Lors de mon passage (1954) chez Lemouzy sa fille sortait de l’école centrale comme ingénieur radio et elle pourrait être quelques années après à l’origine du multimesureur ERIC appareil pour labos
« Marie Curie et sa fille Irène n’ont pas eu besoin de pseudo pour avoir atteint la célébrité ….??? »
Non, mais elle était la femme de Pierre Curie;
« Le 10 décembre 1903, Marie Curie reçoit avec son mari Pierre Curie et Henri Becquerel, le prix Nobel de physique « en reconnaissance de leurs services rendus, par leur recherche commune sur le phénomène des radiations découvert par le professeur Henri Becquerel1 ». Pour des raisons de santé, Pierre et Marie Curie devront attendre près d’un an avant de pouvoir se déplacer à Stockholm pour chercher le prix. Elle est la première femme à recevoir un prix Nobel, et les archives du Comité Nobel montrent que la proposition transmise par l’Académie des sciences française ne contenait que les noms d’Henri Becquerel et de Pierre Curie: il aura fallu l’intervention de celui-ci, à la suite de l’indiscrétion d’un académicien suédois, pour que le nom de Marie soit ajouté »
Bonjour,
Voilà qui confirme ce que j’avais glané comme info. Marthe DOURIAU a terminé sa carrière chez Philips. On pouvait s’en douter en regardant les schémas et photos illustrant « Stéréophonie-Disques-Haute fidélité » et « Mon téléviseur »: que du Philips!
Marthe DOURIAU est née à BOURGES le 1er février 1899. Elle semble y être restée jusqu’en 1918/1919 (son père est mort en 1918) d’après les recensements.
Je ne connais pas son parcours scolaire.
Toutefois, elle écrit dans le revue « L’Antenne » des articles sur la TSF du milieu des années 20 au début des années 30, ce qui aurait tendance à faire penser qu’elle a fréquenté une école d’ingénieurs en radioélectricité (il ne devait y en avoir des centaines à cette époque).
Je retrouve sa trace en 1935 à NICE ou elle acquiert un appartement au 9 avenue du Ray. Dans l’acte d’acquisition, la profession qu’elle indique est « Chef d’atelier ». Etant domiciliée au 98 avenue St-Lambert lors de cette acquisition, j’en déduis qu’elle a travaillé chez Ferrix ou Ergos (je pense plutôt à Ferrix compte tenu de ses ouvrages sur les transformateurs).
Je ne pense pas qu’elle soit restée longtemps à NICE.
En 1948, elle habite BOULOGNE-BILLANCOURT et achète un appartement à PARIS avenue de la Tour Maubourg. L’acte d’acquisition indique le comme profession « Ingénieur ».
Je ne sais pas trop ce qu’elle a fait entre 1935 et 1948, mais je me demande, étant domiciliée à BOULOGNE- BILLANCOURT, si elle n’a pas travaillé un temps chez RENAULT car elle a écrit des ouvrages sous le pseudonyme de Marc DORY sur l’électricité automobile.
Je pense qu’elle a terminé sa carrière chez Philips ou elle a du entrer vers 1948/1950.
Elle décède en son domicile le 8 octobre 1968 et est enterrée (si la tombe existe encore) au cimetière de MENETOU-SALON dans le Cher.
J’espère en découvrir plus au fur et à mesure de mes recherches. J’ai réussi à retrouver des descendants de ses légataires (elle était célibataire sans enfant), mais ils n’ont guère pu m’aider, étant très jeunes au moment de son décès qui remonte à cinquante ans…
Monsieur BINON pourrait-il m’envoyer le scan de cette carte sur ma boite mail ? Dans quel type de document avez-vous trouvé cette carte ?
Bonjour,
Marthe était aussi ingénieure chez PHILIPS , j’ai une de ses cartes de visite que j’ai mis ici sur un autre fil.
Un prototype de la femme moderne en des temps ou la technique et le métier d’ingénieur étaient loin de respecter la parité!
Marc Chauvière étai le créateur et rédacteur en chef de La Radio Française pendant la guerre, seule revue a paraître dans cette période.
Une belle brochette d’auteurs et constructeurs dont nous avons tous quelques livres!
Lors d’un rapide passage chez Lemouzy et avoir connu ce grand patron , sa fille intégrait l’usine avec son diplôme d’ingénieur… cas peu courant dans ses entreprises ?