J’ai amélioré mes pièges à moustiques, je suis passé à un diamètre de 120mm qui s’adapte facilement à un ventilateur standard, j’ai ajouté un clapet à l’entrée pour éviter que les moustiques s’échappent si le ventilateur s’arrête et placé un régulateur de tension à découpage qui permet de régler la vitesse à environ 5m/S à l’entrée aspiration, ce qui semble être la bonne vitesse.
Sur un site, il est conseillé 2m/S, c’est insuffisant d’après mes essais successifs…
J’ai utilisé un morceau de tuyau PVC de 30cm de diamètre pour contenir le tout, utilisé une batterie Cd-Ni de 23AH (type aviation) pour l’alimentation et un petit panneau solaire pour la maintenir en charge.
La partie supérieure du piège doit permettre à l’odeur de l’attractif de se répandre, il faut qu’elle soit largement ajourée pour éviter que le débit de refoulement du ventilateur ne repousse les moustiques, c’est une des conditions pour obtenir un piège qui marche.
Un second piège est alimenté sur le secteur, consommation 150mA/24V avec un ventilateur acheté chez Reichelt réf. FAN-ML 120-12H (22,60€ pour deux pièces port inclus).
Le ventilateur est en 12V, il est alimenté en 9V par un minuscule régulateur à découpage Chinois pour obtenir le débit adéquat.
Le ventilateur de Reichelt est très puissant et silencieux, j’ai éliminé beaucoup d’autres ventilateurs qui manquaient de débit.
Avec deux pièges, la collecte est au minimum de l’ordre de 100 moustiques/24h, parfois trois fois plus à certaines périodes, comme après la pluie.
On peut désormais dîner sur la terrasse tous les soirs sans se faire trop piquer, le nombre d’assaillants est en baisse constante.
Je fabrique mon attractif avec de l’acide lactique, de l’acide caprique, du bicarbonate d’ammonium, et de l’alcool éthylique, dont j’imbibe un morceau d’éponge à vaisselle, placée ensuite dans une pochette perforée.
La durée d’action est supérieure à 2 mois.
Les pièges professionnels utilisent du CO², mais l’installation est coûteuse pour attraper (peut être) deux fois plus de moustiques, il vaut mieux poser deux pièges ou davantage.
La clé du dispositif est le placement des pièges.
Choisir un emplacement frais, ombragé et sans vent, avec des feuillages bas, déplacer un piège jusqu’à observer le meilleur rendement.
Il faut un minimum de 2 pièges, placés au moins à 5m de la terrasse et dans deux directions opposées, très important.
Placés trop près, il attirent les moustiques qui vont de toute façon préférer la chair fraîche à l’attractif chimique.
En conclusion, ça marche pas trop mal, contrairement à quantité de produits parfois chers qui ne marchent pas du tout, comme le « Tiger trap » vendu par L. Merlin 75€, qui d’ailleurs a été retiré de la vente.
Les « pièges » avec lumière UV, grille HT etc. n’attrapent que les mouches et les papillons, j’ai essayé bien sûr.
Pour fabriquer un piège à aspiration, il existe quelques tutos sur le web, dont je me suis inspiré en partie, pour fabriquer les miens, (j’en suis à la troisième version).
Prochaine étape, je vais fabriquer une boîte en alu peinte en noir et régulée en température à 38°C il paraît que les moustiques se repèrent aussi à la température, ils seraient très sensibles aux infrarouges.
Pour la construction, on peut utiliser une boîte de rangement en plastique de 30cm de hauteur ou un seau en plastique, environ 5€
Il faut une « culotte » PVC diamètre 120 MFF 10,50€ chez Brico…, un ventilateur à 6,50€ chez Reichelt.
On peut acheter chez les distributeurs, le clapet d’entrée et le sac de capture , 13€ pour deux sacs et un filet de sécurité, 9,95€ le clapet chez Biogents.
Au total, ça coûte bien moins de 50€ et un peu d’huile de coude, alors que le piège du commerce coûte environ 165€.
On peut acheter l’attractif Biogents qui est efficace mais un peu cher, une vingtaine d’€ pour deux mois par piège, ou alors se le fabriquer, on trouve les produits sur le web, il ne faut que quelques gouttes.
Pour tuer les captures, utilisez un sèche cheveux, ils ne supportent pas la chaleur et cela permet de ne pas ouvrir le « catcher bag » et évite les évasions.
De plus, c’est sélectif, les moustiques meurent tout de suite alors que le papillons supportent un peu mieux la chaleur.
Cela n’empêche pas de faire la chasse aux eaux stagnantes, gouttières encombrées etc…
On peut aussi piéger les larves, il existe des pièges, mais quand la femelle vient pondre, c’est qu’elle vous a déjà piqué !!
S’il y a des amateurs, je peux publier des photos.
Cdt,
Gérard