Je me suis toujours demandé, à propos des caisses à savon électriques, ce que ça donnerait en terrain hostile. ça devrait être parfait, vu la technologie embarquée sensée raboter tous les obstacles sur le chemin.
Peut-être un élément de réponse avec cette vidéo devant laquelle je suis admiratif sur les performances de cette renault 4L du dernier cri, dont la technologie de pointe dépasse dans tous les sens du terme toutes les vieilleries bloquées par la neige.
Oui, entre autre choses, mais pas seulement.
Faible couple/puissance, faible poids, souplesse de la suspension etc.
Un des gros problèmes des voitures modernes, c’est tout ce tas de trucs qu’il a fallu rajouter pour gérer les conséquences des trucs qu’on avait ajouté.
C’est peut-être tout simplement que la 4 L a des équipements neige (pneus neige, chaînes, pneus cloutés, etc) alors que visiblement, les autres voitures n’en sont pas équipées, ce qui n’est pas précisé dans la vidéo.
Quand on fait prendre 100kg à une voiture en accessoires, il faut que les freins soient capables de stopper non pas juste 100kg de plus, mais 100kg plus le surpoids du au redimensionnement des moyeux, des suspensions, de la structure même du véhicule, et tout naturellement des freins eux-mêmes.
Du coup on a encore alourdi en ajoutant des gadgets d’aide à la conduite, qui ont conduit à un second redimensionnement etc etc.
On a doublé le poids des voitures en 40 ans avec cette recette.
C’est le progrès. C’est vrai que les voitures sont de plus en plus grosses.
Je connais bien la 4 L, mon père en a eu deux. En 1970, je suis parti un mois en Espagne avec à 4 personnes à bord, on est allés jusqu’à Grenade, remontés par Madrid, Andorre, etc…
C’est vrai que pour l’époque c’était un grand progrès (traction avant, forme SUV avec 5 portes, avant l’heure avec son « hayon », 4 roues indépendantes, etc.)
Le problèmes c’étaient les freins, à tambour. Pas très efficaces en charge. Parfois il fallait pomper comme un malade sur la pédale pour pouvoir s’arrêter enfin.
Je connais un gars, dans un village près de ma maison de campagne qui les restaure et qui les vend aux alentours de 5 000 euros. Il s’en est fait une spécialité. J’aimerais bien lui en prendre une, en souvenir des bons moments passés dans ce véhicule. Sans compter que pour la campagne, c’est ultra-pratique. Je ne sais pas si je vais le faire. Je n’en ai pas vraiment l’utilité.
C’est certain. J’ose espérer que ça n’est pas son comportement normal. Sinon, à part les freins, j’ai eu des courroies de ventilateur cassées, des courroies d’alternateur idem, et des batteries à changer.
C’est vrai. Je ne sais pas si dans le temps, on respectait autant que maintenant les visites d’entretien préconisées. Si on n’attendait pas la panne pour faire réparer.
Je me pose la question. Sans généraliser bien sûr.
Bien stockée et bien entretenue, une 4L à cléon fonte est d’une longévité extraordinaire. Même en usage moyennement intensif…
Le billancourt ne dure pas aussi longtemps que le cléon, mais suffit pour un usage régulier durant de nombreuses années…
désigne un moteur de chez Renault , initialement dénommé moteur Sierra, mais beaucoup plus connu sous le nom " cléon fonte" , moteur très courant , et réputé pour sa fiabilité et sa longue durée de vie…
« Cléon » : nom de l’usine ou il fut fabriqué
« fonte » : matière dont est fait son carter
Le moteur billancourt est l’antédiluvien moulin qui est né je crois pour la 4 puces, qui a pour caractéristique notable de tourner à l’envers, et qui dépasse difficilement les 120000km sans une réfection complète quand le cléon, qui a terminé sa carrière sur les twingo etc, est capable de s’enfiler un demi million de km sans broncher et même davantage.
Ok je comprends mieux. Merci aussi à @slouptoouut pour la moitié de la réponse.
Mais comment fait-on pour savoir si c’est une Cléon ou une Billancourt quand on l’achète ? Y a-t-il une année particulière où Renault a basculé de la Billancourt à la Cléon ? Ou d’autres façons de les repérer.
Si un jour je me décide d’en prendre une, il ne faut pas que je me fasse embarquer à prendre une Billancourt.
effectivement, j’ai donné que la moitié de la réponse, le moteur « billancourt » (que je n’ai pas connu contrairement au « cléon fonte ») est effectivement son antédiluvien prédécesseur, qui a équipé la 4CV Renault , et la dauphine…Puis les premiers modèles de la 4L
Il a une cylindrée inférieure ( vérifier ce point, si c’est 845 cm cubes ou moins, c’est un Billancourt) , et effectivement il tourne « a l’envers » (sens antihoraire coté distrib ) ce sont 2 indices pour le reconnaitre si on a des doutes
Oulah c’est plus compliqué que ça, le billancourt a été produit jusqu’au milieu des années 80 !
Ce moteur équipait principalement les bas de gamme.
Le différentiel est simplement inversé dans la boite de vitesse, sinon on aurait 4 (ou 3) marches arrière et une marche avant.
Le radiateur n’est pas à la même place sous le capot, si il est derrière la calandre c’est du cléon et si il est reculé au niveau de la crémaillère de direction c’est du billancourt, enfin je crois. ça remonte à loin.