Grundig tv vintage

Bonjour à tous,

Sur mon site Grundig passion, j’ai ajouté un nouveau dossier pour le dépannage. Celui-ci sera progressivement enrichi et porte sur les sécurités des châssis TV 50Hz Grundig à partir du CUC A de 1981 (hors alimentation). Je suis convaincu que ces informations seront utiles.

RVB

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Bonjour hervé

j’ai mon prof de Physique qui a récupérer une télévision Grundig de 1990 t70_545_s_euro.
Il n’arrête pas de nous en parler parce qu’il ne trouve pas la panne. Quand il passe un film ou sur la TNT, l’image saute tout le temps.
Mais quand la carte mère est sortie, ca le fait moin.
Je lui ai dit que je demanderais au spécialiste.

Romain D

le mieux est qu’il s’inscrive directement ici , c’est gratuit

Bonjour Romain,

Nos braves agriculteurs ont connu la tremblante du mouton et Grundig la tremblante du CUC 5000.
C’est un phénomène que j’ai appréhendé longtemps avant d’avoir une solution pérenne.
C’est Bernard Lefort, le formateur Grundig de l’époque, qui m’avait expliqué.
J’en ai d’ailleurs fait un PDF spécifique sur mon site Grundig passion dont voici un copier-coller :

« Ce circuit gérait la synchro trame en 50 ou 60Hz par commutation externe via une commande provenant du tuner. Ca partait d’un bon sentiment. Hélas, certains déflecteurs pour tubes 110° (souvent asiatiques) rayonnaient exagérément et engendraient une tension induite résiduelle sur l’ensemble du châssis. Manque de chance, l’IC trame se trouvait juste sous le déviateur. Cela pouvait perturber la stabilité verticale européenne avec certains tubes, qu’un non-initié ne pouvait pas résoudre seul. L’IC TDA 8214A ou B devait recevoir une information niveau bas = 0V en 50Hz et niveau haut = 5V en 60Hz. Cette tension résiduelle instable était de quelques centaines de mV en 50Hz faussant l’info niveau bas et donnant la « tremblote sournoise » au TV. La seule solution consistait à imposer OV fixe par mise à la masse directe, résolvant le problème, mais condamnant par la même occasion l’utilisation d’un magnétoscope importé des USA … Grundig reprenait le produit dans ce rare cas sans solution. Voir page suivante, la modification pour neutraliser le phénomène et condamner son utilisation en trame 60Hz par mise à la masse de l’anode de D519 TD 129. Concrètement, dessoudez l’anode de son contact actuel et ressoudez-la à la masse secondaire la plus proche et vous serez tranquille ». Voir schéma.

Comme tu précises que châssis sorti, le défaut est moins présent, c’est probablement ce défaut récurent.
Il est évident que cette modification interdit l’utilisation en trame 60 Hz rare aujourd’hui. Ton prof de physique sera capable de bricoler pour imposer soit 0V soit 5V si vraiment ça fait défaut en 60Hz.
La note en PDF est téléchargeable ici:

Le schéma complet de son téléviseur est téléchargeable ici :

Tu peux aussi dire à ton professeur, comme le préconise Radiolo, de venir directement ici.
Si c’est pour me joindre rapidement, c’est mieux de passer par le formulaire ou courriel de mon site Grundig passion.

Le CUC 5000 fut le châssis 50Hz Grundig le moins inspiré.
J’en rappelle les désagréments déjà décrits sur mon site :

"► Les premières versions allaient souffrir de décharges statiques endommageant l’ampli trame. Il était obligatoire de câbler en série sur la sortie pin 10 du TDA 8214A ou B, une cellule RC série de 1 ohm et 47nF/100V par rapport à la masse sans oublier de relier toujours à la masse, les parties métalliques du déflecteur.

► Le nouveau récepteur infrarouge TFMS 4300, supposé résoudre les problèmes de zapping incontrôlé en plein soleil du TFMS 3300 (CUC 4000), générait cette fois un OSD trop rapide toujours en plein soleil. Une fois de plus, l’utilisation d’un filtre rouge ou orange devenait indispensable. On croit rêver !

