Grundig tv vintage

les CAB8 et CAD8 (grande dimension) avaient le balayage horizontal tubes EL519 et EY500

Je dirais aux alentours de 1978, après le CAB10

J’avais 15 ans quand un technicien est venu dépanner ce châssis en Pathe Marconi à ma sœur, équipé d’un gros clavier à 6 touches. je ne m’intéressais pas encore au Grundig à l’époque mais le techno n’avait pas l’air de l’aimer ce châssis…

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C’étaient les 6 touches carrées clavier électrique pour tuner varicap ? Je dirais 8 touches sur ce CAD8 ?? Le technicien n’aimait peut-être pas à cause du chassis relié au secteur ! regression par rapport au CBB6, CAB9, et tous les Philips couleur Français…

Le CAB9 en continental edison, assez joli… (il me semble que c’est celui-là). Il y avait un TVC5 en blanc à peu près similaire, sauf le pied…

Non c’"était un gros clavier a 6 touches rectangulaires sur un 67 cm. quand il l’ouvrait, ça m’impressionnait toujours. La fameuse EL 519 de mémoire ne tenait pas trop… Et allumer la bête c’était quelque chose. j’avais l’impression de pomper tout le jus de la centrale nucléaire de Chooz. je n’ai d’ailleurs jamais retrouvé sa photo.

Le bruit violent au démarrage, c’est la boucle de démagnétisation je pense… Dans mon souvenir, le CAD8 c’était 8 touches rectangulaires, avec 1 et 6 réservées 819 lignes…

Sur ce modèle pathé marconi, c’est bien 6 touches…

La EL519 elle tenait avec une pièce plastique englobant les têton des 2 tubes reliée à un ressort, quand cette pièce n’était pas perdue…

Je partage cet avis.
J’ai même vu (chez Schneider je pense) le pontage de la ligne a retard de luminance en 819 lignes.
Pour les moniteurs informatiques Ils étaient aidés par un angle ne dépassant pas 90 degrés.
Par contre leurs possibilités de balayages multiples étaient parfois impressionnantes.
Dommage qu’on ait jamais trouvé des TV petits écrans avec une telle résolution.

HISTOIRE DES TUBES CATHODIQUES COULEUR

C’est la marque américaine RCA, qui en 1954, commercialise son premier téléviseur couleur CT100 produit en série de 15‘’ arrondi pour une image visible de 11‘’ 1/2 à masque perforé encore appelé Shadow mask. Il s’en vendra 4400. Son châssis CT 2 à 36 tubes baptisé « Merrill » était très complexe. L’année 1967 voit arriver la couleur en Allemagne à partir du mois d’août et en octobre en France. Durant des décennies les tubes couleur européens vont se moderniser.

Dès 1967, le tube cathodique couleur de première génération Delta en 90° allait commencer par être exploité et imposait une profondeur de 50cm.
Grundig Allemagne et son importateur français allaient monter progressivement des tubes Valvo, Telefunken, Philips… La technologie particulière et conséquente demandait un certain savoir-faire chez les techniciens, ne serait-ce qu’à la livraison. Ces tubes auto protégés (anti implosion) comportaient 3 canons disposés en triangle et les luminophores ronds étaient disposés côte à côte. Le masque était percé d’un trou en face de chaque triplet. La restitution de l’image dépendait des bons réglages des convergences:

  • Statiques ou plus précisément des réglages des convergences du centre de l’écran.

  • Dynamiques avec une trentaine de réglages (excusez du peu) des convergences s’éloignant du centre de l’écran.

  • Sans oublier les réglages de pureté.

La dalle initiale était rectangulaire au format 5/4 pour une diagonale de 63 cm.

