L'audiophilie et ses aberrations

Je me suis longtemps bagarré sur un forum audiophile pour conseiller les comparaisons en aveugle, très faciles dans le cas d’un condensateur par exemple, il suffit d’un relais pour basculer d’un condensateur à l’autre.
Avec une télécommande vendue moins de 10€ sur le Web et un ou deux relais, on peut faire son système de commutation rapide capable de faire des tests en aveugle avec l’aide d’une autre personne.
J’ai fabriqué des testeurs, en ai fait profiter des audiophiles qui ont ainsi pu constater qu’il n’y avait aucune différence à l’écoute si on change un condensateur, un câble ou même un amplificateur de qualité.
Beaucoup n’ont même pas su trouver une différence entre un ampli haut de gamme et un FDA Chinois à cent balles…
Les revues en papier glacé regorgent de foutaises audiophiles hors de prix, c’est normal, ce sont eux qui paient la publication.
Les supports de câbles vus plus haut ne datent pas d’aujourd’hui, dans les années 80 il existait déjà des écarteurs de câbles pour enceintes et bien d’autres arnaques.
Les gadgets audiophiles s’adressent à ceux qui n’ont aucune connaissance des principes élémentaires de l’électricité, qui ne sont pas bricoleurs et s’imaginent qu’un gadget va transformer leur écoute de la musique et ce, d’autant plus qu’il est cher, évidemment.
Traire le gogo est un sport national qui laisse l’état indifférent du moment qu’il encaisse la TVA.
cdt,
Gérard

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Content du retour de gérard :wink:
à une époque, j’avais une vingtaine d’années, je lisais des revues sur la hifi qui regorgeaient d’équipements hors d’atteinte pour moi. j’ai acheté à paris dans un magasin plutôt centré sur le haut de gamme, les bose acoustimass qui venaient juste de sortir, en 87 , c’était les moins chères du magasin :slight_smile: le gars m’a pris en sympathie, moi qui allait débourser presque deux mois de mon modeste salaire pour me les offrir.
je me souviens qu’il m’avait dit « si vous saviez ce que finalement les gens écoutent sur ces systèmes haut de gamme… » . j’ai fini par me désintéresser de cette recherche perdue vers le toujours mieux, toujours plus cher , souvent, pour revenir au plus essentiel : la musique !
Les gadgets audiophiles s’adressent, en plus, aussi à la même catégorie de gens qui vont acheter telle ou telle voiture pour afficher leur catégorie sociale.

oui! un vinyle poussiéreux sur une platine modeste peut tirer des larmes… quand l’émotion est là :japanese_goblin: (pas trouvé le truc correspondant

mais quand même, guider les électrons un par un pour éviter un bruit de fond ou du souffle, ça part d’un bon sentiment! a-t-on pensé à plonger les circuits dans l’azote liquide ?

Le mensonge antidigital

        Vous l'avez souvent entendu, sous une forme ou une autre. A savoir : le son digital est largement inférieur à l’analogique. Le son numérisé est comme la photographie basique constituée de points dans un journal. Le théorème de Nyquist-Shannon est faux. Le taux d ‘échantillonnage de 44.1kHz des disques compacts ne peut pas rendre les hautes fréquences là où il n’y a que deux ou trois points d’échantillonnage. Le son numérique, même dans les meilleurs cas, est dur et haché. Et ainsi de suite – tout cela, sans exception, radotage ou présentation délibérée sous un mauvais jour. Une fois de plus, ce mensonge a peu d’impact dans la masse chez qui les technologies digitales ont gagné une totale acceptation ;  mais dans les arcanes et parmi les tributaires du monde audio, dans les salons audio haut de gamme obstinés et les salles d’écoutes de divers gurus, cela reste une ligne de conduite. 

