Ca, c’est de la restauration ! Pourvu que je n’attrape pas encore ce virus des perceuses…
J’ai un voisin qui y a succombé, et il n’est pas près de s’en remettre.
Ce n’est pas un virus pire que les autres.
Si on veut restaurer des postes à lampes de toute façon on n’y coupe pas, tôt ou tard il faut s’équiper un peu.
Poncer une caisse, agrandir légèrement un trou dans un châssis, couper un tasseau pour remplacer un bois mangé par les vrillettes, ou carrément reconstruire un poste y compris l’ébénisterie.
C’est à ce moment là que les outils électriques font leur entrée en scène.
Soit à la sauce moderne avec une armoire complète d’outillage, car ça va vite : perceuse pour les trous, ponceuse orbitale, à la limite une ponceuse vibrante, scie sauteuse pour les découpes bizarres, scie circulaire pour déligner aux gabaris, moulureuse (généralement une défonceuse)… l’armoire est pleine, et niveau tarif même en prenant du premier prix ça pique.
Ou alors se rappeler de l’époque où un moteur coûtait si cher qu’on a astucieusement utilisé le même bloc moteur pour un tas d’outils.
Avantage : même si il faut trouver, c’est beaucoup moins cher que du neuf, ça prend infiniment moins de place, et c’est bien assez solide pour les 3 bricoles qu’on va faire avec. On ne prend pas une patente de menuiserie non plus.
Donc on cherche chez black & decker, peugeot, wolf… qui ont tous fait un bloc moteur perceuse sur lequel on va adapter une foule de conneries plus ou moins réussies et/ou dangereuses, c’est selon.
Ce n’est pas de l’outillage pro, mais bien utilisé ça sait donner des résultats convaincants. Et tout tient dans un tiroir.
Evidemment si comme moi on utilise 3 ou 4 accessoires différents à la fois pour éviter de démonter et remonter le moteur à chaque changement d’outil, là ça prend un peu plus de place : il suffit d’avoir plusieurs blocs moteur, c’est à dire plusieurs perceuses.
Non seulement faudrait vraiment forcer la dose pour atteindre l’investissement en outils modernes neufs qu’on usera jamais, mais en prime avec l’économie on peut acheter un poste à restaurer pour rentabiliser les vieilles chignoles.
Sans compter que le premier prix crame volontiers même sans s’en servir, genre fils entre collecteur et induit un peu court qui cassent avec les années. ça m’est arrivé.
Donc la solution Bricole black et d’équerre, c’est la moins chère et la plus pratique, durable comme on en fait plus. 2€ l’accessoire et 3€ la chignole, pourquoi galérer avec une lime, une varlope, et une cale à poncer en mousse ? Faut aimer se faire du mal…
Non non, sur le marché de l’occasion il y a tout ce qu’il faut.
Elle est pas belle la vie ?
J’ai un menuisier professionnel qui une fois, alors que je recoupais une porte à la scie circulaire, m’a dit « elle peine ta machine ça fait mal au coeur, c’est juste bon pour bricoler tes machins là, c’est pas sérieux »
Je lui ai répondu : « pour bricoler ? Et tu crois que je fais quoi là ? Des merguez ? Le bois c’est ton métier pas le mien. Je sais que le moteur peine mais je ne vais pas mettre 250 euros dans une super machine pour recouper une porte 2 fois dans ma vie et la laisser pourrir dans un placard.
Là il faudrait une lame neuve, ou que je prenne le gros moteur. Celui là fait 270 watts, la lame n’a pas besoin d’être beaucoup émoussée pour qu’il peine, surtout dans du pin qui est une saloperie finie à couper et au bout de 30m de rallonge.
C’est pas pour une fois, il ne va pas en mourir va. Du moment qu’on le laisse tourner à vide après l’effort pour qu’il refroidisse, il tiendra. C’est pas du chinois »
Il a pris la scie dans les mains, l’a retournée dans tous les sens, et m’a dit « Oui, c’est vrai. On ne va pas construire une cathédrale quand il n’y a besoin que d’une chapelle. Pour ce que tu fais, c’est bien suffisant, mais par pitié fait quelque-chose pour cette lame parce qu’elle ne coupe vraiment pas comme elle devrait »
Ouaaah ! On sent la passion… C’est bien ce que je pressentais, le virus a attaqué fort.
