Grundig tv vintage

Une curieuse manière de cacher son incompétence !
Thomson est le seul fabricant à ma connaissance qui a fait un retour en arrière vers le balayage à tubes après un passage catastrophique au balayage à semi-conducteurs (thyristors il me semble).

oui le « fameux » calamiteux CAB10 à thyristors, et Thomson a adapté le B8 au 110° (châssis D8) avec EL509 , EY500 et tripleur avant de sortir le châssis D11, toujours à thyristors mais bien plus fiable :slight_smile:

et ils y croyaient au balayage à thyristors car ils avaient obtenu un brevet EP0014108A1 - Circuit de balayage-ligne pour récepteur de télévision - Google Patents

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Le balayage à thyristor a été abandonné avec les châssis B12 et D12 à transistors en 1979

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Je ne sais pas ce qu’il y avait dans ce brevet mais RCA faisait des TV à thyristors (fiables !) bien avant.
J’avais récupéré un TV NTSC RCA à thyristors et tube PIL de 1973, je l’ai adapté au SECAM français (en remplaçant la HF/FI par une platine de TVC5 et la video/chroma par une platine LME à TCA640/650/660).
Plus un autotransfo pour l’adapter au secteur 220V et « roule ma poule ».
Il a fonctionné plus de 10 ans sans problème.

quelque fois une toute petite modif et le brevet est obtenu

En tous cas, Thomson n’était pas le seul à utilisre le balayage à thyristors: Océanic avai sorti les siens

Grundig l’a utilisé également… C’était quand même bien compliqué : un thyristor aller, un thyristor retour (blocage), une capa MKP traversée par des courants de folie…

Le vrai problème, à mon avis, c’est que La radiotechnique pouvait s’appuyer sur les composants développés par le groupe Philips (BU108 et BU126), alors que les autres n’avaient que les EL 519 à leur disposition et les yeux pour pleurer…

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Salut David,

Les alimentations à monotransfo de la première génération ont subi de nombreuses modifications. Elles n’étaient pas particulièrement complexes à réparer, mais plutôt laborieuses. Il était nécessaire de suivre les spécifications du fabricant et de rendre un téléviseur opérationnel en suivant les instructions souvent internes. J’y étais tenu par contrat. C’était un véritable wagon de modifications pitoyables.

La première génération pouvait être identifiée par la présence du TDA 3640 V2, puis du TDA 3640 S1, où les composants externes R656 et 657 + D636 étaient déjà intégrés dans le circuit intégré. Parmi les changements apportés lors de la deuxième génération, le condensateur C667 de 100nF dans le primaire fut remplacé par un condensateur 2.2uF 450V, dont la fiabilité était plutôt douteuse. Il avait tendance à devenir « sec » fréquemment.

Le condensateur le plus fragile dans l’alimentation était sans conteste C647, généralement de 220uF 16V, qui jouait un rôle essentiel sur la pin 2 du TDA 364x. Sa charge était nécessaire pour démarrer l’alimentation dès 10V à ses bornes, et il avait également tendance à se « dessécher ».

Si l’on prend en compte le potentiomètre de réglage métallique de l’alimentation (+C) mal serti R637, le support fusible qui avait aussi tendance à se dessertir, le mica qui se fendait sous le BU ligne, le condensateur C657 de 4.7nF, normalement précis à 2%, pour l’oscillateur interne de l’alimentation, qui n’était pas toujours à la hauteur avec des sifflements (l’alimentation tournait à 15350 Hz en mode veille avant de se verrouiller sur la fréquence de balayage ligne), et le monotransfo qui présentait une faiblesse sur ses broches N, M, voire K en fin de vie (500F pour le client final hors M/O et déplacement). Sans oublier toutes les soudures à refaire bien sûr ! Ca commence par faire beaucoup pour un seul homme quand même.

L’oscilloscope était obligatoire dans bien des cas, le changement de certains condensateurs « au visuel » était plus que risqué ici.

De plus, il y avait le problème de la self L514 qui provoquait un amorçage parce que trop proche de R517 dans le balayage ligne en 110°. Il était également fréquent que cette self soit câblée de manière peu conventionnelle et provoquait des arcs en interne. Il fallait la trouver cette panne vicieuse. Et il y avait là deux écoles, ceux qui changeaient la self et ceux qui la supprimaient.

Lorsqu’il a été nécessaire de passer du TDA 3640 S1 au TDA 3645, l’intervention impliquait, dans le meilleur des cas, le remplacement d’au moins 10 à 15 composants dans le primaire de l’alimentation.