► Afin de remédier à des problèmes de son, de réception infrarouge et de gestion des réseaux câblés, il fut prévu de procéder rapidement au remplacement du processeur ZC 88606 par la version ZC 88621.

► Compte tenu de la nouvelle philosophie des réglages via l’OSD pour les canaux et l’indexation des chaînes par le biais de deux processeurs successifs, il est opportun de rappeler les ajustements nécessaires pour indexer les programmes (prise en compte de la commutation lente) sur un CUC 5000. Grundig avait opté pour une approche tout sauf simple, avec des informations plus que limitées dans le manuel d’utilisation. Vous pouvez consulter ce document, qui nous rappelle la complexité du mode opératoire des années 90.

► Une distorsion du son par le casque réglé trop fort pouvait provoquer une diaphonie désagréable (interférences d’un premier signal par un second) sur les versions stéréo uniquement. Le volume du casque se réglait séparément des HP. Encore fallait-il le savoir. Pour diminuer le niveau sonore du casque : sur la TLC, appuyez 3 secondes sur la touche AUX, puis sur la touche (-). Confirmer par OK. Mémoriser une nouvelle fois par OK. Une modification sur le châssis avait d’ailleurs été appliquée afin d’éviter toute possibilité de diaphonie ultérieure (modification des masses). Voir schéma après modification.

► Nous allions assister à une cascade de modifications autour du TDA 8214A ou B, difficile à gérer, tant pour nous que pour le constructeur. Notamment pour corriger un arrêt sur image déchiré dans sa partie supérieure lors de l’utilisation d’un magnétoscope ou d’un caméscope, voire lors de certaines diffusions en direct sur M6. Même le module-FI devra être modifié.

► Quelques rares téléviseurs basculaient en mode service ou mode Hôtel sans raison. La présence d’une résistance R336 de 1 Kohm sur la ligne d’horloge (SCL) reliant le tuner, touchait le blindage supérieur du châssis côté composants et perturbait le Bus I2C. Que du bonheur.

► Les différents châssis stéréo (CUC 5350, 5360, 5361, 5370, 5371…) pouvaient parfois se retrouver complètement bloqués lors d’un changement de chaîne. Un redémarrage via l’interrupteur résolvait provisoirement le problème. En réalité, les premiers processeurs étaient certifiés pour fonctionner avec une tension d’environ 4.2V, alors qu’ils étaient alimentés en 5V ! Par la suite, d’autres processeurs compatibles seront installés. En attendant, il était nécessaire de réduire la tension d’alimentation (processeur VDD2 pin 11 = 4.1 à 4.3V). Il fallait donc être vigilant lors du remplacement d’un processeur SDA 20561 A 515. Si la version d’origine montée affichait un indice inférieur ou égal à 2793 (correspondant à la 27e semaine de l’année 1993), il était possible qu’une diode D 861 (seuil à 0.7V) et un condensateur de reset C 859 de 22uF/50V soient déjà câblés sur le châssis, dans le but évident de réduire sa tension d’alimentation. Lors du remplacement par la version SDA 20561 A 515, avec un indice débutant par 2893 et nécessitant une pleine tension de 5V, il fallait strapper D 861 et réduire la valeur de C 859 de 22uF à 10uF/50V (voir implantation ici). Encore un truc à la con…