De bonnes idées, en tout cas.
Attaque virale, pas tant que ça.
On peut sans doute faire un meuble en taillant le bois à l’opinel, mais ce n’est pas pour moi ce genre d’exploit.
Je précise que je ne critique pas. Je suis plutôt admiratif de cette passion qui consiste à créer de nouveaux outils à partir d’anciens éléments récupérés. Un tel virus est plutôt bénéfique, autant pour le matériel que pour le moral de l’individu frappé.
A ce propos, ce principe revient, avec un certain nombre d’outils électroportatifs sans fil, a « tête » interchangeable, et a « batterie » interchangeable , c’ est un peu dans le même esprit que ces bons vieux blocs moteur « peugeot » ou « silex » …Avec l’absence de fil à la patte !
La plupart des grandes marques actuelles font ça (Bosch, Ryobi…) ainsi que des marques génériques de distributeurs tout a fait correcte comme celles de chez ALDI ou LIDL (Parkside, Ferrex …)
C’est un peu plus long a l’usage, car il faut changer d’accessoire, ou de batterie, entre une opération et la suivante …Mais si on fait ça le week-end a temps perdu, on est pas payé au rendement !
(et ces pertes de temps ne sont pas très génantes, et justifie l’économie entre ça …Et une panoplie d’outils électroportatifs en intégral forcément onéreuse !)
Effectivement, je viens d’aller voir.
Pour qui bricole de façon tout à fait occasionnelle, le principe de l’outillage sur batterie est un désastre économique, et écologique.
Non seulement les batteries ne vivent pas bien longtemps, mais c’est toujours quand on en a besoin qu’elles sont vides.
Dans l’outillage électro-portatif, quand on a -juste un exemple comme ça- des trous à percer au fond du jardin, on commence à travailler puis on attend… Et on attend encore… et encore… parce que la batterie à dit m***e au beau milieu d’un trou et qu’elle est sur le chargeur.
Certains me diront ça s’anticipe. Faut mettre en charge la veille. Oui, bien entendu, mais depuis que ma boule de cristal est tombée en panne j’anticipe beaucoup moins bien l’idiot qui a reculé dans ma clôture et cassé un piquet en 2, ou le vent qui a arraché un coin de tôle à l’appentis.
Donc la batterie dure moitié de 3 trous, et elle est vide. Super.
Alors en désespoir de cause on sort la rallonge et la machine à fil pour terminer avant la nuit, ou on procrastine.
Sauf que les vents violents c’est sur plusieurs jours d’affilée maintenant, ce n’est plus une rafale de temps en temps. Donc tu remets les vis arrachées, ou pas et le lendemain tu appelles ton assureur. ça tombe bien, le chargeur de la batterie est à côté du téléphone. La batterie est chargée mais il n’y a plus rien à visser les tôles sont au diable vauvert. Plaise à Dieu qu’il n’y ait pas eu une Mercedes sur leur chemin, ou pire.
ça pourrait être valable à la limite si le pack batterie était en 12 volts, et se greffer sur l’allume-cigare de la bagnole mais le plus souvent ces appareils ont des tensions d’alimentation pour le moins exotiques.
Alors je ne dis pas, pour un pauvre trou ou 3 vis à poser pourquoi pas, mais quand je vois des ponceuses je suis plutôt dubitatif sur la quantité de travail qu’on peut faire.
J’en ai eu des machines à batteries, comme tout le monde. Et comme beaucoup j’en suis revenu. Je n’en veux plus.
Bonjour,
a propos des outils électroportatifs a batteries modernes, si ils ne tiennent pas la charge longtemps, c’est souvent la batterie, qui est, soit de mauvaise qualité
(souvent pour faire des économie de bout de chandelle !) , soit mal rechargée ou mal entretenue
(ces batteries doivent servir souvent, et être rechargées souvent … une batterie trop longtemps inactive s’abime inexorablement et même si on la recharge elle ne retrouve plus ses capacités et performances …se méfier au passage d’outils neufs mais vieux, resté en rayon trop longtemps , puis bradés ! la batterie a des chances d’être certes neuve mais déjà daubée !)