        La plus risible manifestation du mensonge antidigital consiste à  préférer le LP obsolète plutôt que le CD. Quant à choisir entre la bande master analogique et la bande master numérique, ceci reste une controverse semi-respectable. Mais choisir les clics, pops et craquements du vynil plutôt que le silence (pas de bruit de fond) des creux constituant les donnés numériques, ceci constitue une rejet pervers de la réalité. 

        Voici les faits scientifiques que n’importe quel étudiant en électronique (2nde année) peut vérifier pour vous : l’audio numérique possède des arguments irréfutables que l’audio analogique n’a jamais eu et ne peut pas avoir. Les 0 et 1 sont de manière inhérente incapables de créer de distorsion dans le signal, contrairement à une courbe analogique. Même un taux d’échantillonnage à 44.1kHz, le plus bas employé dans les applications hi-fi actuelles, restitue plus que de manière adéquate toutes les fréquences audio. Il ne causera aucune perte d’information dans la plage (des fréquences) audio – pas un iota, pas un scintilla. L’argument "comment restituer 20kHz avec deux points d’échantillonnage ?" est une mauvaise interprétation basique du théorème de Nyquist-Shannon. (Ceux qui ont des doutes devraient prendre des cours élémentaires de systèmes digitaux.) 

        La raison pour laquelle certains enregistrements analogiques sont meilleurs que certains enregistrements numériques est que les ingénieurs ont fait un meilleur travail concernant le placement des microphones, les niveaux (d’enregistrement), la balance et l’équalisation, ou encore que la pièce où a été effectué l'enregistrement avait une meilleure acoustique. Certains des premiers enregistrements numériques était en effets durs et hachés, pas parce qu’ils étaient numériques mais parce que les ingénieurs pensaient encore analogique, compensant par anticipation des pertes qui n’existaient pas. Les meilleurs enregistrements numériques actuels sont les meilleurs enregistrements jamais réalisés. Pour être juste, il faut admettre qu’un enregistrement analogique réalisé dans ls meilleurs conditions possibles et un enregistrement numérique enregistré dans les meilleures conditions possibles, à ce niveau de leurs technologies respectives, seront probablement de qualité comparable. Néanmoins, le nombre de Druides Analogiques en adoration devant l’Arbre aux Merveilles décroît rapidement dans l’univers de l’enregistrement professionnel. La solution digitale est simplement la meilleure solution.
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Et le son numérique, finalement, est bien restitué par des haut-parleurs, accessoires on ne peut plus analogiques!

Existe-t-il des « esgourdes » , « étagères à mégots » en argot , oui des oreilles capables de percevoir cette fameuse HIFI de 40 à 18.000/20.000 Hz diffusée par les meilleurs HP et là il n’y aurait que quelques chanceux et on voit des ensembles qui passeraient 20 à 100.000 Hz , peut être pour les chauves souris , on arrête pas le progrès

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Bonjour Domi,
Beaucoup de mélomanes ont une collection importante de vinyles qui ne sont pas lisibles sur une chaîne numérique avec une aussi bonne qualité qu’avec une chaîne 100% analogique du siècle dernier.

Le problème est là, la conversion analogique/numérique fait appel à du matériel de conversion hors de prix et le résultat reste en dessous de celui procuré par la lecture d’un vinyle avec une bonne cellule.
Ceux qui ont essayé savent cela.

Pour répondre à Jean Louis,
Le haut-parleur reste évidemment analogique (pour le moment) et la conversion D/A se fait grâce au filtre passe-bas situé en sorti de tout ampli numérique.

