J’ai vu ces vidéos, j’arrive quasiment au même score et même le dépasse avec deux pièges, sans utiliser le CO² coûteux et compliqué à mettre en oeuvre…
Si on fait un petit calcul, il attrape 250 moustiques par 48h sans CO² soit 125 par 24h
Avec le CO², il attrape 555 moustiques en 5 jours = 111 par 24h
Donc, ça marche moins bien AVEC le CO² !!!
Cdt,
Gérard
Et ainsi tu « limites ton empreinte carbone »,
pour utiliser une phrase à la mode … 
J’en faisais pour mon aquarium avec une bouteille de coca remplie avec de l’eau sucrée et de la levure de boulanger.
Ça fonctionnait très bien.
Ouiiiiiii ! Les photos m’intéressent plus que fortement car je n’ai pas tout compris dans les proportions et le mélange des produits et dans la disposition de l’aspirateur à moustique par rapport au diffuseur d’odeur.
Les 3 vidéos ci-dessus expliquent l’essentiel, y compris la recette de l’attractif « maison ».
Mes pièges ne diffèrent que par le ventilateur utilisé, l’usage d’un morceau de tuyau PVC pour l’enveloppe et la régulation de la vitesse d’aspiration.
Un piège in situ :
On voit le ventilateur :
Protection contre la pluie :
Il y a quelques moustiques dans le « catch bag »
Cdt,
Gérard
Très belle réalisation !
Merci,
Le plus difficile est de trouver le bon emplacement où placer les pièges.
Le premier a été facile à trouver, je me suis baladé à la tombée de la nuit avec une lampe torche et j’ai tout suite repéré dans le faisceau de nombreux moustiques volant près du composteur.
Celui-ci contient des déchets verts en décomposition et ils adorent.
Le piège placé a côté collecte au minimum une centaine de moustiques par 24h.
Malheureusement, il en restait assez pour nous gâcher les repas sur la terrasse.
J’ai donc placé un autre piège à proximité de la terrasse, erreur !!
Le piège attire les moustiques avec l’attractif et ceux qui ne sont pas capturés se posent dans la végétation et attendent que des humains passent a proximité, car ils préféreront toujours de la chair fraîche à l’attractif chimique.
J’ai donc éloigné le second piège d’une dizaine de mètres, sous la végétation, à l’ombre et dans la direction opposée au premier piège.
Et là, il en attrape autant que celui qui est près du composteur.
Avec cette configuration, les deux pièges se trouvant à plus de 10m de la zone de vie, nous ne sommes quasiment plus piqués et plus aucun moustique ne pénètre dans la maison.
Beaucoup parmi ceux qui achètent le piège du commerce (qui doit fonctionner aussi bien que les miens, mais plus cher) se plaignent du faible nombre de prises, c’est simplement dû au mauvais placement des pièges, et il en faut au minimum 2, suivant la végétation.
En ce moment, c’est la période des vendanges dans le Médoc, il pleut de temps en temps, et la population des moustiques explose, les pièges collectent à fond…
Mais il est quasiment impossible d’éradiquer les moustiques, les tigres en particulier, les pièges permettent simplement de diminuer leur densité.
Il faut évidemment faire la chasse aux eaux stagnantes, rectifier la position des dalles pour faciliter l’écoulement, vérifier qu’il ne reste pas d’eau dans les regards etc…
Le changement climatique et (plus sûrement) les mouvements de population nous apportent de nouveaux envahisseurs et la lutte promet d’être difficile.
Cdt,
Gérard
Hello,
Ici, dans la pointe du Médoc très peu de moustiques par rapport à l’an dernier !
par contre, de nombreuses chauve souris font un ballet nocturne incessant…
Y seraient-elles pour quelque chose dans cette diminution?
Bonjour Domi,
Je sais que lorsque nous allons au Verdon en camping-car, on se fait habituellement dévorer, mais nous n’y sommes pas allés cette année.
Une chauve-souris dévore environ 3000 moustiques par jour, (paraît-il) je suis petit joueur avec mes pièges…
Il y a quand même quelques chauve-souris qui arrivent à la tombée de la nuit, il faudrait qu’elles se mettent à bosser en plein jour…
cdt,
Gérard
oui, la chauve souris serait peutetre la solution « écologique » au problème:
il y en a une bonne dizaine qui tournent tous les soir!
Suite…
L’ajout d’une résistance en série avec le ventilateur crée un point chaud qui attire encore mieux les moustiques.
Je l’ai placée au-dessus du clapet d’aspiration.
La résistance a un double rôle, elle réduit la tension d’alimentation du ventilateur et produit de la chaleur, de plus, plus besoin du régulateur de tension.
Les premiers essais démontrent qu’il y a bien un gain en captures.
cdt,
Gérard
Bonsoir Guilhem
bravo pour la réalisation de tes pièges j’étais justement en train de me poser un peu les mêmes questions (batterie externe rechargeable, panneau solaire pour la recharge, ventilateur silencieux, éponge pour héberger la solution appât…)
tes posts m’aident beaucoup! 
de mon côté je possède l’équipement de biogent, ça marche très bien mais vu le coût de leur solution et de la recharge, et vu le peu de performance du CO2 sur plusieurs types de moustique, j’en suis arrivé comme toi à la conclusion qu’il vaut mieux se fabriquer ses pièges et ses appâts.
question: où as-tu réussi à trouver de l’acide caproique / caprylique?
note: si tu as plus de photos je suis preneur !
encore bravo et merci
Dans une des vidéos ci-dessus, Papouche donne l’adresse pour l’acide caprique, il a même obtenu une réduction en ajoutant « moustique » à la commande, j’ai commandé et ça a marché (la livraison est un peu longue).
