La voiture électrique... et celles qui ne le sont pas encore

Et on pourra aussi mettre du monde sur la galerie.

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Les Autolib n’étaient pas des véhicules autonomes… ce qui change tout. De plus dans une ville où il y a un réseaux de métro, autobus et tramways très développé les utilisateurs potentiels étaient peu nombreux.

Dans un taxi il y a un chauffeur qu’il faut payer y comprit lorsque il attend le client. Dans un véhicule autonome vous n’avez pas de frais de chauffeur. Reste juste à payer le personnel nécessaire à l’entretient des véhicules, aux services commerciaux et informatiques, ce qui fait beaucoup moins de personnel qu’un chauffeur par véhicule. De plus l’absence de chauffeur permet de gérer plus facilement les fluctuations de la demande. A Paris sur la ligne 14 du métro, qui est sans chauffeur, la RATP peut rapidement adapter à la demande la cadence des métros car si une rame est disponible elle n’a pas en plus besoin d’un chauffeur.
Les taxis collectifs africains à Paris cela s’appelle un autobus. C’est adapté à une zone à trafic dense beaucoup moins à une zone à faible trafic.

Ça vous étonnera peut-être mais ce projet a été imaginé dès 1990. A la base, c’étaient des véhicules électriques en libre service (comme Autolib ou autre) à La Rochelle (il y avait une usine PSA pas loin qui fabriquait des véhicules électriques). Le projet était soutenu par Europcar.

Une idée complémentaire était de les rendre autonomes. A l’époque, pas par GPS mais par un système enterré. L’objectif final était ce que vous proposez. Les véhicules viennent tout seuls chercher leurs utilisateurs, les amènent à un certain endroit, vont en chercher un autre ou vont se recharger.

Mais la France… Ce n’est pas vraiment le pays de l’innovation et le projet a été abandonné.

Ou alors, on fait des trucs bizarres, comme mettre des bibliothèques dans des tours. Je parle de ça car c’était à peu près à la même époque et je trouvais (et je trouve toujours) l’idée stupide.

Pour les bibliothèques dans des tours je suppose que vous parlez de la B.N.F. mais ce choix était plus le fait du Prince (plus exactement du Président) pour une question de prestige qu’un choix motivé techniquement.

Je sais bien que c’est le fait du Prince. Ça ne rend pas l’idée bonne pour autant, au contraire.

On savait que l’avenir était à la consultation à domicile (à l’époque, par Minitel). Donc, l’important était de numériser. Pour le reste, c’était de la conservation de documents, consultés essentiellement par des chercheurs. On pouvait mettre ça en souterrain quelque part en France dans une zone non inondable et non sismique.

Il va falloir faire des stocks avant la date fatidique. :thinking:

Je plaisante bien sûr, mais avec les normes actuelles et à venir, les voitures thermiques sont de moins en moins polluante et consomment moins

Quoi qu’il en soit, après 2035, je ne sais pas si on trouvera autant de stations service en fonctionnement.
Le métier ne sera peut-être plus rentable, sauf à se reconvertir à l’électricité.

Et les poids lourds ? Semi-remorques, tracto-pelles, engins de chantiers, etc, seront-ils concernés par l’interdiction ?

Et ma tondeuse à gazon et mon motoculteur, trouverai-je encore de l’essence ?

En attendant, je ne comprends pas pourquoi une voiture électrique coûte beaucoup plus cher qu’une voiture thermique.

Parce que finalement, un moteur électrique de voiture, ça n’est qu’un gros bobinage, une grosse perceuse. (peut-être que je simplifie un peu non ?, mais l’idée est là).

En tout cas, rien de comparable à la véritable usine à gaz pleine de tuyauterie, de lubrifiants, de pistons et de soupapes, de pompe à eau, d’injecteurs, échappement, et j’en oublie, que constitue un moteur thermique.

Peut-être le prix de la batterie ?

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Ces véhicules étaient fabriqués près de chez moi, et y sont revenus une fois la gabegie terminée.
Ils ont été vendus, dans un état lamentable, bien sûr.
Un collègue en possède un, parmi les avantages, la batterie doit être chauffée constamment, ce qui, bien entendu, grève d’autant l’autonomie…

Sa chignole tombe régulièrement en panne de batterie… de démarrage!!! Car il y a une batterie de traction, et une batterie de démarrage. Pourquoi? No se…

La seule solution repose sur les transports en commun au moins à la ville et à l’extension des réseaux péri-urbains comme le RER ou TER.
Dans une ville comme Paris, plus de la moitié des habitants n’ont pas de voiture et s’en accommodent très bien.
Beaucoup louent une voiture pour partir en vacances et s’en séparent à leur retour, c’est peut être (même pas sûr) un peu plus cher, mais pas de frais de stationnement, pas de frais d’entretien, assurance minimale etc…

Si on additionne le coût réel annuel d’une voiture, y compris celui de l’amortissement, on peut s’en payer des semaines de location…

A la campagne c’est un peu plus compliqué évidemment, mais les trajets ne sont finalement pas beaucoup plus longs, la voiture électrique peut être une solution viable.
D’autant plus qu’il est possible de produire soi-même son électricité.