Mais la lecture en 100% numérique apporte aujourd’hui une musicalité bien supérieure à la meilleure chaîne analogique, avec suppression des bruits, dynamique intacte et respect des timbres, à condition évidemment de disposer d’enregistrements bien faits, c’est à dire pas compressés à outrance comme il est hélas trop souvent le cas.
Toutefois, de très bons enregistrements sont disponibles en téléchargement en 24/96, format qui se répand de plus en plus et qui signe l’arrêt de mort du CD, déjà moribond.
cdt,
Gérard

Bonjour,

l’argument de l’*diophile qui n’a plus d’arguments, dit que c’est le plaisir de prendre la pochette, d’admirer son illustration, de sortir le disque, le poser sur le plateau, puis poser la pointe sur le sillon
même si le son est pourri, il s’extasie devant le disque voilé qui tourne, alors que le CD qui tourne ne se voit pas, alors il est perdu…

Michel…

Bonjour, je ne suis pas idiophile, par contre j’aime bien d’utiliser les anciens systèmes Hi-fi et le moderne, et de temps en temps j’aime ouvrir une pochette vinyle de poser la pointe de lecture et de savourer l’écoute :wink: après c’est chacuns fait comme il veut car je préfère allier l’esthétique des anciens systèmes, et pour moi il est idiot de comparer des anciens systèmes au nouvelles technologies, qui de toutes façons n’auront par la robustece d’un vieille ampli aux transistors bien réviser et qui offrira pas mal de services.
Et rien n’empêche d’allier une source sonore digitaliser avec un anciens système qui donne en plus de très bons résultats.
Christophe

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De toute façon, la messe est dite, les nouveaux enregistrements sont à 100% numériques.
Pour ce qui est du côté poétique du vieux matériel, chacun fait ce qu’il veut, on éclaire bien un repas de fête à la bougie… :blush:
J’ai encore une platine vinyle, mais je ne la sors que pour écouter les dernières galettes qu’il me reste et je la range bien vite après.
cdt,
Gérard

— Câble secteur de ~1,50m à plus d’une centaine d’euros… :thinking: Et le fil rigide de 2,5 mm² qui amène le courant à la prise ? Est-il blindé ou doré ?!??…
— Ces “idiophiles” ne savent pas réfléchir avec “le petit pois” qu’ils ont entre leurs deux oreilles ! Que peut en effet améliorer 1,50m de câble “haut de gamme” si le fil qui amène le courant à la prise (parfois plus de 10m), et “in extenso” celui qui amène le courant au compteur n’est pas amélioré lui aussi ?!??…
— Alors, leur câble secteur à plusieurs centaines d’euros, il peuvent se le mettre “où je pense”…
— Étant électricien moi-même, je me méfie de ces propositions trop chères pour être honnêtes !
— Cordialement !

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Bonjour à tous,

Je suis audiophile depuis mon jeune age, étant tombé dans la marmite de trés bonne heure…
Les controverses sur le « son digital » étaient inexistantes à la naissance de celui-ci, avec l’arrivée du CD.
Ses avantages sur le vinyle ou la bande magnétique étaient présentés alors comme décisifs et incontestables, à la fois sur le plan de l’écoute et sur celui des mesures. Il ne serait venu à l’idée de personne d’en douter.
De l’eau a coulé sous les ponts depuis, et cette belle unanimité s’est un peu fissurée.
Je suis bien d’accord quand il est dit qu’un enregistrement analogique bien fait sonnera mieux qu’un numérique baclé, et c’est aisé à comprendre.
Partant de là, on peut concevoir que pour faire une comparaison valable des deux procédés, il faudrait disposer d’un vinyle ( ou une bande ) enregistré et masterisé en analogique « à l’ancienne » ; et de l’autre coté de son équivalent numérique en CD ou fichier audio, issu de la méme console, ou du moins avec une balance identique de la prise de son entre les micros.
Que je sache, cela n’existe hélas pas…
On peut comparer des vinyles à leur ré-édition en numérique, et je n’ai pas manqué de le faire, avec des résultats peu flagrants en ce qui me concerne. Le plus souvent, j’ai observé que le seul avantage audible du support numérique était la disparition du bruit de fond.
Mais j’ai entendu aussi des ré-éditions trés médiocres ou l’original était bien supérieur, sur le plan dynamique, ce qui est pour le moins paradoxal.
En bref, je ne suis toujours pas convaincu de la supériorité évidente du numérique, que j’avais pourtant adopté avec enthousiasme dés son apparition.
En lecture analogique, la qualité de la platine et du couple bras/cellule est déterminante pour un bon résultat. C’est moins vrai pour la lecture des CD ou des fichiers.
Chez moi, les deux cohabitent donc pacifiquement, et je m’en trouve bien.
Il est remarquable de constater que l’offre de platines vinyle est toujours trés fournie dans toutes les gammes, pour une technologie à priori dépassée depuis 40 ans. Le phonographe n’a pas eu cette chance…
Quitte à passer pour un passéiste encrouté, je vous dirais aussi que les plus belles écoutes pour moi, furent celles de systémes analogiques de haute volée entendus au cours de salons ou chez des revendeurs.
Quand au « bashing » anti-audiophile courant, il me fait souvent sourire, tant je me demande si les pourfendeurs ont eux-méme testé ce dont ils se moquent pour assoir leur jugement.
Perso, quand je n’ai pas l’expérience d’un truc, je m’abstiens de le juger, méme si cela me parait relever de la loufoquerie absolue !
Et puis cela fait marcher le commerce, sans nuire plus que cela à personne, si ce n’est à l’égo et au portefeuille de ceux qui se laissent attraper…

