Je trouve que ça peut être un outil formidable comme désastreux, dont on ne maîtrise, c’est sûr, pas toute les conséquences. Alors oui pour les modèles génératifs il lui arrive de dire où faire n’importe quoi, surtout avec les anciens (exemple chatGPT 3.5), mais le domaine évolue encore vite. Ça n’est pas différent de celui qui croit tout ce qu’il lit sur internet (wikipédia pour faire plaisir à certains ici) et celui qui a un esprit critique.
Pour tout ce qui est math, informatique, gestion de données, etc c’est très efficace. Plus besoin de calculer telle formule, coder telle fonction, ou de se taper à la main le remplissage d’un tableau. Une sorte de calculatrice surpuissante en somme.
En guise d’exemple j’ai commencé récemment un affichage vectoriel en Arduino, où je devais donner pour chacun des +70 caractères entre 2 et 10 couples de coordonnées (X,Y) pour les dessiner. A la main ça m’a pris au moins 2h en résolution 8x6 points, avec l’IA j’ai eu les lettres instantanément, et je peux facilement doubler la résolution sans tout recommencer.
A celui qui sait l’utiliser correctement, je pense que c’est un vrai accélérateur.
Je ne vois pas pourquoi l’IA ne pourrai pas décider d’amérir. On peut l’entraîner au préalable sur plusieurs scénarios et charger les paramètres dans le calculateur, quitte à choisir le moins pire des scénarios. Les pilotes de ligne sont formés à ça eux aussi. D’ailleurs, on peut très bien faire atterrir un avion uniquement avec des calculateurs « classiques » et de l’automatique, l’IA ne serait que décisionnaire en amont.
Pour le futur, les performances vont encore s’améliorer puisque l’on développe maintenant des puces « neuromorphiques » basées non plus sur du binaire, mais sur le modèle du cerveau humain, donc qui utilise des impulsions entre synapses et neurones électroniques (qui ne sont finalement que des amplificateurs opérationnels, multiplicateurs et autres additionneurs). Elles sont bien plus performantes que des processeurs ou GPU classiques, mais sont limitées pour l’instant à des tâches précises (traitement d’image, ouïe) à cause du manque de modèles, d’outils et aussi de personnes pour les programmer… Voir Intel Loihi ou IBM Northpole.
a mon avis ce n’est pas pour demain vu le nombre de cas d’especes de la conduite auto sur routes, en ville sans compter les aleas meteo et les obstacles tous plus improbables les uns des autres presents sur la route
C’est justement ce que je voulais dire , j’ai mal tournée ma phrase
Justement le redémarrage de l’APU n’était pas dans la procédure ni de se poser sur l’hudson , c’est l’équipage qui est sorti de la procédure en redémarrant l’APU avant de se poser sur l’hudson
Je pensais précisément à cet accident qui c’est bien terminé
Le redémarrage de l’APU était nécessaire pour conserver une alimentation électrique des instrument de bord , surtout qu’il fallait respecter un angle très précis au moment de toucher l’eau , angle impossible à deviner « à vue »
Bien difficile de savoir de quoi demain sera fait. Que cela nous fasse peur je le conçois aisément
Certains produits sur ces dernières 40 années ont remplacé totalement ce qui se faisait avant. L’informatique, la photo numérique, le téléphone portable, les réseaux haut débit, les données nomades, internet partout et pour tout, la formidable évolution de nos voitures.
Est-ce un progrès? le monde vit-il mieux, voilà peut-être la bonne question à se poser.
La seule chose dont je suis sûr c’est que demain est totalement imprévisible.
Pourtant j’ai prévu mon planning pour demain, mais je ne saurais qu’après demain si tout c’est passé comme prévu.
Cela m’étonnerait que le démarrage de l’APU en cas de panne moteur ne soit pas une procédure standard puisque ces Airbus avait justement l’innovation d’avoir des commandes de vol tout électriques
L’une des questions que pose l’évolution de l’IA, ce n’est pas tellement ce qu’elle pourra faire demain (à mon humble avis, il n’y a pas de limite à part la quantité d’énergie disponible dans l’Univers) mais quels humains pourront la contrôler et pourront la « débrancher » en cas de nécessité absolue (si elle est encore « débranchable »).