► Sans oublier le son NICAM capricieux du tristement célèbre ST55-753FR/NIC (CUC 5350) de 1995. Le son de TF1, qui était la première chaîne française à proposer le NICAM à partir de septembre 1994, pouvait apparaître immédiatement, après 10 minutes, voire pas du tout, en fonction de la tolérance des composants du module FI (schéma module-FI ici) . Encore un problème sans solution et reprise du produit. Ce téléviseur aura vraiment une poisse digne du personnage de François Pignon. Il se révélera incompatible avec le décodeur terrestre de Canal Plus. Il faut avouer que ce châssis était le premier à expérimenter le nouveau circuit intégré FI TDA 9811 Philips. Sa première mouture 1Y n’avait aucune chance de décoder quoi que ce soit. La variante 2Y fonctionnera avec une solution de fortune, sans véritable explication logique. Finalement, seule la version définitive 3Y, qui apparaîtra bien plus tard, sera totalement compatible avec Canal Plus. En attendant, on a bien galéré !
Et que dire en restant courtois du module FI NICAM à la consommation gargantuesque ? Il provoquait occasionnellement une perte d’image (écran sombre). Le régulateur 5V IC 686 , fortement sollicité, avait tendance à entrer en oscillation. Pour résoudre ce problème spécifique, il était nécessaire de remplacer la perle ferrite L 691 placée juste avant la diode du 5V secondaire par un strap. Un festival d’inepties, je vous dis !!!

► Le TDA 8214A ou B était conçu pour gérer la synchronisation trame en 50 ou 60 Hz par commutation externe via une commande provenant du tuner. Malheureusement, certains déflecteurs émettaient un rayonnement excessif, induisant une tension résiduelle à travers tout le châssis. Le TDA 8214A ou B situé hélas à la plus mauvaise place, c’est-à-dire sous le fameux déflecteur, nécessitait une information de niveau bas (0V) en 50 Hz et de niveau haut (5V) en 60 Hz. La présence de cette tension résiduelle et instable de quelques centaines de millivolts en 50Hz faussait l’information de niveau bas, provoquant un effet de tremblement à l’écran. Il est évident qu’un non-initié ne pouvait pas résoudre seul ce type de panne. La solution la plus efficace consistait à imposer 0V par mise à la masse directe résolvant le problème, mais condamnant par la même occasion l’utilisation d’un magnétoscope importé des USA. Si le client voulait absolument conserver la fonction 60 Hz (heureusement rarissime), Grundig reprenait le produit. Consultez ici la note sur la tremblante incompréhensible du CUC 5000 et sa solution.

► Si vous aviez une clientèle belge comme la mienne, vous pouviez rencontrer des châssis CUC 5000 équipés du TDA 8214G, non commercialisés dans l’Hexagone au câblage totalement différent. Grundig Allemagne ne fournissait que des TDA 8214A ou B. Lors du remplacement d’un TDA 8214G par un TDA 8214A ou B à l’impédance d’entrée différente, il était impératif de modifier la valeur de R522 (pin 13 de l’IC 520) de 47 kohms à 39 kohms. De plus, il était essentiel de supprimer R529 (pin 8 de l’IC 520), sinon vous vous retrouviez sans le moindre son.

► Et comme un malheur n’arrive jamais seul, le remplacement de l’EEPROM sur ce châssis allait mettre en échec certains techniciens habitués aux anciennes méthodes de la marque, inapplicables ici. Petit rappel après son remplacement: pour supprimer la clef electronique imposée et accéder au menu service : appuyez simultanément sur la touche P/C de la télécommande et sur le bouton Inter M/A. Vous pouvez maintenant effectuer vos réglages et les mémoriser. Voir la note de service ici.

A l’époque, une EEPROM devait supporter au moins 10000 cycles de mémorisation avec une conservation des données sur 10 ans au minimum. Rétrospectivement, ce fut respecté. Une infime quantité fut remplacée.

► Dans le but d’améliorer la fiabilité de l’étage trame, un condensateur de 47nF 100V (C542) avait été ajouté en cours de construction sur la pin 4 de détection de retour trame de l’IC TDA 8214A ou B. Malheureusement, certains tubes aux tolérances limitées pouvaient générer une ligne blanche horizontale se superposant à l’image. Dans ce cas précis, il était essentiel de supprimer C542.

► La toute dernière mouture du CUC 5365 NICAM enfin opérationnelle, comme le ST72 760/8TOP, pouvait présenter une absence de son en sortie de veille. L’accroissement variable de la tension d’alimentation était susceptible de bloquer le processeur son MSP 2400 IC 2310. Il fallait alors, sur le module FI, modifier la valeur du condensateur C2370 de 47uF 16V en 220uF 16V sur la ligne du 5V. Voir modification ici.

