Salut J M
J’ai essayé d’être le plus succinct possible cette fois pour en début de chapitre 1983, permettre aux lecteurs d’avoir sous la main quelques rappels. Je me dis qu’être trop prolixe les ferait fuir. Je dois en même temps être rédacteur, journaliste, webmaster , hébergeur et accessoirement relecteur de mes bêtises…. Et ça fait beaucoup pour un seul petit cerveau. Il y a un moment, où je ne peux même plus me relire!!! Mais les retours des francophones du monde entier me font chaud au coeur. J’ai même des adeptes de Grundig en Afrique.
« rester en phase avec la source cinéma 50 i/s » : non, le cinéma c’était 24 i/s pour le cinéma parlant, et jusqu’à la fin du cinéma argentique ! La TV c’est 25 i/s séparées en 2 demi-trames à 50 Hz, d’où une légère différence de vitesse et de son dans le télécinéma… C’est être en phase avec le secteur, mais pas pour être en phase avec l’éclairage à mon avis, vu l’inertie des lampes incandescence (pas vrai pour les tubes fluo). C’est plustôt éviter des ondulations de l’image dues au rayonnement du transfo alimentation du TV (d’après "la TV couleur c’est presque simple). Je reconnais que le terme en phase n’est pas bien choisi, mais vois-tu, je saturais. Ce n’est pas utilisé en terme électrotechnique bien sûr, mais de manière plus généraliste. Sinon je perds la majorité de mes lecteurs des le début… déjà réussir à mettre en forme mes idées en y incorporant les vôtres ici, c’est pas gagné pour moi….
Aux USA avec le 60Hz TV, cétait plus compliqué de diffuser des films à la TV : il fallait doubler 6 images/seconde sur les 24 !!!
« On partait toujours du principe qu’un oscillateur unique était nécessaire afin de générer la fréquence ligne et par division la fréquence trame » : jamais vu ça sur les TV, enfin ceux de mon époque : il y avait 2 oscillateurs indépendants synchronisés par les signaux trame et ligne du signal vidéo (exemple la ECL82 oscillateur blocking trame sur vieux TV Océanic). Sur les TV plus récents je ne sais pas ?
Je ne le précise pas, mais par exemple le TDA 2579 de chez Philips très utilisé par Grundig avait cette fonction. Et ca se généralisera ensuite quand il n’y aura plus accès ni au portier, ni a la cloche, ni a quoi que ce soit lorsque les IC « 2.0 » Philips allaient tout numériser comme le TDA 9160 ou 8376 pour un résultat parfait. Avec cette panne chronique que lorsque l’image défilait en trame sans réglage possible sur un 2579**, son compteur interne n’était pas** accessible même via une capa**, il fallait changer le TDA.** Tu es beaucoup plus cartésien que moi JM!
Si ça avait eu une division, il n’aurait pas été possible de synchoniser indépendament la trame et la ligne sur le TV.
« La malédiction de l’étage trame » : voir dans les livres du SCART l’ingénieux petit système de balayage trame Thomson Brandt à petit thyristor unique et rendement époustouflant : c’est un ampli vertical en classe D, dont l’oscillateur est la BDT lignes. Pas besoin de HiFi, donc 1 thyristor fait l’affaire… Ca, les déflecteurs qui faisaient fondre le col du tube, c’était impressionnant quand tu ne t’y attendais pas!!! :-). Je ne peux détailler que ce qui concerne Grundig sinon je ne vais pas m’en sortir en fait.
Pour la couleur : tu pourrais ajouter pour être complet : on aurait pu transmettre 2 sous porteuses chroma à grande bande passante 6.5 MHz chacune en dehors de la luminance (comme la stéréo en radio FM). Cependant, ça s’avère inutile. En effet, en plus de multiplierpar 3 la bande passante vidéo, il s’avère que dans l’oeil humain les cellules sensibles à la couleur sont en bien moins grand nombre que les cellules sensibles à la luminance. Une chroma à bande passante réduite donne une image couleur tout à fait convenable. J’aime l’analogie du livre « La TV couleur c’est presque simple » : c’est comme dans les dessins à colorier pour les enfants : une image N&B avec un gros trait noir, et le gosse gribouille à la va-vite ses couleurs en débordant des contours noirs, et pourtant c’est acceptable !
Je n’ai pas voulu cette fois être trop exhaustif pour ne pas être rébarbatif avec le SECAM III. Ce n’est pas le but de cette page en fait. C’est juste un rappel très générique de l’ensemble. Je le trouve d’ailleurs déjà beaucoup trop complexe. Ce sont les avis que j’ai de ma propre famille et amis…. Il est vrai que depuis que je dépannais en 1983, les chromas allaient avoir tendance à ne plus se dépanner en moins de 10 ans.
Pour le Secam III : il y a bien 2 sous-porteuses, mais c’est ambigu de le dire comme ça : en effet on pourrait croire qu’on pourrait transmettre simultanément R-Y et B-Y sur chaque sous-porteuse et sumultanément, or elles sont tellement proches que ce n’est pas possible, d’où la transmission séquentielle… A partir du moment ou des le départ, j’ai précisé Secam à décodage séquentiel, pour moi c’était logique … je n’ai pas voulu y passer une enième nuit blanche a rédiger un truc que personne ne lirait comprends tu. ****Il faut séduire la majorité, le plus grand nombre.**Et d’ailleurs, Henri-Louis du forum avait raison de me dire d’espacer mes textes pour les faire respirer. Je n’ai que des retours positifs depuis. **
****On ne peut pas transmettre simultanément sous 2 sous-porteuses dédiées : on réduirait trop la bande passante luminance !
Bien cordialement…
Mais c’est sympa de penser à moi et de me prévenir quand je dis une connerie. Vu mon cerveau liquide, ca risque d’être de plus en plus fréquent.. **
En fait, je préfère exhumer les anciennes pannes cachées et tordues de chez Grundig. J’en ai rajouté des dizaines sur tout le site.
Bon lundi
herve