Il m’en manque un que javais sorti du carton et que j’ai égaré!
Quand j’ai récupéré ça jetait a tout va plusieurs cartons étaient déja dans la benne j’ai récupéré celui ci a la volée!
Mais a scanner il y a des mois de boulot, une pile de 50 à 60cm de haut avec des schémas A0!
Pour l’ Education Nationale, elle avait le sens du Poujadisme en ne comptant que sur THOMSON, et ses TO7, MO5, et les moniteurs( des TV THOMSON 36 cm avec chassis ICC3 mutilés), ou des TV 51 cm avec le chassis ICC4( dont j’ en avais réparé un en 1986, dans un collège, le thyristor trame avait claqué ! ). Bien sur ça a fait du travail pour la filière électronique, chère à Mitterrand et Fabius, entre les TO7, les M0 5, les VG Philips Radiotechnique, les JOPAC, les Vidéopac, sans parler de l’ Occitane d’ électronique, basée dans la Ville Rose, avec ses consoles.
Il y a eu aussi un 8 bits appelé LASER qui était fabriqué en France.
J’ ai eu un VIC 20, un Commodore 64, et un MSX Panasonic, acheté à Genève en 1985.
L’Education Nationale a commencée bien avant avec des Olivetti P101, arrivée au lycée en 1969, considérée comme un des premiers ordinateurs de bureau, j’ai récupéré la machine du lycée chez un ferrailleur du coin qui avait acheté un lot aux domaines.
en classes de prepa on en avait un
personne ne savait s’en servir …
j’ai passé de longs moments a comprendre sa programmation et surtout a chiner auprès d’olivetti qq cartes magnetiques pour enregistrer les programmes
finalement il m’a bien servi pour les calculs des TP que je preparais avant
cela me faisait gagner un temps notable et plus de risques d’erreurs de calcul
Je crois que les Laser (il y a eu un Laser 200, sorte d’hybride entre les ZX81 et ZX-Spectrum de Sinclair, puis un Laser 3000 qui était supposé compatible avec l’Apple 2) étaient fabriqués à Taïwan.
Parmi les constructeurs français de micro-ordinateurs il y a eu Matra avec la série des « Alice » (le premier Alice était un Tandy MC-10 fabriqué sous licence), Micronique avec les « Hector » (des machines intéressantes mais chères), Exelvision (créé par des anciens de Texas-Instruments) et son EXL100 (avec clavier et joysticks infrarouges pas fiables du tout, paraït-il). Et puis aussi Logabax qui fabriquait (ou rebadgeait ?) des PC Olivetti et fournissait l’Education Nationale. Mon oncle, prof de sciences éco à l’université, en avait reçu un. Il n’a rien pu faire avec (trop compliqué à l’époque: pas de Windows, uniquement du MS-DOS).
Bonjour,
Je reconnais bien la numérotation en vigueur à l’époque à la CII (mon employeur de 1972 à 1977) puis CII-HB jusqu’en 1983. Cette numérotation qui commence par 6 chiffres gérait aussi tous les composants entrant dans la fabrication d’une machine. J’ai bien connu les Mitra et les Iris mais avec la fusion, je me suis retrouvé plusieurs années sur HB66 pour continuer sur Mini 6, DPS 6 et DPX. Dommage que l’Iris 80 fut fossoyé car, c’était une machine d’avant garde. Il me semble que des Mitra militaires étaient accompagnés de tables traçantes.
Il y a eu la période Unidata (machine commune à 3 constructeurs) qui elle aussi a été fossoyée.
Dans mes années « service », je suis resté sur les machines Bull puis sur les machines HP sous Unix (HP-UX). Pascal évoquait le désassembleur, il y en avait un sur le DPS6 bien utile pour écrire des routines en assembleur et savoir où capter les appels moniteurs. Le Mini 6 comme le DPS6 possédait une interface appellée GPI qui permettait de piloter des automatismes sur une autres machine. Il y eu aussi les Datanet qui étaient des Mini 6 puis des DPS6, utilisés en frontal télécom.
