un filtre centré sur 4.285Mhz. La porteuse (R-Y) était de 4.406Mhz et (B-Y) de 4.250Mhz. L’identification du signal chroma a existé via deux procédés:

Trame**:** Signaux en forme de bouteilles présents sur les lignes 7 à 15 abandonnés par Grundig depuis le début des années 80.

Ligne**:** Signaux présents sur le palier arrière du top de synchro ligne toujours à la fréquence 4.406Mhz pour (R-Y) et ensuite 4.250Mhz pour (B-Y). Cette salve comportait deux informations. La fréquence comme signal d’Identification et l’absence de salve pour indiquer au portier une image en noir et blanc.

L’extraction de l’information couleur se faisait par le circuit cloche.

En cas d’image en noir et blanc, PAL, NTSC, ou signal dégradé, le portier servait à bloquert la chroma SECAM.

Le permutateur SECAM (double aiguillage pour B-Y et R-Y) devait être au bon moment, en permanence, et dans le bon sens, verrouillé par la salve de fréquence à 4.250Mhz via le circuit d’Identification. Le top ligne n’étant pas suffisant pour synchroniser l’ensemble.

Encore un détail. Trois limites étaient fixées sur le tube cathodique. Le niveau du blanc ou blanc maxi et le niveau du noir qui devait être visible en fonction du réglage de la lumière. Au-delà, c’était la coupure tube ou point d’extinction, encore appelée cut off.

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Un peu compliqué et fouillis cette explication il me semble, plus simplement :

On a choisi de transmettre 25 images par seconde, une valeur proche de celle du cinéma.

Cependant à cette fréquence de balayage on aurait un effet de papillotement désagréable de l’image la persistance du phosphore de l’écran n’étant pas suffisante.

Cela a été résolu en analysant deux fois l’image avec 312 lignes au lieu d’une fois 625 lignes, donc on analyse transmet et reçoit sur l’écran une première fois les lignes impaires puis avec un décalage d’une demi-ligne c’est lau tour des lignes paires qui viennent s’intercaler ou s’entrelasser à l’écran entre les lignes impaires précédemment transmises.

Comme une image complète est transmise en deux balayages trame on dit que l’on a deux « demi-images » mais en réalité c’est deux fois une image complète de 312 lignes, ce qui est en deux « demi » c’est le contenu d’image transmis à la suite.

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Pas tout a fait, pour garantir la compatibilité de réception des signaux couleurs avec un téléviseur noir-blanc l’affaiblissement des signaux couleurs a été nécessaire pour diminuer l’effet de moiré sur le téléviseur noir-blanc.

Cet affaiblissement est normalisé selon la courbe d’un filtre dit « anti-cloche » en forme de cloche inversée en sortie du codeur SECAM.

À la réception dans le téléviseur couleurs il est nécessaire pour retrouver une amplitude constante et linéaire en fréquence des signaux couleurs de passer ceux-ci à l’entrée du décodeur SECAM dans un filtre inverse de celui du codeur, un filtre dit « cloche » de la forme de la courbe-réponse amplitude fréquence de ce filtre.

Bonsoir
Et tu peux illustrer avec un texte

Mais il serait bon
du 819 lignes mais
de préciser que c’était
avec des fréquences
la même chose du temps
lignes différentes (20475 Hz)

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En fair c’etait pour illustrer en quelque sorte le debut de l’aventure Grundig pour ceux qui n’ont aucune connaissance.et veulent quand même comprendre un minimum. Si je devais approfondir, je vais encore y passer un temps fou. :grinning:

Après avoir exhumé pas mal de notes techniques internes de feu Grundig Allemagne antérieures à l’an 2000 pour ne pas en dire que du bien…
Vos remarques à tous sont toujours très intéressantes. C’est pour quand votre site ou bouquin sur la télévision cathodique???

Ben oui, mais justement s’ils n’ont aucune connaissance, il faut détailler pour qu’ils comprennent…et avec le SECAM, tu n’es pas sorti de l’auberge :smile: :laughing:

et bien Jacques, la pédagogie et moi…

Apres m’etre tapé, le balayage à 2 thyristors puis a transistor et l’alim à phase bloquée, j’ai mal aux cheveux…sans oublier le prologic et le 100Hz… :smiley:

je ne prefere pas aborder ce qui est anterieur à 1983 donc j’abandonne le 819 lignes. :slightly_smiling_face:

Les gars sérieusement, votre site vous le faites quand??? Je vous préviens :stuck_out_tongue_winking_eye:, ça rend fou
vous êtes la mémoire vivante du cathodique

Oui, mais avec la façon dont tu le présentes, …

…ça donne l’impression que le balayage entrelacé est né avec le 625 lignes suite à l’abandon du 819 lignes.
Enfin, ce n’est que mon avis…

Mais faire un site comme tu l’as fait, je ne m’en sens pas capable et n’aurais pas le temps de le faire, déjà bien occupé par les courses, la cuisine, le ménage, le jardin, mon chat, les forums et le bulletin municipal de ma commune, plus les impondérables et aides aux ami(e)s…
Retraité, c’est un boulot à temps complet :rofl:

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Dernier ajout sur le site grundig passion pour les néophytes curieux en haut de page

https://windows7passion.fr/1983-1984-1985.html

Bonne nuit

Bonjour Tontonve,

Oui, comme évoqué pas mal d’erreurs ou imprécisions dans ton exposé du 13/08…

Le 819 lignes et 625 lignes étaient basés sur le même principe du balayage entrelaçé 50Hz, sauf la forme des signaux pendant les retours trame.

Pour la couleur tu devrais peut-être simplement dire qu’on devait garantir compatibilité N&B <> couleur (téléviseurs + programmes), donc que la couleur est un signal ajouté dans le signal N&B.

On a 3 infos à transmettre (R,V,B). L’image N&B est déjà une info, reste à en transmettre deux. Le signal le + présent dans une image est le vert, très présent dans l’image N&B appelée Y (luminance), donc on transmet les signaux les moins présents, et sous forme de différences R-Y et B-Y pour que leur amplitude donc leur perturbation du signal Y soit la plus faible possible (en PAL et NTSC). En Secam III hélas, le choix malheureux de la FM fait que la perturbation est maximum tout le temps ! Le Secam IV qui n’a jamais été exploité répondait à ce problème avec la AM.

On transmet ces 2 infos sur 1 sous porteuse intégrée au signal Y (2 pour le Secam). Le codage Secam, pal ou NTSC est la méthode choisie pour transmettre ces 2 infos sur 1 sous porteuse : codage amplitude + phase dans NTSC et PAL, codage temporel dans SECAM…

Bien cordialement