Cdlt.

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Les audiophiles ont l’excuse de ne pas avoir de notions techniques, ils ont une passion, on leur propose des trucs sensés améliorer leur système, ceux qui ont les moyens crachent au bassinet.
Beaucoup de consommateurs se laissent prendre par le miroir aux alouettes, souvent pour satisfaire leur ego démesuré.
Pourquoi certains achètent une bagnole de sport qui peut rouler à 240 km/h alors que la vitesse maximale dans le pays est fixée à 130 km/h ?
Parmi les audiophiles, il y a ceux qui étalent des mètres cubes d’enceintes des empilement d’amplificateurs et autres appareils électroniques, alors qu’on peut obtenir un son souvent plus réaliste avec un petit ampli numérique à cent balles et une bonne paire d’enceintes de dimensions raisonnables.
En audio comme ailleurs, le plus simple est ce qui marche le mieux, un FDA permet de supprimer les intermédiaires comme préamplis, DAC et on y gagne en dynamique et qualité du son.

J’en connais un qui continue à acheter cher des préamplis de grande marque qui ne servent plus à rien, vu le niveau des sources actuelles.
Quand il vient chez moi et écoute les mêmes disques sur mes enceintes animées par un FDA à cent balles, il reste sur le cul…
Mais il n’en veut pas, c’est trop petit, pas assez cher…

Le plus important c’est obtenir l’immersion dans la musique, on peut y arriver avec un matériel de taille raisonnable ou simplement avec un bon casque, qui reste une référence.
Si on veut encore plus réaliste, il faut aller au concert, qu’aucun système domestique ne sera jamais capable de reproduire.
cdt,
gérard

Je ne suis pas un fin connaisseur des technologies audiophiles, certains disent qu’un taux d’échantillonnage sur 24bits plutot que 16 est sensible à l’oreille, à la limite pourquoi pas, là on augmente la précision de la reproduction de analogique vers numérique, mais 192kHz ?? A quoi bon aller reproduire des ultra-sons ?

Il y a quelques mois, le site le Monde a réalisé une expérimentation intéressante par le biais d’une écoute à l’aveugle de deux versions différentes d’un même morceau non compressé : en 24 bits / 96 kHz et en 16 bits / 48 kHz. Trois musiciens célèbres ont écouté le morceau (un ingénieur du son, un pianiste et un jazzman) à l’aveugle, pour tenter de discerner la différence, sur deux baladeurs vendus 1000 euros, un Sony et un Astell&Kern avec un casque Sennheiser HD650. Au final, il a été impossible de distinguer, à chaque fois, le morceau HD du morceau en version standard .

« Ailleurs » je sais pas, mais en audio oui, surement ! Certains FDA sont parait-il excellents, avec des RQP époustouflants, et je veux en essayer un prochainement.