En tout cas les voitures électriques comme celles qui roulent en ce moment vont rencontrer des problèmes en ce qui concerne les bornes de recharge, d’entretien que les garages sont incapables d’assurer pour le moment, sans compter la durée de vie des batteries qui pourrait bien réserver quelques surprises.
cdt,
Gérard

L’entretien d’un véhicule électrique est nettement plus simple que celui d’un véhicule thermique (pas de vidange, pas de filtres, pas de contrôle de pollution) et la batterie des véhicules neufs est soit louée, soit garantie 8 ans quand on en est propriétaire.

Sauf que sous les rames de la ligne 14 , il y a des rails ! et les rames ne tournent pas à droite ou à gauche au prochain carrefour , ne s’ arrêtent pas au feu rouge tous els 100mètres, n’ ont pas à éviter les autres rames , les cyclistes dont certains autorisés à circuler à contre sens , les motocyclistes qui font du slalom pour aller plus vite livrer les pizzas , les piétons qui traversent n’importe comment un peu partout , devoir contourner ceux qui sont garés en double file pour faire une livraison ou acheter un paquet de clopes , et j’ en passe !

il y a un monde , une abîme, entre faire circuler sans conducteur en toute sécurité une rame de la ligne 14 sur des rails en site propre d’ un bout à l’ autre de la ligne à la " queue leu leu " , et à faire circuler des taxis sans chauffeur dans le bordel de la circulation d’ une grande ville . :thinking:

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Les transports en commun « Parisien » sont bien loin du niveau attendu par la population.
Retards, saleté, état des gares et du matériel, pannes.
Si tu as des trajets transversaux, c’est une vrai galère,

Plus simple?
Cela reste a argumenter.
il est certain que les pannes de pompe à injection cela ne risque pas d’arriver avec une voiture électrique.
Les pb de connectique, de bugs divers, de pb de capteurs, ceux dus à la condensation , aux vibrations sont bien différents, mais pas forcément plus simple ni moins couteux à réparer.

Reste tout le soucis de la formation des personnels et d’équipement des garages qui est largement à la traine car l’évolution des voitures électriques est trés/trop rapide.

Et en cas de carambolage , ou de simple accident , la sécurité de la voiture électrique accidentée , ou simplement emboutie est très problématique , et les dépanneurs qui doivent intervenir et prendre en charge la voiture accidentée , la remorquer ou la charger sur un plateau sont très précautionneux .
il y a eu très récemment un reportage sur ce genre d’ intervention sur une chaine de la TNT ( RMC Story ? me souviens plus exactement )

Vous avez lu complétement ce que j’ai écrit ? J’ai juste prit l’exemple de la ligne 14 pour illustrer la facilité d’adapter l’offre à la demande pas pour comparer la conduite autonome sur rail avec celle sur route.
D’autre part renseignez vous car il existe déjà, entre autre en région parisienne, des essais de bus autonomes en situation réelle de circulation.

Renseignez vous , renseignez vous …le refrain habituel :thinking:

une ligne de bus , sur un trajet immuable , roulant souvent sur une voie de circulation dédiée et réservée , c’est presque comme la ligne 14 … :wink:

Un peu de lecture sur les véhicules autonomes :

Quand l’avion de Clément Ader a fait un vol de quelques centaines de mètres j’imagine que certains disaient que c’était sans avenir, moins de 30 ans plus tard Lindbergh traversait l’Atlantique. Quelles seront les possibilités de la voiture autonome dans 10 ou 20 ans ?

Techniquement, voilà presque un siècle que l’on sait faire voler des voitures. Des dizaines de modèles ont été construits, et certains ont même réussi leur baptême de l’air. Mais alors, pourquoi ne sont-ils pas aujourd’hui en train de filer au-dessus de nos têtes ? :thinking:

Science et vie , quand j’ étais ado , nous les annonçait pour l’ an 2000 et je rêvais aussi , comme Daniel en 2023 ! :rofl:

Dans une ville, la voiture n’est pas utile. Moi-même à Marseille ne prends jamais la voiture en ville. Il y a le métro pour ça, et c’est le mode de transport le plus rapide et on n’a pas besoin de tourner des heures pour chercher une place de parking.

Ça ne veut pas dire pour autant qu’on peut se passer de voiture. Parce qu’on ne vit pas qu’en ville. Personnellement, bien qu’ayant ma carte de métro en poche, je fais tout de même 16 000 km par an en voiture.

Dès que tu veux bricoler un peu, il te faut te rendre à Leroy Merlin, si tu veux acheter un meuble, aller dans un centre commercial, si tu veux faire un tour à la campagne le dimanche, aller à la plage, ou aller rendre visite à la famille, ton petit-fils à la fac à Aix, tes amis à Aubagne, il te faut nécessairement une voiture.

C’est ça ou alors tu fais de l’enceinte de la ville une frontière infranchissable, et toi un prisonnier urbain.