Le parc EDF, c’était quelque chose pour ne pas dire un SICOB à lui tout seul. Le CEA, c’était pas mal non plus. Le métier d’informaticien sur ces matériels n’avait rien à voir avec la micro-informatique apparue après. C’était avant …
Radiolo, je ne connaissais pas l’Olivetti P101 et je viens de parcourir le « General Reference Manuel » Olivetti Programma 101. Je suis impressionné par ses capacités et possibilités pour l’époque. Même la structure hardware est très avant-gardiste par rapport à un Mini 6…
Ce que ne dit pas l’article, c’est qu’à Supélec (créateur du langage), son petit nom était « langage sans espoir »…
Une de mes machines préférée à l’époque. Je n’ai fait que de l’assembleur dessus (beaucoup !).
Pour la petite histoire, à une époque, EDF était obligé d’acheter 50% français. Mais trouver de quoi compenser le coût des IBM, ce n’était pas de la tarte. Le résultat, il y avait dans les sous-sols des Mitra 225 jamais déballé (on m’en avait proposé 1 mais je n’avais pas la place et je n’aimais pas cette machine) pour compléter l’addition (ils devaient originellement être utilisés en frontaux réseaux mais ils ont été remplacés justement (et heureusement) par le Mini6/DPS6).
Alors, nous sommes deux car, j’ai commencé à travailler dessus en 1983 à 2000 en passant de GCOS 6 à HVS 6. La version HVX, je ne l’ai vu que de loin. J’ai vécu les migrations de versions systèmes, l’écriture d’outils en assembleur et l’adaptation de protocoles de lignes télécommunications.
et je crois qu’a l’epoque il coutait un bras…
vu les difficultés que j’ai eu en tant que jeune futur ingenieur encore en prépa a obtenir l’autorisation de m’en servir
et les negociations avec Olivetti qui voulait me faire payer les certes magnetiques …
C’etait un mauvais melange de fortran et de basic …une vrai M… a utiliser
le l’ai connu a sup elec lors de mes 2 années de specialisation en construction et asservissement
parfaitement a l’aise en Fortran et Cobol j’ai galéré comme pas possible a l’utiliser
L’ICC23 « mutilé » était privé de ses parties HF/FI/Tuners et télécomande.
Quant aux MO5, ils étaient en réseaux derrière un PC « Maitre » et ce n’était pas les mêmes que ceux commercialisés pour le grand public, c’était des « MO5NR » (NR = nanoréseau) , MO5 modifiés d’origine pour pemettre le « nanoréseau ». Les MO6 (avec enregistreur/lecteur de cassettes) qui ont suivi étaient compatibles NR. (J’avais le collège du bourg où j’étais installé comme cliznt )
ça aété mon premier PC : Olivetti M111
Pas de disque dur : 2 lecteurs de disquettes 3,5". Je faisais ma compta avec : MSdos 3.1 sur une disquette trafiquée pour lancer Works sur le deuxième lecteur…
Le Nanoréseau avait été développé par l’université de Lille. Cela utilisait des câbles avec prises DIN. Il y avait des T avec ces prises. J’en ai testé quelques centaines en stage ouvrier, chez Léanord. Le câblage interne avait été sous-traité, une horreur, pire que du chinois. Léanord fabriquait aussi le Silex et le Sil’Z. Le premier, de mémoire, était un clone d’Apple II…en moins bien. Avec un énorme bloc alimentation linéaire (3 ou 4 module dessus), le tout dans un boîtier métallique indestructible. Je ne sais plus s’ils étaient utilisés pour le plan IPT (informatique pour tous).
Faire du Franco Français, c’était louable.
Quel en était l’intérêt?
Avoir un langage en Français?
Aider/subventionner les entreprises chouchoutes du gouvernement de l’époque, avec le marché captif garanti de l’education nationale?
Quel en a été le résultat, par rapport à ce que cela à couté?