Quand aux tensions « exotiques » de ces outils : elles ont une raison technique simple : les éléments des batteries d’outils actuels ne sont ni au plomb ni au cadmium nickel , mais au lithium …
Cette technologie fait qu’ils ont une tension de 3.6V par élément , et les outils à batteries modernes ont donc des tension multiples de 3,6 exclusivement !
(c’est pour ça qu’on trouve des tensions apparemment « exotiques » , généralement de 7,2 ; 14,4 ; 18 ; 28,8, parfois 36 V …Et jamais 6 ou 12V ! On ne peux donc pas réalimenter ces outils là a partir d’une batterie de voiture en 6 ou 12V, c’est une impossibilité technologique )
quand a leurs usage « en radioélectricité » et non « en cas d’urgence » , on peux choisir une machine électroportative doté d’un « chargeur rapide 1 heure » , et, durant cette heure là, on peux démonter le poste, traiter ou vernir la caisse en bois, ou passer les tubes au lampemètre …En attendant de percer un trou ou de découper de la tôle avec une de ces machines à batterie
(ou , si elle n’est toujours pas chargée, aller a l’atelier et utiliser une machine portative filaire sur secteur , ou une machine-outil fixe en 400v tri !)
Pour ma ma part, et pour percer , j’ai les 4 solutions : avec
-1 chignolle à manivelle
-2 perceuses électroportatives à batteries
-2 perceuses électroportatives filaires
-et 2 perceuses à colonne
(après, si l’usinage a faire est bien plus compliqué qu’un trou, il y a la solution : fraiseuse ou tour …selon l’usinage )
je fais ça avec une perceuse 14,4V et une batterie au plomb d’alarme
associé à un convertisseur DC/DC (chinois) step up, réglé à 15V et quelques ampère ça fonctionne du feu de moi même!
@+
convertisseur DC/DC logé dans le compartiment évidé des accus
ya forcément un petit fil à la papatte mais c’est transportable sans effort
@++
Le général est monté en grade…
cdt,
Gérard (simple mortel et trouffion))
Hé hé
Bonjour,
effectivement, on peux réalimenter une machine électroportative ayant une tension spécifique avec une batterie classique de 12V et un convertisseur a découpage « step-up » …Mais c’est compliqué et source de panne potentielle (pas sur que l’électronique du convertisseur « step-up » supporte longtemps les forts appels de courant et la charge fortement inductive que constitue un tel engin ) et on perd de la portabilité, a moins de porter la batterie en bandouillière (comme un reporter portant un Nagra ! Le poids de cette solution sera d’ailleurs du même ordre qu’un Nagra 3 ou un Nagra 4S !)
quand je disais que ce n’est technologiquement pas possible, c’est « pas simplement et directement ( pas en réalimentant l’outil , avec autre chose que la batterie spécialement prévue, sans en perdre la portabilité , et sans électronique de conversion » )
Pas de panique
Je suis d’accord
Mais l’idéal n’existe pas. Nulle part.
A partir de là je me démerde ( débrouille) comme je peux.
Pour l’instant les modules de ce type (step un ou down) ne m’ont pas lâché.
Et je crois me souvenir que j’en avais acheté plusieurs parce que javais honte de faire venir un seul exemplaire de Chine à cause du poids carbone etc…
Comme quoi je suis plus qu’un peu con
En résumé je me retrouve avec des assemblages de remplacement qui ne me serviront probablement jamais
Comme quoi, même Dieu, pourrait éventuellement(je dis bien éventuellement) se tromper!
Pendant que vous dissertiez sur le vice et la vertu des outils sur batterie, j’ajoutais un (mon dernier, snif) voyant néon à ma fiche mâle de commande au pied.
Si le micro-switch est sur on ou si la pédale est pressée, il s’allume.
La chignole à main, mue à la force des bras, est imbattable pour certains travaux. J’en ai aussi plusieurs de tailles et formes différentes dont une à percer dans les coins.
La perceuse à colonne, la vraie de vraie, et pas les montages sur colonne B&D, est un outil fort utile adjoint à une table de fraisage. Par exemple pour rainurer un axe de potentiomètre exotique. Elle peut en effet sans dommages supporter la vilaine contrainte radiale. La colonne B&D n’a pas été prévue pour ça, elle manque de rigidité même si la perceuse pourrait, selon le modèle, encaisser la charge radiale.
