Comme les premières LàR SECAM utilisées lors des essais à la fin des années 50 étaient réalisées avec un rouleau de coaxial, je ne pense pas que ce soit la raison.
Les LàR ultrasonores ne sont apparues qu’au début des années 60 et ont tout de suite été utilisées en PAL où la phase et l’amplitude étaient critiques.
64 µS de retard ça fait au minimum 64x300x.66 = 12km de coaxial . Joli rouleau.
Ca devait être un peu critique quand même.
Il y a eu aussi le décodeur SIMPLE PAL (Poor’s man PAL) ou la PAL du pauvre, sans ligne à retard, mais le résultat était vilain: effet persienne ou effet store vénitien en cas de déphasage.
Oui mais là on parle du SECAM et de la raison d’utiliser la FM.
La version « simple PAL » devait passer sur des tubes de toute petite dimension, mais il n’y en avait pas encore au lancement de la couleur en Europe.
Sony avait aussi inventé un décodage dit « non PAL » qui permettait de contourner les brevets Telefunken. Explications (en Anglais) ici:
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Bonjour à tous,
erreurs de phase en PAL, visible ligne à ligne, dénommées « Barres de Hanovre » & Hanover bars en anglais. Voir article Wikipedia ci-dessous.
en images; avec erreurs :
Sans erreurs :
Sur un petit tube comme le Kuba-Color 11"/28 cm non-doté de la LAR PAL, le défaut est peu gênant.
Cordialement
jhalphen
C’est plutôt appelé couramment « effet de persienne » en français.
Il y a eu aussi le système NIR ou SECAM IV d’invention Russe, jamais sorti du laboratoire. Il est resté à l’état de prototype.
C’était un SECAM AM
Aurait eu quelques avantages par rapport au SECAM IIIB (notamment possibilité de mixage, de filtrage en peigne, meilleures transitions) mais pas par rapport au PAL (peut-être un peu plus simple).
Le D2-MAC avait repris l’idée principale du SECAM : la chroma U présente sur une ligne, et celle de type V sur la suivante, c’était un peu une petite réhabilitation du SECAM (ou un hommage),
sachant qu’en D2-MAC une ligne c’est la juxtaposition d’une partie data/son, puis la partie chroma, et enfin la luma (ça évite de mélanger luma et chroma lors de la transmission, fini les problèmes type cross-color, transitions entre couleurs qui se passent mal, on a une qualité type S-Vidéo).
Les ingénieurs du D2-MAC ont peut-être conclu que diffuser sur la même ligne à la fois la chroma U et V entraînait trop de complexité et que l’oeil humain ne percevait de toute façon pas la différence par rapport à une diffusion alternée des composantes U et V ?
Un diaporama plutôt bien fait sur l’histoire de la télévision couleur, avec un chapitre intéressant sur la guerre entre le SECAM et le PAL dans les années 60 :
À la page 32 on apprend que Philips avait essayé aussi de créer un standard couleur :
De nombreuses initiatives existent en Europe : le système à échantillonnage de couleur de Valensi, le système Boutry, le système Philips à deux sous-porteuses, le système séquentiel simultané présenté par Henri De France qui semble prometteur.
En page 60 on a une présentation du SECAM IV NIR :
Le système NIR abandonne l’une des caractéristiques du système SECAM à savoir la
modulation de fréquence du signal couleur pour la remplacer par la modulation d’amplitude
utilisée par le NTSC et PAL.Le principe fondamental consiste en la transmission séquentielle sur deux lignes successives :
D’un signal modulé en AM et en phase avec porteuse supprimée analogue au signal
NTSC appelé « m ».D’un signal de référence « r » transportant l’information de référence de phase qui
sert à démoduler le signal « m ».
Un point intéressant dans l’historique des différents standards couleur c’est que après le NTSC
la notion d’entrelacement disparait comme par magie.
C’est pourtant universellement adopté par tous les standards N/B.
La on remplace sans vergogne les infos manquantes par celles deux lignes plus haut dans
l’espace.
Y a que moi que ça interpelle ?
Si on cascade codages/décodages ça se compense harmonieusement ?
Je ne comprends pas le sens de cette remarque ? Peux-tu développer ?
Je crois comprendre, mais pas sûr : en SECAM on transmet la couleur 1 ligne sur 2, donc 1 ligne sur 4 en entrelacé ? Donc lorsqu’on a des gros pavés de couleur bien saturés, une horrible oscillation à 25 Hz des transitions horizontales, qu’on n’a pas en PAL ou NTSC ???
Ayant fait des montages U-Matic, l’image en PAL était autrement plus fine et plus douce en PAL qu’en SECAM !
C’est probablement ça, mais le papillotement des transitions horizontales de couleurs saturées est à 12,5 Hz (1/4 de la fréquence trame), pas à 20 Hz.
Cela se voit surtout sur des mires affichées sur des TV à CRT à 50 Hz, je ne sais pas si ça se voit autant sur un écran plat qui désentrelace l’affichage.
Bonjour,
je dois avoir un enregistrement en MESECAM de la mire de FR3, elle papillote beaucoup sur les transitions horizontales. Mire numérisée.
Par contre une mire D2MAC enregistrée en PAL ne papillotte pas, malgré la transmission séquentielle de la chroma (R-Y) & (B-Y). Mire numérisée.
Le rôle des mires a toujours été de montrer les dégradations du signal d’origine .
En SECAM on a décidé au contraire de les masquer…
Une mire de barres couleur horizontales vous en avez déjà vu ?
extrait de la mire de FR3 enregistrée en VHS MESECAM, les couleurs vibrent un peu.
On voit très bien sur le haut du pavé du rouge, le scintillement à 25Hz (25 ou 12.5 ???)
Oui, Schneider avait commercialisé une telle mire : j’ai stoppé mon patron de l’époque avant qu’il ne l’achète : je lui ai fait acheter la fameuse Métrix GX953.
(je ne sais pas si j’ai encore le prospectus de cette mire Scneider)