► Une rupture plutôt inhabituelle du condensateur C 568 généralement de 27nF 400V, au sein du modulateur à diodes Est/Ouest, modifiait la géométrie lorsque la lumière variait. Ce phénomène évoquait la situation observée dans les années 60, lorsque l’image était sensible aux fluctuations de la tension secteur. Une époque, il est vrai, où les châssis ne bénéficiaient pas toujours de correctifs électroniques.

► J’oubliais encore un détail. Je me souviens en 1992 avoir également constaté chez un collègue, une instabilité trame sur tous les CUC 5000 exposés en rayon alors que les autres marques sans exception ne souffraient d’aucun problème. Même la modification mentionnée ci-dessus ne résolut pas le problème. Les économies de composants en étaient principalement la cause. Ce châssis ne supportait pas le top trame légèrement tronqué du réémetteur de Sury Charleville (08). Il faudra l’intervention d’un technicien de chez TDF directement sur le réémetteur pour restaurer une image stable."

Quand même un peu maudit ce machin…

J’espère t’avoir été utile Romain. Tu ne manqueras pas de saluer ton père de ma part, le brave boulanger.

RVB

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Bonjout tontonve,

Concrètement qu’est-ce qui empêchait cette compatibilité avec le décodeur (discret11 ou syster) de canal plus ?

Si système discret11 : une puce du TV tronquait peut-être les dernières lignes de l’image en les recouvrant par une bande noire ? (2 lignes clignotantes blanches/noires tout en bas de l’image, servant au décodeur pour en déduire le début d’une séquence de trames cryptées, et le niveau d’audience parmi 7).

S’il s’agit du décodeur syster : les informations permettant au décodeur de décrypter l’image étaient transmises sur la partie non visible à l’écran, le VBI, ce chassis grundig entrainait-il une corruption des données VBI par l’électronique du TV ? (si oui alors le teletexte risquait aussi de ne pas fonctionner correctement).

J’avais remarqué sur un TV Thomson de 1993 (chassis ICC6 de mémoire) que l’affichage de canal+ crypté perturbait le décodeur SECAM, même après que la chaine ait utilisé une table de permutation des lignes plus « respectueuse » du standard SECAM à partir de septembre 1997 (transmission alternée d’une ligne à l’autre de la chroma R-Y, puis de B-Y),
sur ce Thomson l’image de canal+ crypté avait du mal à rester en couleurs (passage en noir et blanc, puis couleurs toutes les quarts de seconde), les marques concurrentes n’avaient pas ce souci.

Concernant les soucis de Canal+ et des péritels toutes les revues de vulgarisation ont pondu
des articles genre :« Tout ce qu’il faut savoir sur la péritel ».
Aucune a ma connaissance n’a publié intégralité de la norme Péritel.
Il me semble que c’était payant.
Est ce que dans les SAV officiels vous avez eu plus de chance ?

Un bulletin de Service SA (Philips) et un stage chez Schneider sur les nouvelles normes nous ont apporté des documents que j’ai publié en bas de ce post :wink:
On a eu aussi des documents dans des stages chez Thomson ( je ne les ai pas publié car bis repetita et de moins bonne qualité)

Bonsoir Mannix

Comme toi, je suis toujours à la recherche d’une explication, histoire de ne pas mourir bête :wink:.
Ca fait partie de mes mystères non résolus.
J’avais à ce sujet, posé la question sur ce forum en juin 2023, sans réponse.
Je reviens vers toi dans les 24H pour t’expliquer la conjoncture du moment chez Grundig avec ce problème récurrent. Et surtout pourquoi cette interrogation est restée lettre morte chez Grundig France.

RVB

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Bonsoir Mannix,

En réponse à ta question, j’ai été confronté à ce problème vers les années 1994-95, alors que les deux décodeurs de Canal+ terrestre étaient en service, Discret 11 (1984 à 1995) et Syster (1992 à 2011). A noter que cela n’avait aucune incidence sur la réception du CEEFAX.