Après les moustiques, les mouches…
J’ai fabriqué un autre piège, celui-ci destiné à capturer la mouche Drosophila Suzukii (elle arrive à moto 
) qui ravage mon cerisier, c’est pourquoi il est rouge.
Il est alimenté par un panneau solaire.
Une batterie Cd-Ni sert de tampon, elle attend son coffret
ça marche plutôt bien puisque j’ai déjà capturé plus d’une dizaine de Drosophila Suzukii en une seule après-midi alors que les cerises sont encore vertes.
L’appât est le mélange classique 1/3 eau 1/3 vinaigre de cidre, 1/3 vin rouge.
J’attrape la mouche commune du cerisier Rhagoletis cerasi avec un piège « bouteille » et une solution classique de phosphate diammonique (40gr/litre).
La mouche japonaise est beaucoup plus nuisible parce qu’elle pond plusieurs œufs dans chaque cerise, c’est un véritable désastre dans les vergers, certains arboriculteurs ont même arraché leurs cerisiers.
Dans une quinzaine, je pourrai juger du résultat par rapport à l’année dernière.
Il y a beaucoup de cerises cette année.
Le nouveau piège est constitué de deux morceaux de tuyau PVC, une de 200mm de diamètre (40cm) et un autre, concentrique de 125mm et d’environ 30cm, les clapet, sac de capture, ventilateur sont identiques au piège à moustique, l’alimentation est abaissée à 10V pour une vitesse de flux de 5 m/s.
L’éjection se fait latéralement, cela évite que les mouches soient repoussées par le flux vertical, quelques petits trous laissent l’odeur de l’attractif se répandre autour de l’entrée d’aspiration.
N’hésitez pas à me poser des questions si vous êtes intéressés.
Cdt,
Gérard
Merci pour ta réponse!
Félicitations pour ce nouveau piège et les photos
Tiens nous au courant sur les résultats
Bonjour @guilhem ,
Je rassemble mes connaissances que j’ai pu collecter et je réuni le matériel avant de me lancer. Je suis passé comme vous par plusieurs forums & vidéos sur le sujet, puis de tomber sur vos aventures expérientielles de votre piège DIY.
Franchement bravo pour vos idées et réalisations !
Du coup où en êtes vous ? Vous parliez à un moment donné d’une V3, d’une résistance comme point chaud (de se passer du régulateur) ou encore d’une version à 38°/ IR ?
Coté alimentation pareillement pour quoi avez vous opté ? parce qu’en fin de compte une batterie permet une autonomie trop limitée (moins d’un jour), un panneau solaire nécessite d’être déporté (encombrement également) et le secteur consomme …
Concernant l’emplacement, le rôle du clapet, de la maintenance et j’en oublie surement, je partage pleinement votre approche.
Tout nouveau tout neuf sur ce forum, au plaisir d’en discuter, ici ou en MP et très intéressé par votre aide et photos si possible afin que je cerne bien tout mon sujet
Bonjour,
Pour la première fois depuis des années, nous avons mangé quasiment toutes les cerises de notre cerisier sans avoir trouvé un seul hôte indésirable, c’est vraiment inespéré.
Je pense que le rayon d’action de ce piège dépasse largement l’envergure d’un seul cerisier et que quelques pièges identiques pourraient protéger un verger, s’ils sont judicieusement disposés.
La batterie + panneau solaire permet une autonomie totale à condition de stopper le ventilateur la nuit, ce qui peut être fait facilement avec un relais commandé par le panneau solaire, après une diode anti-retour.
Evidemment, une alimentation par le secteur peut être installée.
Même avec un temps nuageux, un panneau solaire de 50W arrive a compenser la consommation du piège, j’ai vérifié avec un intégrateur.
Pour les moustiques, je baisse la tension de la batterie à 10V grâce à un petit module Chinois à découpage, la vitesse du flux est ramenée à environ 5m/S et la consommation baisse à moins de 0,35A.
Cdt,
Gérard
En ce qui nous concerne, nous n’avons pas mangé une cerise de notre cerisier bien qu’il y en ait eu beaucoup (vu le nombre de noyaux qu’on a trouvés par terre) mais ce n’est pas à cause des mouches mais à cause des piafs qui les ont toutes mangées avant qu’elles soient mûres.
Notre cerisier a le tort d’être précoce (c’est le premier à avoir des fruits de tout le quartier) ce qui fait que les oiseaux se précipitent dessus en priorité.
Bonjour,
…Et en mettant un « tonne-fort » dessous ?
C’est quoi un « tonne fort » ?
C’est un canon effaroucheur, à gaz, émettant de fortes détonations à intervalles réguliers, c’est utilisé dans la campagne pour protéger les vergers et les champs des attaques d’oiseaux …
Doctsf (Modèles & Marques)
Annonces
