Résistance : 3,5 Ohm, monté en parallèle avec une bobine (résistance de la bobine 0,5 Ohm).
L’ensemble est simplement monté en série avec les 2 HP principaux.
On imagine que ce tweeter reproduit particulièrement bien les sonorités de trompettes
Un petit enregistrement avec un micro vers l’embouchure du tweeter et un autre vers les HP principaux. La balance complètement à droite donne la sonorité trompettante du tweeter. En jouant sur la balance on arrive à un son assez correct.
Donc si je comprends bien, on a une « classique » enceinte 2 voies avec un haut-parleur pour la reproduction des aigus (avec deux pavillons), le reste étant délivré par de classiques haut-parleurs électrodynamiques.
Ça peut être très bon. A titre personnel, j’apprécie le son des haut-parleurs à pavillon, y compris dans les médiums-aigus.
Par contre, cette disposition des haut parleurs à pavillon n’est pas optimum du fait de leur forte directivité. Mais elle compense sans doute le (généralement) rendement élevé de ces haut-parleurs par rapports aux haut-parleurs électrodynamiques.
qu’est-ce donc que ces deux pavillons circulaires en forme de trompes qui débouchent latéralement… Avec une mini chambre de compression ou un HP électrostatique au dessus…?
Jamais vu cela… mais je n’ai pas vu grand chose, il est vrai…
Bonjour Jean-Pierre ,
Merci pour l’info !
Ce qui m’intrigue ici est la coexistence avec les 2 tweeters en dessous…
Ce serait un "Tannhauser 58 " , car le modéle 59 avait perdu ces deux « trompettes » ,au profit de 2HP classiques dédiés sans doute au haut médium avec aussi 2 tweeters à coté.
Le but était peut-être un effet pseudo-stéréo.
Insolite…
Jean-Michel
Le circuit est assez complexe, mais c’est un PP monté avec deux EL84, classique système « 3D » précédent la stéréo. En revanche, quid de l’efficacité acoustique avec des HP d’aigus placés de la sorte ?
Je me pose aussi la question Une source sonore partagée par un T de plomberie vers deux pavillons ???
Si on prends l’exemple de pavillons d’instruments à vent, les calculs sont complexes. De plus, la sortie devrait être à l’air libre sans un tissu et une grille devant!
Il faudrait avoir le Tannhauser 58 3D et le Tannhauser 59 3D pour faire un comparatif
Déjà il faudrait savoir ce qui sort de ces trompettes, pas sûr que ce soit un tweeter, parce que connaissant la directivité de ses fréquences, je me demande ce qui serait expulsé après avoir été fracassé dans les tuyaux. J’ai regardé le schéma, aucune indication de la nature des 6 HP.
Dommage, j’ai la version Tannhäuser précédente (56-3D) sans trompettes (pas plus de tambour) et un Saba équipé idem mais non encore restauré, donc aucune idée de ce que ça peut sortir.
Une chose est sûre, cette technologie d’avant garde n’a pas fait beaucoup d’émules.
Sur le lien donné par Jean-Pierre, il y a une vidéo avec un enregistrement sonore, voie droite dirigée vers un pavillon de ces « trompettes ». Ce n’est pas si mauvais que cela (écouter seulement la voie droite).
Je n’ai pas osé ouvrir le boiter du tweeter. Sa résistance fait 3,5 Ohm, et sa sonorité seul ressemble à celle d’un petit tweeter classique.
Je remet le lien de la vidéo (avec trompettes bien sur ) https://tsf.pagesperso-orange.fr/tsf/nordmende-hp.mp4
ça c’est de la radio musical ,les allemands a l’époque avaient 10 ans d’avance sur nous ,alors que nous ,nous fabriquions des boites a soupirs comme me le disait mon prof de radio de l’époque !
JAK
Je me pose la même question sachant que les aigu sont très directifs… ? les pavillons d’aigu sont en général direct, de face, sans aucun coude, et surtout pas avec une angle à 90°
Cela reste un curiosité et un très bel appareil !!
Le système Saba se retrouve sur le Freudenstadt 9 et est décrit non pas comme un tweeter mais comme un compresseur de son (différence ?). Contrairement aux autres appareils de la marque de catégorie comparable, cette version ne comporte que 3 HP, les deux large bande de face et ce compresseur.
Intéressant, un interrupteur permet de mettre le compresseur hors service.
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