Je me permet de renouveler ma remarque vu le mystère qui plane sur cette mesure.
l’ECF82 est faite pour monter très haut en fréquence et la partie triode peut se mettre à osciller à une fréquence élevée (couplages parasites dans le cablage du lampemètre). Le signal ne se voit pas avec un oscillo classique.
Cela perturbe considérablement les mesures.
J’ai déjà eu le tour avec un autre modèle de lampe sur un metrix 310.
J’ai dû placer « judicieusement » une capa (d’une centaine de picos) au pied de la lampe pour arrêter l’oscillation.
Il est bien connu que quand on veut faire un oscillateur, celui-ci refuse de démarrer et quand on veut faire un ampli celui-ci a une fâcheuse tendance à accrocher!
Chez moi les lampes qui oscillent, font augmenter le courant anodique.
On se rend compte de l’oscillation en appuyant sur « contrôle du vide » qui insère une résistance dans le circuit de grille (ce qui stoppe l’oscillation) et le galva mA redescend aussitôt (U61.)
Dans le cas de JPV, on a au contraire un affaissement anormal.
Mais je connais mal les réactions du 310 qui ne fonctionne pas comme le U61.
A méditer… car si l’oscillation provoque cet écroulement de Ia, cela pourrait être tout simplement ça.
L’accrochage démarre toujours à un certain seuil. Cela ressemble à ce qui se passe vers 10 mA pour ces ECF82.
Principal suspect: le circuit de polar, voir les valeurs surtout de la 25K qui va en 4 ?
Et aussi que la combinaison utilisée n’'insère pas de résistance dans le circuit d’anode (en bas et à droite du schéma joint, points 9 et 0)
Comme déjà indiqué, appliquer du positif sur la grille me déplait . . . même si cela ne se produit que lorsque l’anode est négative.
Mais bon, toute modification devrait être suivie d’une phase de recalibration complète. . .
Peut être un essai préalable en substituant le circuit de polar interne par une pile et un potentiomètre ? ? Pour voir !
Bonjour à tous!
A force de lire tous ces messages relatifs à la mesure d’une ECF82, je voulais vérifier par moi-même sur mon 310B. Une ECF82 neuve me donne 18mA pour la triode et 11mA pour la penthode donc tout à fait cohérent avec les caractéristiques du constructeur. En plus mes mesures doivent être un peu en-dessous de la réalité, le cavalier du transfo du lampemètre est calé sur 250V alors que le secteur au moment de la mesure était de 235V, donc sous-volté.
Voilà, j’ai mis mon grain de sel !
Cordialement « Pierre »
Oui, oui, c’est fort probable, bien que surprenant, car il n’y a aucune difficulté avec les autres tubes courants !
Hélas ! Actuellement je me trouve dans l’incapacité physique (suite sciatique !), de manipuler l’engin, qui pèse un âne mort…
Je l’avais ouvert, il y a quelques années, pour vérifier ses contacteurs (mais pas les résistances) et je me souviens très bien qu’il faut faire gaffe aux doigts au remontage !
J’attends donc un coup de main « prochain », pour procéder aux vérifications qui s’imposent.
Un moyen simple pour voir si le tube oscille.
Lui insérer une résistance d’amortissement dans sa grille broche 9.
Utiliser pour cela un support noval, un bouchon mâle noval et une résistance
intercalé entre le tube ECF82 et le lampemètre.
Avant de croire quoi que se soit il faut essayer, sinon on peux considérer que ce lampemètre fait n’importe quoi et n’est plus fiable, qui plus il risque un jour de ce retrouver sur le marché à un prix de gogo, il vaut donc mieux le réparer !
Il est normal que le montage « sur table » et le test sur le lampemètre montrent des comportement complètement différents en cas d’oscillation.
En effet l’oscillation ne peut avoir lieu que:
1- pour un câblage particulier (Longueur des fils, couplages parasites etc…)
2- une zone de point de fonctionnement du tube approprié.
Dans le cas d’un montage « sur table » alimenté en continu on a:
1- Des couplages faibles entre les fils (pas forcément favorable à l’oscillation).
2- un point de fonctionnement fixe.
Dans le cas du lampemètre METRIX 310 on a:
1- des couplages parasites qui peuvent entrainer l’oscillation avec certains tubes (fait déjà observé par expérience) car les fils sont regroupés en toron, serrés les uns contre les autres.
2- un balayage du point de fonctionnement de - Va crête à + Va crête avec une tension de polar qui va simultanément de + Vg crête à -Vg crête.
Donc: contrairement à ce qui est dit, le fait que le tube n’oscille pas « sur table » ne prouve pas qu’il ne puisse pas osciller sur le lampemètre.
La seule façon de le savoir est de faire des essais (résistance en série avec la grille , capa en parallèle etc…) le but étant de modifier le circuit parasite.
Il n’y a que la méthode empirique qui permet de lever le doute.
Autre remarque: si l’oscillation à lieu à une fréquence un peu plus élévée que la bande passante de l’oscilloscope utilisé pour la détecter alors on ne voit pratiquement rien.