LCRmètre : ESR condensateur film

C’est une solution pour savoir ce qu’il y a dans le carton, mais faudra quand même que tu trouves une méthode expliquant comment tu as deviné ce qui est dans le carton, sans avouer ton forfait.

J’avais dit pas de triche…
« sauf radiologie et les ciseaux pour couper le scotch… »

Faudrait ajouter toutes les méthodes de triche: l’endoscope avec un petit trou, soudoyer un ancien, etc…

C’est toujours intéressant de voir les approches différentes, ce qui révèle les personnalités.

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On va finir par appeler le chat de Schrodinger!

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Mais nous ne savons pas s’il est vivant ou mort ! :frowning_face:

Chat gpt il dit pour D :
Le facteur de dissipation, souvent représenté par la lettre D, est également connu sous le nom de tangent de l’angle de pertes (tan δ). Il mesure la dissipation d’énergie dans un composant lorsqu’il est soumis à un signal alternatif. Le facteur de dissipation est souvent utilisé pour évaluer la performance des condensateurs.

Les valeurs normales du facteur de dissipation dépendent du type de condensateur et de son application. Voici quelques ordres de grandeur typiques pour le facteur de dissipation (tan δ) dans certaines applications courantes :

  1. Condensateurs céramiques : Le facteur de dissipation est généralement très faible, souvent inférieur à 0,1%.
  2. Condensateurs électrolytiques : Pour les condensateurs électrolytiques, le facteur de dissipation peut varier en fonction de la qualité du composant. Les valeurs typiques peuvent aller de 0,1% à 5%.
  3. Condensateurs au tantale : Les condensateurs au tantale ont généralement des valeurs de facteur de dissipation plus faibles que les condensateurs électrolytiques, souvent inférieures à 1%.
  4. Condensateurs en film métallisé : Ces condensateurs peuvent avoir des valeurs de facteur de dissipation très basses, typiquement inférieures à 0,1%.

Ces valeurs sont données à titre indicatif et peuvent varier en fonction des spécifications du fabricant et de la qualité du composant. Lors de l’utilisation d’un ESRmètre pour mesurer le facteur de dissipation, il est important de se référer aux spécifications du fabricant du condensateur pour déterminer si les valeurs mesurées se situent dans les plages acceptables.

Si vous avez un condensateur spécifique en tête, je vous recommande de consulter la documentation technique fournie par le fabricant pour obtenir des informations précises sur les valeurs de facteur de dissipation acceptables pour ce composant particulier.

Et l’ESR !
L’ESR (Equivalent Series Resistance), ou résistance série équivalente en français, est une mesure de la résistance effective d’un composant électronique lorsqu’il est soumis à un courant alternatif (CA). L’ESR est particulièrement utilisé pour évaluer la qualité des condensateurs, bien que d’autres composants tels que les inductances puissent également avoir une ESR.

Voici quelques points clés pour comprendre l’ESR :

  1. Nature de l’ESR : L’ESR n’est pas une résistance ohmique conventionnelle, mais plutôt une résistance effective qui tient compte des pertes d’énergie dans le composant, généralement sous forme de chaleur.
  2. Condensateurs : Dans le cas des condensateurs, l’ESR est généralement causée par des résistances internes, des connexions imparfaites, et d’autres facteurs. Un condensateur idéal aurait une ESR nulle, mais dans la réalité, même les condensateurs de qualité ont une certaine résistance série.
  3. Mesure de l’ESR : L’ESR est souvent mesurée à une fréquence spécifique, car elle peut varier en fonction de la fréquence du courant alternatif. Les appareils tels que les LCRmètres sont conçus pour mesurer l’ESR à différentes fréquences.
  4. Importance de l’ESR : Une ESR élevée dans un condensateur peut avoir des conséquences néfastes sur les performances du circuit. Cela peut entraîner une dissipation de puissance accrue, une augmentation de la température, une diminution de l’efficacité du condensateur, et potentiellement une diminution de la durée de vie du composant.
  5. Applications : La mesure de l’ESR est particulièrement importante dans les circuits de filtrage, les alimentations électriques, les circuits oscillants et d’autres applications où les condensateurs sont utilisés de manière critique.

Si votre LCRmètre fournit la valeur de l’ESR, cela vous donne une indication de la qualité du composant, en particulier des condensateurs. Une ESR faible est généralement souhaitable, mais les valeurs acceptables peuvent varier en fonction de l’application spécifique. Des valeurs typiques d’ESR peuvent varier de quelques milliohms à plusieurs ohms en fonction du type et de la taille du condensateur.