Les transistors d’alim fortement préconisés étaient le BUT 56A en 90° et BUT 76A en 110°.

On n’a jamais connu ça sur aucune autre alim Grundig. Et cette triste histoire aura perduré de 1986 à 1989 quand même…

Quant au jumbo, je pense que tu devais parler de l’IC de traitement audio MC 144130 Motorola ou du TDA 6200 Siemens de triste mémoire.

Au moins, cela démontre que je n’ai pas de rancune envers Grundig :wink:

Bonjour à tous,

Le département « Formations » Grundig de l’époque, initié par Bernard Lefort, proposait un condensé très didactique couvrant les généralités, les modules, les télécommandes, les codes de service, les pannes et l’entretien des magnétoscopes VHS Grundig. Cette formation abordait la gamme du VS 180 au VS 200 de 1984, jusqu’aux séries VS 3XX, VS 4XX, VS 5XX, VS 6XX, VS 700, et enfin VS 8XX de 1992. Je viens de finir de tout scanner. Pour y accéder, veuillez visiter la page « Formations » après m’avoir sollicité pour obtenir gratuitement le code d’accès via mon formulaire.

Bonne lecture :slightly_smiling_face:

Bravo, quel travail superbe…

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Merkiiii

Bonjour bonsoir, je met de côté la SuperColor C 3404 FR, car j’ai peut être l’occasion de prendre la 6012 FR que j’ai loupe ya quelques mois. Je me posais juste une question, comment configurer les cannaux de chaîne sur ce modèle ? Car contrairement a la C3404, je n’ai pas vu de panneau a l’avant, et je n’avais pas eu le temps de tester la télécommande.

PS : je voulais aussi savoir si ce châssis présentait quelques faiblesse comme le CUC C merci :grin:

Bonsoir,

Je suppose que tu fais référence au modèle 6012 FR de 1976 équipé de thyristors. Ma carrière a débuté en 1983 avec le CUC A, donc je ne suis pas familiarisé du tout avec le châssis que tu mentionnes, désolé. Cependant, la réputation quelque peu controversée des châssis à thyristors me pousse à te suggérer un TV avec balayage à transistor, à partir du CUC A de 1981.
Bonne soirée

RVB

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De plus, si on parle bien de la version « 1976 », il ne doit pas y avoir de peritel. Sans oublier que le tube a encore des réglages de convergence. A éviter.

bonne soirée

RVB

Ah, ça m’a refroidi quelques peu en effet… Quel est le soucis avec les thyristors ? Je suis pas connaisseur du tout

Ce que je cherche surtout c’est une télé un peu comme le KV-1220 ou KV-1221 de Sony, même si je sais que ce Grundig 6012 ne ly ressemblent en aucuns point, c’était plus pour la taille de son écran et surtout je trouve ce pied circulaire joli.

Mais du coup, péritel ou pas ça m’est égal. Le principal c’est que c’est compatible avec le système de couleur SECAM L (et que ce soit pas trop galère de changer les canaux des chaînes accessoirement)

Les Tv à thyristors nécessitaient une certaine énergie en puissance ligne. Les soudures devaient être renforcées sur tout l’étage concerné sous peine de provoquer à terme, des perforations sur le châssis. A éviter d’après moi. Une panne sur ce balayage n’est pas toujours facile à maitriser surtout aujourd’hui. Et enfin, ce châssis n’est pas le plus fiable de chez Grundig et c’est un doux euphémisme (étage puissance trame, tripleur, modules…).!!! Quant au tube, il était bien vite rincé.

Bonne journée

En ce qui me concerne j’avais récupéré un TVC RCA de 1973 (NTSC à tube PIL de 42 cm et balayage à thyristors), apréds modification pour le standard SECAM français et adaptation au 220V par un autotransfo il a fonctionné sans problème pendant près de 20 ans avec son balayage d’origine (après remplacement d’un des deux thyristors après un court-circuit).
Ma belle-mère a eu également un TVC Hitachi à thyristors en 1975 (46 cm SECAM français d’origine) il a fonctionné jusqu’en 2005 sans la moindre panne.
Comme quoi le balayage à thyristors peut fonctionner quand il est bien conçu et réalisé !

à noter que le balayage à thyristors posait beaucoup moins de problèmes sur les téléviseurs de petite dimension avec tube 90° tel le top color de ITT/Océanic.
Les problèmes sont survenus avec les tubes de grandes tailles et 110° demandant plus d’énergie déployée.

Effectivement c’était le cas des deux dont je parle.