Informatique vintage

ça c’est une autre histoire :japanese_ogre:

Meuh non. Thomson est devenu Thomson Multimédia !

Pardon, Technicolor.

Heu, pardon, Vantiva (où ont-ils cherché ce nom. Je m’étais arrêté à Technicolor, je découvre qu’ils ont encore changé de nom en 2022 si j’ai bien compris).

Et ils fabriquent, heu, allons voir Wikipedia :

Vantiva est aujourd’hui organisé en deux divisions :

  • Connected Home est la division spécialisée dans la conceptualisation et la fabrication de modems haut débit et de box Android TV.

  • Supply Chain Solutions fabrique et distribue des supports vinyles, DVD et Blu-ray, et offre des solutions logistiques.

Donc si je comprends bien, maintenant, ils fabriquent des DVD et des Blu-Ray. Un métier d’avenir, ça.

Et ils font aussi de la conceptualisation de modem. C’est beau et ça fait sérieux.

Réindustrialiser la France a dit quelqu’un ?

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Bonjour,

Une publicité pour le magasin Yakecem à Montreuil, parue dans le Haut-Parleur de décembre 1987. Ils bradaient alors les Matra Alice:

Pareil au Comptoir Radio-Électrique à Paris (publicité dans le même numéro du HP). En plus des Alice, les VG5000 et les MSX y étaient liquidés:

C’était vraiment la fin des machines 8-bits. D’ailleurs elles ne me faisaient plus rêver et j’allais troquer quelques mois plus tard mon ZX-Spectrum contre un Atari 520ST (512 ko de RAM, lecteur de disquette 3,5 pouces intégré), payé 2980 francs. Il faut dire que l’utilisation d’un magnétophone comme mémoire de masse était problématique. Certains 8-bits pouvaient certes avoir un lecteur de disquettes, mais qui souvent coûtait très cher. Seul l’Amstrad CPC6128 en proposait un, intégré, à un prix correct. Que de temps (et de jeunesse :slightly_smiling_face:) perdu à lire et à enregistrer des programmes sur ces satanées cassettes. Je pense que ça a dû dégoûter de l’informatique pas mal de monde à l’époque.

Le problème c’est que ce lecteur utilisait des disquettes spécifiques à Amstrad

Thomson avait sorti le TO8D avec lecteur de disquettes 3,5" intégré, les mêmes que pour les PC mais avec un formatage différent :slight_smile:

bonjour j’ai joué au tennis dessus…

Bonjour,
J’ai bien reçu l’Oric de radio92 que je remercie pour ce cadeau.
Contrairement à ce que je pensais, la fiche d’alimentation (9V non régulé) est dans le sens « normal » aujourd’hui (+ au centre), ce qui n’est pas évident sur le schéma mais nécessite d’ouvrir la bête pour lever le doute.
Ce qui est surprenant c’est que la régulation 5V se fait par le négatif au moyen d’un 7905 (pas un 7805) alors que c’est le négatif du 5V qui est à la masse…

J’ai refait cette partie du schéma plus conforme à la géométrie du LM7905 et indiquant la polarité de la fiche d’alimentation:

On pourrait tout aussi bien alimenter directement l’appareil en 5V avec une alim 5V / 1 ou 2A de périphérique de PC en bypassant le 7905, mais il faudrait monter une protection contre l’inversion de polarité (diode de puissance en inverse + fusible par exemple).

J’ai fait un premier branchement, il semble fonctionner (un genre de click quand on appuie sur une touche et j’obtiens une image non synchronisée aux alentours du canal 36, quel que soit le standard sélectionné sur le TV (BG, I ou L).
Cet exemplaire a été modifié (ou plutôt bricolé) pour la norme L car il y a un transistor inverseur monté en volant entre le circuit imprimé et le modulateur (prévu d’origine pour les normes à modulation négative I, G ou K/K’, c’est indifférent dans ce cas puisque le son n’est pas modulé).

Prochaine étape: confectionner un cordon péritel RGB (DIN → péritel) pour ne pas avoir à passer par le modulateur.
Merci encore à radio92.

Mise à jour: après confection d’un cordon DIN → Péritel adéquat, j’ai enfin une image !
L’Oric fonctionne tout à fait normalement malgré ses 40 ans !
Cependant il ne fournit aucune tension pour activer le mode RVB (commutation rapide pin 16).
Pour le moment j’ai utilisé une pile de 1,5V branchée entre la masse et la pin 16, en attente d’une solution plus astucieuse pour éviter la pile (le signal de synchro est peut-être assez costaud pour activer la commutation rapide et la synchro).
Première photo d’écran:

Images en couleurs à venir !

Bonjour.
Olivetti P101 : c’est le premier « ordinateur » que j’ai vu et touché !
Au Lycée Technique, en fin d’année, un prof nous avait proposé un marché : vous m’aidez à ranger et ensuite je vous fais manipuler un ordinateur. Nous avons été deux ou trois volontaires.
Nous l’avons aidé à ranger et ensuite il nous a enseigné les rudiments de la programmation. Puis il nous a laissé manipuler.
Nous n’avions aucune base d’informatique mais c’était très simple. Auparavant, je n’avais touché que le clavier de notre machine à écrire.
Je me rappelle encore de la gestion des mémoires du style A monte, B descend, … Il y avait tous les signes nécessaires sur le clavier.

Ensuite, à l’IUT de Ville d’Avray, on est vraiment « tombé » dans l’informatique : vieux calculateur avec teletypes , cartes IBM, ruban perforé et mémoires à tores magnétiques. Le langage basic. Et aussi la calculatrice programmable SR56, les premiers microprocesseurs, objets de recherche pour certains doctorants.