En résumé, le CUC 5000 comportait déjà un module FI utilisant le circuit intégré vidéo Philips TDA 9811 1Y, qui s’était avéré catastrophique. Ensuite est venu le CUC 6360 avec son module FI 29504162 56 (57) équipé du même IC, voir schéma ci-dessous :

A cette époque, j’ai eu plus de 100 châssis neufs potentiellement impactés. En cas de réclamation, Grundig France préférait reprendre le produit, ce qui me frustrait en tant que responsable logistique. L’échange standard du module était impossible faute de stock. Aucun décodeur ne décryptait quoi que ce soit (surmodulation), même en ajustant l’accord fin. Bernard Lefort m’avait donné une solution temporaire avant de quitter le service formation pour des raisons personnelles. Il m’avait simplement dit : « ne me demande pas sur quoi ça agit, on n’en sait rien… ». En effet, si le module était équipé du TDA 9811 2Y, on pouvait décoder, mais avec effet de drapeau. En changeant deux composants CMS, il était possible de faire fonctionner les décodeurs normalement, du moins sur le réémetteur de Sury Charleville-Mézières. Sur la pin 3 (tuner AGC) de l’IC, un condensateur de 100nF était câblé. Il suffisait de le remplacer par une résistance de 1.5Mo, ce qui semblait illogique, mais efficace. De plus, il fallait remplacer la résistance CR2246 (PLL) sur la pin 7 par une 270 ohms. A noter que le module FI de l’époque était de petite taille, avec un blindage et de nombreux composants CMS côté cuivre, rendant les expériences difficiles. Et je n’en avais pas vraiment le temps.


Jean-Claude Verrier, « THE » vénérable responsable technique, aurait dû suivre cette affaire, mais Philips, qui avait pris en charge les aspects commerciaux de Grundig de 1990 à 1997, avait décidé de « dégraisser » massivement (passant de 13239 collaborateurs début 1994 à 8500 fin 1995). Les experts techniques ont donc quitté l’entreprise (préretraite) juste au moment où ce problème sur le TDA 9811 1Y se manifestait. Philippe Lecoq, le nouveau directeur technique à Paris, n’avait plus les moyens d’investiguer sur ce sujet. L’Allemagne fournissait peu d’informations à Grundig France, qui devait souvent se tourner vers des connaissances personnelles chez Philips pour obtenir des informations. Le début du trou noir pour l’entité française.

A ce jour, je ne connais toujours pas la différence fondamentale entre un TDA 9811 1Y, 2Y et 3Y, si ce n’est que ce dernier corrige tous les défauts, mais apparaitra bien plus tard. C’est toujours aussi frustrant pour moi !

Je pensais que cet IC équipait certains châssis Philips qui avaient donc dû rencontrer ce problème, avec solution et explication à la clef…

Bonne journée,

RVB

merci beaucoup. tout sera transmi à mon prof lundi. je lui donnerai ton site aussi. Il va etre super content. du cou j’avais une autre question personnelle sur windows 11 et le logiciel photocopié. je sais pas trop ou poser la question.il permet de photocopié absolument génialement un document donc du scanner vers l imprimante. c’est juste impossible de conserver le fichier en jpeg ou en pdf. est ce que tu as une astuce pour conserver le fichier scanner.

Romain D

Salut Romain,

Oui il y a une astuce. je te donne cela dans la journée.

RVB.

Salut Romain

Je constate que tu deviens accro à ma page Windows 11, et je t’en remercie. J’ai ajouté ce « gratuiciel » il y a seulement quinze jours. Je recommandais « Photocopier » déjà depuis Windows 7. Malheureusement, l’évolution de Microsoft l’avait rapidement rendu inexploitable sur de nombreuses machines. A ma grande surprise, je l’ai testé sur Windows 11 23H2 et il fonctionne parfaitement de nouveau. Excellente nouvelle !