Malgré un faible rendement lumineux, ils étaient capables de reproduire d’excellentes images, tant en finesse, colorimétrie ou encore saturation des couleurs. L’assemblage des 3 canons identiques disposés à 120° les uns des autres se faisait autour d’un axe virtuel commun. Le faisceau d’électrons convergeait au centre de l’écran. Il est à noter qu’un tube cathodique Delta a ses couleurs réglées d’une manière spécifique. Tous les réglages se font, pour les convergences, entre le rouge et le vert. Quant au bleu, il se corrige par rapport au jaune (rouge + vert). Les canons à électrons Delta sont disposés ainsi (si on se place face à l’écran), le vert à gauche, le rouge à droite et le bleu au centre haut du triangle. Pour ce qui est des couleurs, il fallait régler les tensions de G2 RVB sur un Delta et éventuellement les gains R et V, voire RVB sur certains TV. Les problèmes de convergences à l’installation étaient tellement compliqués qu’il était recommandé sur les premiers appareils Grundig allemands d’orienter le TV d’est en ouest afin d’éviter l’influence du magnétisme terrestre. Je ne vous dis pas, ceux qui habitaient à côté de l’ascenseur… Les filaments dits à « cathode chaude », demanderont une trentaine de secondes au bas mot à l’écran pour être opérationnels. En effet, il fallait patienter pendant que les filaments des lampes chauffaient, puis la THT devait démarrer pour ensuite faire chauffer le filament de la redresseuse THT… En clair, vous aviez le temps d’aller faire pisser le chien….

Le format 4/3 supplantait déjà le 5/4 dès 1968 avec des tubes (désormais à écrans dégagés = sans cache) en 38, 49, 55 et 63 cm. Philips sortait son TVC 3 en 1967, puis son TVC 4 en 1970 à tubes et transistors que Grundig France sous-traitait de 1967 à 1972. Thomson commercialisait son CAB3 à tubes dès 1967, à la technique tout droit venue des USA. Puis arrivait le CBB6 en 1969 bien français à tubes et transistors (écran A 67 120 AX).

1969. Les tubes Delta passent à une déflexion de 110°.

Ils prétendaient plus ou moins aux mêmes performances que les 90° à une nuance près. Ils avaient une profondeur moindre et des dalles en 51, 56 et 67 cm toujours et définitivement à écrans dégagés. Il n’y aura pas de réelles améliorations de l’image. Le capot de protection contre les champs magnétiques en Mumétal à l’arrière d’un tube 90° était désormais intégré au nouveau tube 110°. Ce qui se perpétuera avec les PIL. Il existait deux types de col, le 29 mm qui simplifiait les convergences par une meilleure maîtrise des tolérances industrielles du tube cathodique dans son ensemble et le col 36 mm qui était plus enclin à créer facilement des problèmes de pureté compensés par une meilleure maîtrise des bobinages des déflecteurs et des circuits de convergences. Concrètement, sur les 110° gros col Delta, RTC-Philips utilisait des bobines de déviation standard à fabrication classique et haute impédance. Vidéocolor-Thomson allait utiliser sur ses 110° Delta col mince des bobines à support préformé, où les fils étaient « prépositionnés » de façon très précise, et à basse impédance. Le passage au TVC 5 à transistors date de 1972/73. Il faudra attendre 1974/75 et le CAB9 à tubes pour profiter enfin du tube Delta 110° (A67 150X) toujours à chauffage lent avec intégration du blindage Mumétal et balayages à tubes chez Thomson.

1971 va faire évoluer les écrans en proposant la technologie In Line ou Uniline (uniform field in-line guns) de façon transitoire pour environ 2 ans dont le Trinitron**.**

Jusque 1971, les déflecteurs des tubes couleur étaient bobinés en selle. Ensuite, la technique de bobinage en tore s’était développée industriellement. Une version hybride allait même apparaître. Les canons à électrons étaient dorénavant disposés en ligne. Il est à noter que ce n’est plus le bleu qui est au milieu (centre haut pour Delta si on se place devant l’écran), mais le vert. Le rouge étant à gauche et le bleu à droite, ce qui va changer le mode de réglage des convergences statiques à la correction par bagues. Sans oublier que le réglage des teintes est différent sur un In Line. On règle le bleu par rapport au rouge puis le vert par rapport au mauve (rouge + bleu = mauve). Ces tubes sont à masque à fentes oblongues, décalées horizontalement pour une meilleure rigidité et un confort visuel accru. Comme d’ailleurs les luminophores. Les bobines de déflexions deviennent plus performantes et permettent de réduire et de simplifier les corrections. La pureté se corrige plus facilement par déplacement du bloc de déflexion. Du fait de l’alignement des canons, les convergences dynamiques sont fortement réduites (moins de 10). Les filaments sont désormais à « cathode froide » pour une image disponible en 5 secondes. Ce qui était déjà exploité sur les tubes Delta RTC 110° A66-410X de l’excellent TVC 5 de 1972.