Ces veinards n’ont pas à composer avec le waf… :slightly_smiling_face:
Pas tout à fait d’accord sur le volume des enceintes qui serait superflu. Sans faire comme certains Japonais qui emploient des enceintes énormes dans des pièces minuscules, on a intéret à avoir des
baffles de volume suffisant pour avoir un bon rendement et une extension vers le bas satisfaisante.
On fait maintenant des choses épatantes dans de petits volumes, mais un rendement élevé ne peut étre obtenu qu’avec un certain encombrement. On y gagne une écoute plus vivante, avec un meilleur respect de la dynamique. « Small is beautiful », certes, mais pas sans inconvénient.

[quote=« guilhem, post:53, topic:21215 »]
J’en connais un qui continue à acheter cher des préamplis de grande marque qui ne servent plus à rien, vu le niveau des sources actuelles.
Quand il vient chez moi et écoute les mêmes disques sur mes enceintes animées par un FDA à cent balles, il reste sur le cul…
Mais il n’en veut pas, c’est trop petit, pas assez cher…
[/quote]
Pas un vrai audiophile, ça… :laughing:

La plupart des gens sont incapables de trouver une différence entre du MP3 et de la qualité Cd (16/44).
Personnellement, j’'arrive a trouver la différence entre le 16/44 et le 24/96 (sur des morceaux que je connais bien seulement)
Mais entre le 24/96 et le 24/192, je n’y arrive pas.

La première étape consiste à reconnaître le MP3, facile à cause de la compression évidente.
Après, c’est beaucoup plus difficile…
cdt,
Gérard

Bonsoir,
Personnellement J’ai perdu beaucoup en audition , ayant travaillé en milieu industriel bruyant.
Ma bande passante doit etre tout juste supérieure a la bande téléphonique d’antan.
Impossible donc de faire la différence entre un fusible qui a un bon son a 20€ , spécial idiophile, et un 5x20 ordinaire a 2€ la boite de 10.
Ceci dit je viens de passer a Carrefour et j’ai vu un tourne disque, semblable au modèles bas de gamme fin des années 60 a 80€ quand meme!
Passer ses vinyls la dessus ca doit etre du labourage de printemps!
Patrick

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J’ai 70 ans et mon audition est dans la moyenne de l’âge, c’est à dire plus grand chose au-dessus de 10kHz.
Mon audiogramme est dans la moyenne de l’âge, je possède un appareil pour mesurer cela, et je vérifie de temps en temps.
D’ailleurs je suis appareillé et cela ne m’empêche pas d’apprécier la musique.
Je suis beaucoup plus performant sur les timbres que sur les fréquences élevées, évidemment.
Sur mes appareils de lecture, je relève le niveau des aiguës pour équilibrer si je n’utilise pas mes prothèses auditives.
Les corrections de tonalité ont disparu des chaines haut de gamme et c’est bien dommage, c’était bien utile.
Quand je vais au concert, l’utilisation des prothèses est impossible, à moins de les régler très bas.
mais le niveau est généralement suffisant pour ne pas avoir besoin d’appareillage.
On ne peut rien face au vieillissement de nos capteurs, il faut faire avec.
cdt,
Gérard

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:joy: Après la "cuisine moléculaire " l’idée de la musique moléculaire me semble la bonne suggestion afin de refroidir les zéros absolus de l’oreille absolue! …

En lecture dématérialisée ( foobar par ex ) on a un égaliseur simple, mais plus efficace et sélectif que les anciens correcteurs. Je pense que ce doit étre un moyen valable pour retrouver une écoute plus plaisante en cas de perte auditive.
Perso je m’en sers en atténuation autour de 300Hz pour atténuer une tonique désagréable de mon local.
D’aucuns diront que c’est une correction pifométrique hasardeuse, et ils n’auront pas tort. Mais cela reste valable si on ne veut pas se lancer dans une analyse logicielle de la réponse du local, ni y entreprendre des travaux de traitement compliqués !

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