Le chat n’est pas dans le carton, je viens de le voir passer :black_cat:

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on ne lui a jamais demandé son avis ?
image

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D ? je l’ai indiqué dans mon msg de hier…

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Brièvement !

c’est une notion qui existe à peu pres depuis que les signaux/tension alternatives existent.
c’est pas pour rien que tu ne vois jamais de capa alu en HF, ou des que ça dépasse plusieurs centaines de KHz par exemple.
mais elle a effectivement pris de l’ampleur depuis la « capacitor plague » des années 2000 en informatique.

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si les con - cepteurs avait fait un peu attention a respecter le I_"eff" max des capas
en militaire une capa alu en entrée ou sortie d’une alim a decoupage
est toujours doublée d’une capas ceramique de 100nF a 1µF qui evite que les (deltai)/(deltat) importants passent dans la capa alu
c’est un peu plus cher mais la fiabilite est inegalée

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Bonjour à tous,
une petite question, qui ne concerne pas une capa film, mais un électrolytique de 12 000µ 56V:
Mesure au « testeur » chinois: 12000µ, Esr 0,4 ohms

Mesure avec un pont RLC RME LABS MW1008, mesure à 4 fils:

A une fréquence comprise entre 100 et 500 Hz, 12000µ, D=0,4472
A 1KHz, 16000µ, D=1,2577

Qui et que croire?
Quel est l’ordre de grandeur du facteur D qui dirait que cette capa est bonne pour le service?

Dois-je déduire qu’un chimique doit être contrôlé avec une fréquence de 100Hz, une capa de 0,1µ à une fréquence de 1KHz et un 100p à 15KHz?

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Le MW1008 est probablement capable d’afficher l’ESR. Qu’indique-t-il donc ?

Le mieux est de mesurer à la fréquence de travail du condensateur ou à une ou plusieurs fréquences représentatives pour le travail de ce condensateur. Je sais bien que tous les appareils de mesure ne sont pas capables de ça. Un chimique de filtrage pour une alimentation double alternance à 50 Hz est probablement plus intéressant à mesurer à 100 Hz. Un chimique pour le découplage de la résistance de cathode d’un tube en BF sera mesuré de préférence à 1 kHz, par exemple. Pour un condensateur de 100 pF, bien des choses sont envisageables.

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Sur la doc du MW1008, je n’ai pas vu la possibilité d’afficher l’ESR, je mets la doc à tout hasard:
Pont RLC MW1008P Manuel d utilisation Copyright Ormelabs 2010.pdf (1,0 Mo)

Ceci dit, il semblerait, d’après les interventions que j’ai pu parcourir, que l’ESR n’est pas un paramètre déterminant, sauf dans un alim à découpage…
D’où la question sur le facteur D…

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Toutes ces choses sont liées. Par un calcul, on peut passer de l’une à l’autre. Il ne s’agit que de vues différentes sur une même chose.

Affichez R + X ! R est l’ESR.

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Ces condensateurs de grande capacité sont le plus souvent conçus pour du filtrage en 100Hz. Il me semble donc que les mesurer avec des fréquences élevées n’est pas trop significatif. Il serait intéressant de chercher la datasheet de la série pour voir à quoi s’attendre.

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Merci @Nuage , ça m’apprendra à ne pas lire la doc!!!
J’ai donc pour une capa: la capacité (si, si!!!), le facteur D, l’ESR et le facteur Q, ce dernier est significatif pour une capa?

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On utilise le facteur Q avec les capacités, surtout quand on les utilise sur des circuits accordés. Mais le facteur Q est surtout important pour les inductances, dans ces cas-là, car les pertes sont surtout localisées là.

Mais vous l’avez bien remarqué avec votre appareil: Ce n’est une seule mesure, mais plusieurs façons de représenter le résultat. Vous ne mesurez donc qu’une chose unique. C’est comme le verre à moitié plein et le verre à moitié vide.

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Dans les deux cas, après mon passage, il est vide :grinning: :rofl:

Fin de la pollution du post de l’ami @Pierre-Alexandre1 , et merci pour toutes ces infos!!!

Bonne journée à tous…

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Bonjour,
J’ai eu longtemps affaire avec les condensateurs de puissance, utilisés pour des applications différentes : IRM, unités de soudage de goujons, … partout où il est question de décharges supérieures à 10 kA.
L’ESR était la bête noire numéro 1. Pas question de mesurer quoi que ce soit ; ou plutôt si, on effectuait des tests jusqu’à rupture, on ouvrait la chose et on constatait l’emplacement du défaut.
Ces expériences ont été par la suite modélisées et sont utilisées aujourd’hui pour la fabrication des capacités de puissance capables de stocker 1 Mj et de résister sans casse à des centaines de milliers de décharges.
Je m’arrête là, je dirai juste que plus il y a du courant en jeu, plus l’ESR devient le premier paramètre en ordre d’importance.

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