Sony n’ayant jamais vendu ses tubes Trinitron à d’autres marques, je ne devrais pas en parler ici. Pourtant il se trouve que c’est bien un tube In Line à la conception particulière. Il faut savoir, et ça fait mal au cul, que c’est au départ un brevet de la Compagnie Française de Télévision déposé en 1967, que Vidéocolor a refusé de fabriquer. Sony a racheté le brevet et en a juste déposé un autre aussitôt. Pas folle la guêpe!!! Sa dalle plane verticalement et arrondie horizontalement était originale. Il n’y avait là qu’un seul canon où 3 cathodes se croisaient au niveau de la lentille de focalisation. Vu devant l’écran, nous avions sortant des cathodes, de gauche à droite, les électrons pour le bleu, vert et rouge. Les luminophores étaient par contre des bandes verticales, rouges, vertes et bleues et le masque se constituait de fils tendus verticalement. Sa fabrication était telle que les réglages des convergences étaient proches d’un PIL en ce sens ou il y avait nécessité de retoucher aux réglages que dans des cas particuliers. Exit donc le panneau des innombrables réglages. Ce type de tube fut au niveau mondial, le premier autoconvergent. La tension d’anode avoisinait facilement 30 KV, voire plus. Sony France va commencer à commercialiser les TV portables couleur au milieu des années 70.

1971 va faire évoluer les écrans en proposant la technologie In Line ou Uniline (uniform field in-line guns) de façon transitoire pour environ 2 ans dont le Trinitron (suite)

Ces produits du soleil levant n’ont jamais été ma tasse de thé. Je me souviens dans les années 90 avoir observé chez mon beau-frère deux lignes noires horizontales (minces câbles en tungstène) dans le premier et deuxième tiers de l’écran sur image blanche correspondant à la fixation du masque de son Soooooony. Je n’aurais jamais dû lui signaler. Depuis, il ne voyait plus que ça comme le nez au milieu de la figure…. Condoléances, fallait acheter un Grundig….

1****973 va profiter de nouveaux tubes cathodiques PIL (Precision In Line) qui perdureront jusqu’à la fin des tubes.
Il va remplacer très vite le tube In Line dont il est directement dérivé déjà pour les petites tailles d’écran, puis pour les 110° en 56 et 67 cm dès 1975 comme le CAB10 « grille-pain » à thyristors mais PIL chez Thomson Brandt par exemple. Les Wehnelt et G2 sont désormais électriquement communs et l’équilibre des canons se fait par le réglage des amplis finaux, mais sont disposés de gauche à droite: bleu, vert, rouge. Les réglages annexes de pureté et de convergence statiques et dynamiques sont définitivement effectués en usine via une multitude d’aimants autour du déflecteur. Exit les réglages rébarbatifs des convergences même s’ils étaient déjà simplifiés sur le In Line. Le déviateur autoconvergeant est collé sur son tube. Au moindre problème, il faudra changer l’ensemble. Seule la démagnétisation est encore de mise, mais c’est un moindre mal. En résumé, un tube PIL est un tube In Line dont la mise au point est faite une fois pour toutes en usine. Philips sortait son TVC 7 entièrement transistorisé et Thomson proposera son CAD8 dès 1978 de nouveau à tubes pour faire oublier le CAB10 calamiteux à thyristors.