Démystification et accès facile et pour tous à l’informatique?
Pour moi ces programmes de l’état ont été un échec sur toute la ligne.
Mes enfants et des générations d’élèves qui allaient en cours d’informatique en primaire et au collège dans les années 85-95, un coté vraiment pas ludique pour un sou et des profs devenus « prof d’informatique » se faisant plaisir mais dépassés par l’objet « ordinateur » bien qu’ayant passé beaucoup de temps en formation et pendant ce temps des élèves laissés sans profs ni cours (svt/maths /physique).
J’ai appris, à l’université, les bases de l’informatique avec des profs qui savaient de quoi ils parlaient. Mes études ce n’était pas l’informatique, mais l’électronique, le traitement du signal et les télécoms, j’ai même utilisé un calculateur analogique (qui s’en souvient) pour simuler des filtres et des asservissements.
Pour les curieux, à partir de 1975-78, c’est devenu facile d’apprendre tout seul l’informatique (plein de bouquins et revues).
Mes enfants s’amusaient à la maison avec des PC (ya eu un mac aussi) , ils ont joué à faire un tas de trucs et ce qu’il voyaient en cours était vraiment basique et ennuyeux (je reste poli).
L’ordinateur à l’école primaire n’était absolument pas ludique, la peur de profs de cette bête absolument pas maitrisée et quelques élèves capables de réinstaller le système d’exploitation ou d’outrepasser les mots de passe (c’est pas bien de leur avoir appris, mais les enfant curieux faut bien qu’ils s’amusent)
Je me suis beaucoup amusé avec le Pascal, un peu de Fortran, du basic, après quand j’ai commencé a bosser, je me suis avalé des mois de formation intense structurée, du hard du soft pour faire de la maintenance.
Tout était en Anglais : la doc, les cours, ce n’est pas un soucis, l’on s’y mets et puis cela devient de plus en plus facile.
Je ne suis pas tendre?
Avec le même budget (colossal), il aurait été possible d’aider des entreprises existantes et déjà bien avancées dans leurs produits sans vouloir tout concentrer sur les entreprises « chouchoutes »
Il y a eu des programmes éducatifs sur disquettes qui étaient intéressants (bien que pas toujours bien finalisés)
Non, c’était du Basic avec langage à base anglophone
ça a bien aidé Thomson qui était en difficultés à cette époque
Hélas, oui, il y en a eu; mais dans le collège que je fournissais, la prof d’informatique était très « pointue » et savait programmer.
Par contre, il aurait été préférable d’équiper collèges et écoles avec de vrais PC pour les préparer au futur plutôt que leur apprendre le « Basic » sur des machines sans avenir.
Bon, à part ça, commercialement, j’en ai bien profité, je ne vais donc pas cracher dans la soupe
Oui, subventionner une entreprise, cela permets de donner du boulot et de faire vivre des familles.
Cela n’a pas permis de redresser Thomson qui était devenu beaucoup trop gros.
Utiliser l’argent de l’état pour financer la recherche, l’education cela sera rentable à long terme.
Financer une entreprise prometteuse qui manque de financement, cela peut avoir du sens.
Donner de l’argent à une société mal gérée, sans plan d’avenir et avec des délires de folie des grandeurs. Cela ne sert pas à grand chose (à part nourrir les familles de ceux qui bossent et leurs fournisseurs)
Mais est-ce que cela a sauvé Thomson?
Aider Thomson avec des milliards pour absorber tout et n’importe quoi, tuer des Outsiders avec des produits prometteurs qui auraient pu faire de l’ombre.
Thomson qui avait des pépites, mais devenu gigantesque et touchant à tout sans gagner d’argent à été démantelé vendu à la découpe.
Vendu à plusieurs entités du groupe Alcatel dont le fabuleux PDG qui ne pensait qu’a la finance et au profit court terme à réussi à tout faire disparaitre.
Y’a que la partie électronique de défense devenue Thales qui s’en est bien sorti.