D’ailleurs, en cas de problème, pense à l’installer en mode compatibilité Windows 7 : clic droit sur l’exécutable - Propriétés - Compatibilité. Dans Mode compatibilité, coche Exécuter ce programme en mode de compatibilité pour et choisis Windows 7 - OK - Appliquer. Lance maintenant l’installation en tant qu’administrateur en faisant un clic droit - Exécuter en tant qu’administrateur.

J’en rappelle ici sa fonction essentielle : d’un clic, il lance le scan de ton document et l’imprime immédiatement via le scanner et l’imprimante par défaut avec une qualité irréprochable, sans possibilité de le conserver dans un format physique tel que JPG ou PDF.

Il faut savoir que Windows 11 dispose depuis Mathusalem d’une imprimante virtuelle permettant de transformer un document numérisé en fichier « physique », en l’occurrence ici le PDF. Il suffit donc de définir l’imprimante Microsoft par défaut. Pour ce faire, appuie sur les touches Windows + I de ta machine - Bluetooth et appareils - Imprimantes et scanners. Sélectionne Microsoft Print to PDF et clique enfin sur Définir par défaut.

Désormais, en appuyant sur le bouton Copy (le seul élément non traduit) de « Photocopier », ton scan sera directement enregistré en PDF. N’oublie pas de rétablir ton imprimante habituelle par défaut dès que possible.

C’est un peu fastidieux, mais le résultat en vaut la peine. C’est de loin le seul logiciel gratuit qui génère une photocopie au contraste saisissant, sans les artefacts gris supplémentaires. Ses seules options sont le niveau de lumière, les choix chromatiques et le nombre de photocopies. On ne peut pas faire plus simple.

J’ai complété la fiche concernant ce logiciel sur ma page Windows 11 ce matin.
Pour les intéressés, « Photocopier » est téléchargeable sur mon site Windows7passion, rubrique WIndows 11, puis logiciels en bas de page.

Bonne journée.

RVB

Nota: pour Windows 11, je préférerais que tu me contactes désormais directement par courriel via mon site.

Dommage, on ne pourra pas en profiter :frowning: . Il y a pourtant ici une catégorie « informatique » :wink:

Ce qui me dégoute profondément, il y a 30 ans, le programme EUREKA 95 voulu par Mitterrand, avec la participation de GRUNDIG, que le TV 16/9 avec D2 Mac intégré, vendu ultra cher, soit peu fiable ! :rage: :face_with_symbols_over_mouth: :rage:

Pour le discret11 c’est un système relativement simple à diagnostiquer : le décodeur analyse le niveau de blanc de 2 lignes, la 310 et la 622, la 310 sert à détecter le début du groupe de trames cryptées, et la 622 sert à déterminer le niveau d’audience (parmi 7),

en fonction d’un motif de clignotement noir/blanc de ces 2 lignes (comme un code morse, où les zéros et les uns sont remplacés par l’observation de la couleur blanche/noire) le décodeur s’active ou se désactive, et quand il est activé alors il sélectionne le bon mot de 11 bits (qui permet d’initialiser le générateur de valeurs pseudo-aléatoires à une valeur précise) en fonction du niveau d’audience déterminé par le motif de la ligne 622 (7 niveaux d’audience).

Si ce chassis Grundig entraine un mauvais fonctionnement du discret11 alors il est probable que les circuits de ce TV « bouffe » un peu les lignes 310 et 622, en terme de niveau de blanc, ou par un effet de déformation du bas de l’image, en cas de mauvaise réception antenne, une instabilité du bas de l’image.

Concernant le syster : tout se concentre sur les lignes VBI, où sont transmises au décodeur toutes les informations permettant de décrypter l’image, le syster est beaucoup plus sensible en cas de mauvaise réception antenne que le discret11, canal+ avait édité en 1994 un guide de dépannage à destination des techniciens pour résoudre les problèmes d’absence de décodage, il est téléchargeable ici :


Ce guide contient aussi des images d’oscillos pour illustrer les exemples d’un signal vidéo correct, compatibles avec le décodeur syster, et ceux bruités, perturbés par des échos.