1974. Philips propose son tube 20 AX qui s’inspire directement des premiers PIL.
Il s’inspire en effet des premiers PIL avec quelques améliorations. Les nouveaux tubes 51, 56 et 66 cm 110° héritent d’une profondeur moindre. Le déflecteur en selle devient interchangeable et sa mobilité permet de régler l’horizontalité de l’image et réaliser le réglage de pureté. Les aimants rotatifs permanents sont toujours présents sur le col du tube et scellés en usine. Ce type de tube sera amélioré petit à petit, apportant jusqu’à 70 de brillance en plus sans perte de contraste par une meilleure transparence du masque et de la dalle (30 de mieux chacune). Et une meilleure protection contre les flashs internes (mini-arc). Sans oublier le chauffage rapide des filaments. Les canaux à électrons sont disposés de gauche à droite: bleu, vert, rouge.

1982. Les tubes 30 AX (Philips) encore appelés A 540 X, apparaissent.

Ils apportent un contraste accru de 30% par rapport à l’ancienne génération grâce à l’emploi de luminophores filtrants. Le déflecteur plus sensible à faible distorsion est / ouest et offrant des lignes horizontales rectilignes demeure interchangeable facilement par 3 bossages correspondants à 3 points de référence situés à l’intérieur du déviateur. Le contour du masque suit les formes de la dalle pour devenir linéaire afin d’améliorer les bords de l’image et éviter ainsi le décalage en escalier constaté sur les vieux tubes. Suppression totale des réglages à effectuer (pureté, convergences statiques et dynamiques et orientation d’image). Canons nouvelle génération apportant une meilleure finesse et uniformisation de la concentration sur tout l’écran. Tout cela est rendu possible grâce à la réduction des tolérances. Le constructeur va même pousser le luxe de déposer sur les zones externes non graphitées du cône du tube, un revêtement de très forte résistivité. Le but étant de supprimer le phénomène de crépitement suite à des variations du contenu de l’image par temps sec, générant des petites décharges en surface sur le cône du tube.

1984. Grundig France commercialise ses premiers TV à écran FST**.**

Le PIL va évoluer dans le milieu des années 80 en écran plat et coins carrés FST (Flat Square Tube). Il faudra attendre fin 1984 pour voir Grundig France proposer ses premiers modèles avec tubes cathodiques (A66 EAK00X01) Philips en 70 cm (existe aussi en 63 cm) avec une commande spécifique de la correction est / ouest par l’incontournable TDA 8145. Sans oublier les nouveaux 55 et 40 cm à la dalle de verre quasi plate. La qualité d’image n’était pas vraiment améliorée pour autant…

1986. Toshiba propose des tubes en 82 et 95 cm 4/3**.**

Toshiba qui sera l’un des pionniers dans cette catégorie de tubes cathodiques propose des 82 (plus tard en 84 cm) et 92 cm que Grundig commercialisera dès cette fin d’année via le Baby Jumbo (84 cm) et le Jumbo (95 cm). Ce dernier était tellement lourd, qu’il fallait être 4 (principe de la chaise à porteurs) pour le déplacer grâce à deux barres à insérer dans les colonnes des haut-parleurs. Heureusement, le tube monstrueux pouvait rester chez le client en cas de panne. Il suffisait d’adapter son châssis sur un tube 70cm par l’intermédiaire d’un kit pour le dépanner, ouf! D’autres marques vont suivre comme Panasonic, Vidéocolor (Thomson), Mitsubishi, Philips, mais plus spécifiquement en 82 ou 84 cm. Le manque criant de matière première (notamment de sable) empêcha Toshiba de fournir ses clients plus d’une fois, principalement en fin d’année.

1990. Les masques Invar et Black Matrix font leur apparition dans les tubes cathodiques haut de gamme.

Grundig France exploite les nouveaux tubes Philips à masque Invar (55, 63 et 70cm 110°) pour enfin éviter les tâches de pureté créées par échauffement d’un masque classique lors d’une zone blanche à fort contraste. Je rappelle que le châssis Grundig CUC 6360 en avait énormément souffert avec ses écrans 70 cm basiques. Black Matrix (63 et 70 cm) signifiait que le masque en Invar était noir et qu’il diminuait la réflexion de la lumière. Le contraste s’en trouvait amélioré. Chez Grundig, Black Matrix sera rebaptisé Black Line. On verra même par la suite des dalles teintées.