Bonjour les amis, rien ne se passe comme prévu ici à Lyon c’est le déluge pluie forte, orage, vent, la chatte est partie se cacher hors de la maison…
Finalement qui tient les commandes, l’IA?
L’intelligence humaine est-elle supérieure pour devoir garder la main en dernier?
Quand je vois les décisions « humaines » qui me semblent totalement délirantes pour le bienfait de l’humanité prises par certains dirigeants, il y a peut-être urgence à changer les « logiciels » de ces dirigeants.
Délires égocentriques et volonté d’exterminer l’autre, refus des différences, tolérance et bienfaisance sont certainement à enseigner aux humains pour qu’ils apprennent à vivre ensemble dans un monde en paix.
Les possibilités techniques sont neutres, ce qui est potentiellement dangereux c’est une fois dans mis dans les mains de certains « dérangés de la tête »
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » disais Rabelais.
Les regrets de Monsieur Alfred Nobel, avec les usages de sa trouvaille, et qui sont à l’origine du prix qui porte son nom.
Dans ce cas-là ce n’était pas prévu
Car le système électrique fonctionnait encore puisqu’un des réacteurs tournait toujours
C’est en prévision de l’amerrissage que le pilote a pris cette décision car les réacteurs , placé en dessous des ailes , allaient obligatoirement s’éteindre ( du moins celui qui tournait encore ) dès le contact avec l’eau
Or c’est à ce moment que le pilote avait le plus besoin de ses instruments pour se poser sur l’eau sans arracher les ailes
Et ça , l’informatique ne pouvait pas le deviner
Et si vous regardez l’interview du pilote , il l’explique lui-même
L’APU (Auxiliary Power Unit) est une petite turbine à la base de la queue de l’avion. Elle génère de l’électricité pour les instruments de bord, la Clim (au sol) et de l’assistance pour le démarrage des réacteurs.
à ne pas confondre avec l’Aérogénérateur, effectivement le générateur de l’ultime secours quand toute autre source électrique est défaillante. C’est un petit alternateur avec une hélice qui sort de son logement sous le fuselage.
Il y a un téléfilm célèbre où un gros porteur Canadien tombe en panne de kérosène (erreur de calcul de poids lors du remplissage) et se pose en urgence avec l’aérogénérateur comme seule source de courant.
Il n’aurait pas servi à grand chose non plus , il aurai été détruit dès le contact avec l’eau
L’APU par-contre se trouve en hauteur , généralement juste en dessous de l’empennage
L’échappement de la turbine de l’APU c’est le petit « trou du cul » que l’on vois derrière
Et en réponse @claude_du_27 , il a bien un réservoir indépendant
Sinon en cas de panne ou de fuite de kéro sur les réservoirs principaux il ne servirait pas à grand-chose
Un peu d’humour
Pensez vous que le « bureau d’études Citroën » aurait pondu cette « perle » après 11 années d’incubation, avec l’intelligence artificielle
Il faut arrêter de cracher dans la soupe, l’intelligence artificielle n’existe pas vraiment, il faut tout de même qu’un humain ait créé le programme.
La prise de décision n’est qu’une fonction mathématique forcément incluse dans le logiciel.
L’électronique est partout, elle sauve des vies dans les hôpitaux, fait voler les avions, rouler nos voitures etc…
Bien sûr, il y a parfois quelques problèmes de mise au point, parce que la conception reste humaine à la base, mais peu à peu, les logiciels savent détecter les anomalies et corriger les erreurs.
Revenir en arrière, comme le voudraient certains dinosaures mal embouchés (je ne cite personne)
, c’est carrément impossible, l’électronique est partout.
Les inventions humaines ont toujours suscité des inquiétudes, voire même des peurs, comme le premier train qui devait exploser dans le tunnel…
On sait aujourd’hui qu’il n’en rien, l’intelligence a toujours triomphé des peurs stupides.
Cdt,
Gérard