J’ai hésité à ouvrir un nouveau sujet, mais puisque je reste ancré dans mon outillage électroportatif, après tout…
Vu dans un autre sujet, je viens de réveiller mon petit téléavia.
J’ai depuis plusieurs années un projet autour et je réalise peu à peu l’outillage qu’il va me falloir pour le mener à bien.
Dans ce dessein, je vous ai fort bénéfiquement mis à contribution pour commander la scie sur table B&D au pied, augmentant significativement sa sécurité d’utilisation puisque le réflexe de lâcher la pédale au moindre truc bizarre est quand même bien mieux que de passer les mains sous la table de sciage pour aller débloquer la gâchette de la perceuse.
Parallèlement à la scie sur table, j’ai sorti de mes archives une DNJ 264 montée sur colonne à laquelle j’ai ajouté les quelques pièces manquantes pour en faire une rainureuse sur table et à cette occasion j’ai réveillé la perceuse D400 en 110 volts sur colonne.
Pour certaines pièces que j’ai été amené à fabriquer pour la rainureuse, j’ai regretté de ne pas avoir un variateur sur la D400.
Je pourrais éventuellement la coller au cul du variac, mais c’est un appareil délicat qu’il convient de ne pas exposer à la poussière et particulièrement aux copeaux de perçage. Nous allons donc éviter.
Actuellement, la machine est ce qui n’est pas plus gênant que ça sur de l’outillage stationnaire, alimentée par un petit autotransfo de 3,5kg.
Je doute fort qu’il soit opportun de réaliser ce que B&D appelait pompeusement un sélecteur électronique de vitesse, soit en langue de monsieur-tout-le-monde une diode dans l’alimentation de la perceuse : de mémoire ça reviendrait à imposer un régime pseudo-continu à l’autotransfo qui pourrait ne pas aimer du tout et réagir en chauffant comme un âne.
J’ai un mini-variateur chinois, prévu pour 1KW sur des charges purement résistives, et qui aurait tout à fait pu piloter la D400 si elle avait été en 220 volts.
Que puis-je réaliser pour faire varier la vitesse de la D400 avec tout ça ?
Alimenter sous 220 le variateur chinois bloqué à un maxi de 110V Ueff est possible, mais je ne suis pas certain que ce soit bien conseillé.
Monter ce même variateur entre l’auto-transfo et la D400, là je ne sais pas ce qui se passerait de bon et de mauvais.
Monter le variateur en pseudo hacheur alimentant l’auto-transfo, là, j’ai bien peur que l’auto-transfo chauffe et se venge en tuant le variateur qui risque de dépasser allègrement les courants qu’il peut tolérer sur une charge fortement inductive.
Alors que faire .
Le variateur, c’est lui :
Les chinois l’annoncent maintenant pour 2KW… Optimiste.
J’ai réalisé une seconde commande au pied, cette fois pour la perceuse à colonne.
Ayant déniché une vieille fiche de radiocassette avec le fameux contact pour couper la connexion des piles en mode secteur, j’ai donc du utiliser un relais mécanique et la pédale est en basse tension.
C’est beaucoup moins fiable que le système de pédale de la scie tout en 220, le relais prend cher et malgré un petit condo X2 il fait de jolis arcs verts quand on arrête le moteur. J’ai du augmenter un peu la pression et modifier l’angle d’une pastille du contact de puissance, la rendant autonettoyante, pour arrêter d’avoir un faux contact récurrent.
Mais bon, c’est tout du fond de tiroirs, ça aide pas.
Sinon le variateur fait bien son travail, qu’on alimente le tout en 110 sur l’auto-transfo ou directement en 220 volts.
Bonjour,
oui, bonne idée que cette "pédale en TBT à relais, et a socle a contact d’insertion de la fiche, mais , pour ce genre d’application (moteur de scie, de perceuse à colonne) j’utilise ce qu’il faut, donc non pas un relais , mais un contacteur (l’équivalent industriel de ces relais)
La bobine est interchangeable et existe dans de nombreuses tensions, et les contacts sont très robustes …Avec ça, au moins, on est pas embété ! j’en utilise partout , même pour mon sapin de noël !
Nico, on peut pas te faire de MP ??