ORIC 1 - suite
Mise à jour N°2:
Il y a une solution simple pour se passer de la pile pour l’activation de la commutation rapide.
Le signal « sync » appliqué à une entrée de 75 ohms (commutation rapide, pin 16) fournit un peu plus de 1V pendant la partie active de l’image, ce qui suffit à ouvrir la commutation rapide mais il faut aussi l’appliquer à l’entrée vidéo composite (pin 20) pour synchroniser l’image …
Si on met bêtement les pins 16 et 20 en parallèle, l’amplitude devient insuffisante pour ouvrir la commutation rapide. Même avec une résistance série à la pin 20, l’amplitude pin 16 reste insuffisante pour ouvrir la commutation rapide.
Comme on n’a besoin que des impulsions de synchro à la pin 20 et d’un niveau continu > 1V pendant la partie utile de l’image à la pin 16, j’ai eu l’idée de mettre un condensateur entre la pin 16 et la pin 20.
De cette manière l’amplitude à la pin 16 n’est réduite que pendant les tops synchro (où sa présence n’est pas indispensable car cela correspond au retour ligne et trame) alors que la pîn 20 reçoit les tops synchro sans niveau continu, dont elle n’a pas besoin.
Un condensateur de 4,7 µF câblé dans la fiche péritel solutionne ce problème.
Cela donne un schéma très simple pour un cordon péritel ne nécessitant pas de tension continue externe (la plupart des cordons péritel de l’époque nécessitaient une source d’alimentation externe):

En fait non, la prise a bien le + au centre !
Heureusement que j’ai vérifié en ouvrant l’appareil car j’ai bien failli mettre le - au centre …
Ce qui est contraire à l’habitude, c’est que la régulation de tension se fait dans le négatif par un 7905 mais ce n’est pas pour ça que la prise d’alim est inversée.

Bonjour,
Souvenirs, souvenirs…
J’ai toujours l’Oric de l’époque héroïque.
Dire que nous étions impressionnés par le programme de démo (surtout le petit oiseau à 1.15 min) et le générateur de son à 3 canaux (The Entertainer) !
Quelques progrès depuis…

Merci Jean-Claude pour nous rappeler ces vieux souvenirs.
Mon problème c’est que je n’ai plus de magnéto cassette pour lire/enregistrer les programmes…
Dommage car j’aurais apprécié d’avoir ce programme de démo qui doit tourner aussi sur l’Oric1 48k…
Il doit me rester un walkman quelque part pour les lire, mais où ?

On peut télécharger à peu près tout les programmes créés pour l’Oric, dont celui de démo :
ROMs Oric - Tangerine ORIC 1-Atmos-Telestrat - Tape - Planet Emulation
Il sont au format « .tap » et il faut les convertir au format « .wav » pour les injecter dans l’Oric depuis la sortie ligne de l’ordi.
J’ai fait cela il y a quelques années, ce n’est pas trop difficile, sauf trouver le bon niveau du signal pour que l’Oric accepte le programme.

Mise à jour N°3:
Petit complément pour le raccordement d’un ORIC en RVB sans source continue extérieure:
Le cordon décrit plus haut peut ne pas fonctionner sur certains TV en raison de la tolérance assez large sur la tension minimale de commutation rapide (pin 16 péritel).
C’est ce qui se passait sur un de mes téléviseurs.
On observe dans ce cas un écran noir synchronisé et l’affichage de la source de certains TV indique qu’il est en mode CVBS et non RGB, ce qui signifie que la tension de commutation rapide est insuffisante.
Une modification simple (ajout d’une résistance de 470 ohm) à l’intérieur de l’ORIC entre le +5V et la sortie SYNC (pin 4 de la prise DIN RGB) permet de résoudre ce problème, voir schéma ci-dessous:

Comme pour l’apple II où les programmes sont téléchargeables en fichiers wav lus par n’importe quelle source, dirigée sur l’Apple, on re-écrit les disquettes.

Bonjour,
@Chour_Pascal
A tire de curiosité j"ai scanné une carte du MITRA 15-125

A cette époque pas de soucis d’économie, une dizaine de planches grand format pour une trentaines de circuits!
Ce doivent etre des TTL mais codes constructeurs!
@MJPP Aurais tu la correspondence de ces codes?
Le MITRA mérite bien sa place dans le GL en tant que machine Française, peut être mettre une photo?
Le mien est guerre accessible pour l’instant!

Beau ! Ça coutait cher la multiplication !

La désignation du Mitra est curieuse. Le Mitra 15 n’avait pas la multiplication câblée. Il avait un algorithme logiciel bizarre (qui fonctionnait) mais qui n’était pas plus rapide que la programmation classique de la multiplication. Les concepteurs avaient dû s’amuser (pour info, j’avais désassemblé une bonne partie du système d’exploitation).

Je suppose que les planches correspondent à celui qu’on appelait le Mitra 125 (on oubliait le 15). Et en fait, de mémoire, le Mitra 15 sur lequel j’ai travaillé était un Mitra 15-35. Mais là, on l’appelait simplement Mitra 15.

Faut pas trop chercher la logique.

Bonsoir Patrick,

Malheureusement non. Ce document me semble de 1975 et j’étais déjà passé sur autre chose.

Mise à jour N°4
J’ai supprimé ce transistor inverseur (plus « collé » que « soudé » d’ailleurs) pour rétablir le fonctionnement d’origine du modulateur en modulation négative (normes G, K/K’ ou I).
Cela nécessite de refaire le réglage assez pointu du potentiomètre de profondeur de modulation (voir photo) afin d’obtenir une bonne image sans saturation ni écrêtage de la synchro.

J’ai mis une photo
Pascal