D’autres documents intéressants : de la rétro-ingéniérie sur la manière dont le VBI est utilisée par le décodeur syster :

Il est dommage qu’à l’époque Grundig France n’ait pas pensé à faire des tests de qualification avant de commercialiser ce modèle de chassis, des tests consistant à vérifier le bon fonctionnement des 2 types de décodeurs canal+, en simulant divers niveaux de reception antenne (très bonne, bonne, médiocre, mauvaise), pour voir si le TV se comporte bien,
et d’autres tests pour vérifier que les périphériques connectés à la péritel n’ont pas de souci (consoles de jeux, démodulateur satellite), absence d’effet drapeau si utilisation d’un magnétoscope VHS sur l’entrée antenne.

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Je te remercie beaucoup pour toutes ces informations détaillées.
Je pense que je resterai toujours dans le flou quant à la distinction entre un TDA 9811 1Y/2Y et 3Y.
Il est surprenant qu’aucun châssis Philips n’ait intégré cette composante.
Chez Grundig, la compatibilité entre la commande de CAG tuner et les modules FI n’a jamais été optimale.
On évoquait la surmodulation sans réellement approfondir le sujet. Il est vrai qu’en 1995, Grundig France était déjà en déclin, la marque touchait à sa fin… D’un autre côté, Microsoft ne cesse de m’étonner aujourd’hui. Il faut bien suivre le cours des événements !

RVB.

le systeme des code multiples transmis au decodeur n’a jamais tres bien fonctionné
C+ l’avait essayé pour contrer les pirates qui cassaient la primitive du generateur aleatoire en pensant les faire decrocher en changeant periodiquement la primitive .
mais le probleme : leur propres decodeurs s’y perdaient a chaque changement de primitive et ils ont vite abandonné devant les récriminations des clients et des installateurs

Dans mon cas, je trouve juste frustrant d’être dépendant d’un fournisseur de composants comme pour le TDA 9811 1Y, qui s’est révélé inutilisable et a été complètement abandonné en raison de ses défauts majeurs. Le châssis Grundig, pour une fois, n’avait aucun problème. Lorsque le TDA 9811 3Y est arrivé bien plus tard, aucune modification ou ajustement n’était nécessaire. L’affaire était solutionnée. Et je n’en connaitrai jamais la raison :upside_down_face:

J’ai un profond respect pour Philips, mais il est arrivé à plusieurs reprises qu’ils lancent sur le marché des circuits intégrés qui n’étaient pas vraiment au point. Chez Grundig, en plus du TDA 9811 1Y, il y a eu le TDA 9160 avec une série d’indices derrière, puis le TDA 8362 et ses multiples problèmes, notamment au niveau de la chrominance PAL… Des circuits intégrés souvent modifiés, ce qui donnait l’impression que nous étions utilisés comme des cobayes. Je sais que je risque de me faire encore des ennemis parmi les défenseurs de la marque Philips, que j’admirais cependant pour ses innovations.

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Bonjour a tous, bonjour Hervé, non pas d’inquiétude a ce niveau, je suis un grand admirateur Philips mais la saint parfait n’existe pas :wink:. Je n’ais pas souvenance de l’application du TDA9811 1Y sur des châssis Philips… après je n’ai pas tout connu.
Christophe

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Bonjour,
En relisant la spec du TDA9811 je pense que le problème vient du fait qu’en norme L ce circuit utilisait une CAG sur les crêtes du blanc, ce qui n’a jamais donné de bons résultats avec une modulation positive (extrait de la description fonctionnelle du circuit):

TDA981A AGC

Les différentes versions (1, 2, 3) correspondent à des correctifs, Y signifiant « Yellow » ce qui veut dire que le circuit n’avait pas encore passé toutes les phases d’approbation pour des livraisons en très grande quantité (présérie en quelque sorte).
Je suppose que dans la version 3 Philips Semiconductors (usine de Hambourg, ex Valvo) avait du modifier le mode de fonctionnement de la CAG.

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