1991. Le format 16/9 voit le jour en France.

Thomson fut le leader dans ce domaine dès 1991 avec son Space System en HDTV soit 1250 lignes balayées en 32us alors qu’aucune norme n’était précisée à l’époque. On sentait bien le vent arriver du côté du D2MAC que Grundig allait oser commercialiser dès 1992 en France avec un tube Philips de 106°. Rien que d’y repenser, j’ai les cheveux qui poussent!!! Le Pal Plus germanique va bien sûr inciter les usines Grundig allemandes et autrichiennes à développer quelques 16/9. On verra même passer un monstrueux 16/9 en 92 cm difficilement transportable avec ses 83 kg dans la série Lenaro française. Fallait se le trimballer le bestiau. Je n’en ai jamais vu un seul, toutes technologies confondues, arriver à la cheville des futurs 72cm 4/3 cités à la suite. Je ne m’étendrai donc pas sur le sujet.

1993. La dernière évolution majeure des tubes couleur viendra des 72cm 4/3**.**

Les fameux nouveaux 29’’ Philips puis Toshiba à l’excellente qualité d’image allaient être la dernière bonne surprise des constructeurs avant la mort des tubes. Le masque est toujours en Invar et la conception des canons et grilles sont entièrement revues. Grundig qui aura du mal à adapter cette technologie à sa propre fonction « extinction du spot » pendant 6 ans, intégrera ces écrans dès la fin d’année 1993 dans son concept Megatron haut de gamme. Associés à des châssis 50 Hz adaptés, ces tubes offraient là, la meilleure qualité d’image que Grundig aura pu proposer à sa clientèle. La première génération de ces tubes (A68 ESF 002 X11) de marque Philips avait encore besoin d’une correction nord / sud ou ailes de mouette par module câblé sur le déviateur. Elle sera vite intégrée au déflecteur quelques années plus tard (A68 ESF 202 X11). Toshiba avait un concept particulier en ce sens où il y avait deux focus. Un au centre et un autre vers les bords extérieurs de l’écran. Il fallait donc une gestion électronique spécifique pour ce qu’ils appelaient le focus dynamique sur ce type de tube (A68 KZN 696 X01). Philips utilisait déjà cette technologie en 1973 sur les TVC5 à tube Delta. Un câble blindé amenait la tension de focus au support de tube, et le blindage était relié au balayage horizontal (effet capacitif) pour améliorer la concentration sur les bords est et ouest de l’écran. Merci Jean Jacques.

S’il devait y avoir un classement des tubes cathodiques sur une période allant de 1967 à 2004 que je n’ai connus que depuis les années 80, je choisirais sans hésitation, les tubes 72cm 4/3 Philips (A68 ESF 202 X11) ou Toshiba (A68 KZN 696 X01) exploités entre autres par Grundig dans les années 90. Secondés par un traitement vidéo adéquat, ils restituaient vraiment une image de qualité avec un rouge, une finesse et un contraste saisissants. Sans oublier un blanc digne de ce nom! Les plus observateurs des années fastes me diront que le top du tube cathodique fut sans conteste le A66-410 Delta 110° associé à l’excellente électronique du TVC5 Philips deux décennies plus tôt. Vaste débat!!!

Avec tout de même un petit reproche sur le TVC5, histoire de faire râler les puristes. Le blanc bleuté en mode N&B, totalement inutile et peu agréable à regarder…

Quant aux tubes Planar jamais montés chez Grundig, je n’en parlerai pas ici n’étant pas assez documenté. Sans regret, je ne l’ai jamais trouvé génial.

Un grand merci à vous deux, Jacques et Jean Marc pour votre aide.

H.B juin 2022

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Bonjour Tontonve,

Non : le filament du TRC est alimenté par l’alim générale… la redresseuse THT fournit le 25 KV à l’anode finale et l’écran du TRC…

« puis son TVC 4 en 1970 à tubes et transistors que Grundig France sous-traitait de 1967 à 1972 sans la ligne magique. » : je me trompe peut etre, mais la ligne magique ça a commencé chez Philips avec les tiroirs de réglage et les varicap (TVC5) ? le TVC4 c’était le gros tuner mécanique ?

" Puis arrivait le CBB6 en 1969 bien français à tubes et transistors (écran A 67 120 AX)." A67-120X.

« Thomson et son CAB3 de 1967 moins performant niveau restitution des couleurs, maîtrisait mieux l’alignement du niveau du noir et offrait une image monochrome bluffante. Il est vrai que Thomson n’avait pas encore le recul nécessaire pour construire « français » et exploitait la technologie américaine de chez RCA avec opulence. » Ca tu devrais le supprimer : c’est un souvenir personnel de films noir et blanc sur un CAB3: il y avait ce pont de diodes pour l’lignement au niveau du noir, mais aussi un tube cathodique Mazda-Belvu époustouflant, et j’aimais bien régler le réglage de luminosité à la limite de l’extinction pour les noirs… C’est très subjectif… Les TVC5 avaient une électronique très au niveau, à tout point de vue…

« Tube PIL : Il est à noter que cette technologie demande 4 fois moins de cuivre pour son déflecteur que ses ancêtres. » A mon avis ce n’est pas lié au PIL, mais bien à l’impédance du déviateur et à la technologie col mince ou gros col amorcée avec les Delta 110° : les cols mince Delta ou PIL sont équipés d’un déviateur préformé avec peu de fil et à basse impédance, et les gros col Delta ou 20AX ou 30AX de déviateurs haute impédance avec plus de fil…

En tous cas Bravo pour cette synthèse…

Bien cordialement…

ok merci. d’apres toi l’alimentation des filaments du tube ne sont pas repris d’un bobinage de la THT mais de l’alim générale???

Sur le CAB3 oui… (idem sur les suivants à tripleur : TVC5,7,8, CAB9, etc…)

Si tu as un doute : j’ai encore les schémas du CAB3 à la maison… Ici j’ai le schéma de branchement du transfo du CAB3 que j’ai utilisé sur un ampli à tubes. Le 6V3-2A c’est le chauffage du TRC.

Tu dois confondre avec le chauffage du tube de redressement THT 3CU3A (couleur) ou EY51 ou autre, pris sur le transfo THT pour des raisons d’isolement… Et donc c’est bien la redresseuse THT qui se met à chauffer après les autres

Maintenant que j’ai enfin fini ma synthese, je vais réattaquer la suite de grundig Vintage que là, je connais bien. Merci à vous tous pour votre gentillesse.

j’oubliais, je fais la meme demande que Jacques. si quelqu’un possede une synthèse du tube Thomson Planar sir ICC5, ca me permettrait de completer ma propre synthese sur les tubes. c’est introuvable sur le net. Je me souviens juste chez les collegues en avoir vu un pas terrible en qualité avec une gros module de correction d’aile de mouette greffé sur le chassis.

Herve

Bonjour Ford; oui c’était sur le châssis 070 :wink:

Pas tout à fait : ils ne se touchaient pas
image

???

« Les luminophores étaient disposés côte à côte » : oui, les 3 couleurs sont côte à côte, alors que sur un PIL le rouge et le bleu sont toujours séparés par un luminophore vert, du moins horizontalement, faisant baisser la définition horizontale comparé à un Delta !

Non, la ligne magique existait déjà sur les téléviseurs noir & blanc

rolala qu’il est pointilleux ce jacques :slight_smile: mais on l’aime bien quand même :slight_smile: :slight_smile:
d’apres ce que je lis, je vais retablir ma non ligne magique sur le TVC 4 Philips Grundig.
Maintenant, une synthese de plus de 100 documents grundig en allemand des années 60 a faire… que du bonheur, enfin presque…

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Sauf que celui que je viens de présenter il est badgé NOGAMATIC :wink:

Bonjour Kiki,

sur les TV accord varicap, la ligne magique s’activait avec l’ouverture du tiroir de réglage. Sur les TVC4 et autres TV avec le gros bloc mécanique à 6 touches, te souviens tu comment on l’activait ?

Je n’ai jamais eu de TVC4 entre les mains…

Bien cordialement. Jean-Marc