Personnellement, je préfère l’ail-phone.
Très efficace pour se protéger des vampires :mrgreen:
Bonjour Jean-Luc,
J’en ai un, moi aussi, à l’ail rose de Lautrec (AOP), bien sûr, le meilleur et le plus efficace contre les vampires !
Le Marty 1910 « de table » partage la vedette avec Jacques Tati, dans son film « Jours de fête », sur le vélo du facteur !
Celui-là il est bien plus ancien que les miens. Le cadran est différent.
Vraiment superbe, à l’intérieur comme à l’extérieur. Il est comme neuf.
Je n’ai malheureusement pas d’appareils aussi anciens et magnifiques.
Pour revenir à une période plus récente, je viens de découvrir dans mes caisses un modèle auquel je n’avais pas prêté attention. Je vous laisse l’examiner et découvrir sa particularité.Pas évident au premier ras bord
A plus tard

J-F.
Le bidouillon qui sort en bas à l’avant ? Une clé USB pour enregistrer les conversations en numérique…
A propos, je viens de remarquer une chose à laquelle je n’avais jamais fait attention: sur les téléphones à touches, les touches 1,2,3 sont la rangée en haut, sur toutes les calculatrices, c’est la rangée du bas.
Bonjour,
Le carton au centre du cadran ne semble pas de l’époque du téléphone (variante de R43 ?)
Les « Agences commerciales de Télécommunication » n’existaient pas encore dans les années 40, 50,60 et peut être même pas dans les années 70. Le 14 était alors le « Télégraphe », on dictait un télégramme à l’opératrice et ce télégramme était ensuite envoyé de façon classique et distribué à l’arrivée par un « petit télégraphiste ». Le 10 et le 11 existait encore et correspondait à « l’interurbain » et au « régional »
Sans compter le « réveil » (le 15 ?) et le service des abonnés absents (était ce le 16 ?) Il y avait déjà plein de services à cette époque.
« on dictait un télégramme à l’opératrice » D’où le merveilleux sketch d’Yves Montand: « Le Télégramme » !
Pour rebondir sur les propos d’Hannibal, je me souviens que, dans les années 70 lorsque travaillais dans un labo de téléphonie, mon chef de département a passé des années à chercher comment remplacer le circuit avec transfo différentiel du S63 par un circuit à transistors donc implantable sur silicium. Il a déposé de nombreux brevets sur ce qu’on appelait le SLIC (Subsciber Line Interface Circuit). Et, presque à chaque fois, il y avait un point de la spécification du S63 qui n’était pas tenue.
Il était clair pour beaucoup des spécialistes de l’époque que le transfo différentiel avait des propriétés remarquables très difficiles à reproduire avec des transistors.
Je ne sais pas où en est la technique actuelle. Peut-être a-t-on réduit les exigences ou contourné certaines difficultés par des traitements numériques du signal, en particulier l’anti-local.
Cordialement.
RT
Correction :
SLIC = Subscriber Line Interface Circuit =
Circuit d’interface de la ligne d’abonné.
RT
Je pense qu’il s’agit d’une touche d’appel pour l’un des postes intérieurs sélectionné au dessus du cadran, mais je ne puis l’assurer. Je m’appuie sur le schéma d’un modèle différent.
Difficile à dire si c’est le carton d’origine, car lors des réparations, suite à une chute, les cadrans faussés étaient remplacés ou de nouveaux cartons mis en place car les utilisateurs avaient la manie de les annoter.
Mais je pense que, à défaut d’être celui d’origine, il doit être « de la bonne époque ». C’est une partie de la solution, mais il y a un élément plus frappant encore qui devrait sauter aux yeux .
J-F.
Edit:
Il est possible de comparer avec précision au modèle présenté en page 4
Bonsoir à tous,
je vois que l’agence commerciale ne devait pas exister !
Sinon, on embarque
Visite de la soute, tout confort impulsions, DTMF etc
Bon voyage
Patrick
Bonsoir,
Sous la butée du cadran on dirait qu’il y a un voyant mécanique.
Ligne Occupée ?
Qui peut être utile quand plusieurs postes sont sur la même ligne.
Tx
Bonsoir,
Il me semble, d’après sa forme, que le combiné est plus récent ?
Il a trouvé !
C’est un combiné de S63
Bonsoir
Avec un S63 on ne doit pas s’entendre parler si l’adaptation de ligne (en mesurant et en réglant le courant de ligne) est bien réglée.
Un blog intéressant sur le S63 et qui explique, entre autre, comment fabriquer un montage pour transformer les impulsions en codage MF.
Mais comment fait on pour adapter une ligne téléphonique sur la bande passante ? En basse fréquence, l’impédance caractéristique d’une ligne est complexe et varie considérablement avec la fréquence. Les 600 Ohms dont on parle souvent ne sont que le module de l’impédance à la fréquence de 400 Hertz, à moins que ce ne soit 1000 Hertz, je ne sais plus.
Je crois que l’adaptation en impédance n’est pas vraiment importante pour l’effet anti-local, c’est essentiellement le transfo différentiel qui retranche le signal. Il convient, d’ailleurs que le transfo soit légèrement déséquilibré pour qu’il existe un léger retour dans l’écouteur lorsque le locuteur parle, un silence total dans l’écouteur est gênant. Quelqu’un sait il pourquoi ces transfos différentiels étaient appelés « Hybrid » dans les pays anglo-saxons ?
Exactement
Et c’est un modèle officiel:
Appareil mobile 1 + 2 pour combiné S 63. Marché du 14.9.67.
De plus, mais cela est à peine visible sur la photo, la coque n’est plus en bakélite, mais en matière plastique. Les arêtes sont également moins moins vives. Il ressemble au U 43, mais cela n’en est pas un.
Merci de votre perspicacité et bonne soirée.
J’oubliais le principal: vous avez gagné…l’assurance de ma considération distinguée
J-F.
Même pas un caramel :mrgreen:
Bon je remonte dans mon 747
Effectivement; c’est un voyant d’occupation. On le retrouve sur pas mal d’appareils de cette époque, et notamment sur les inverseurs.
A ce propos, je complète la série des inverseurs par un nouveau modèle. Sur les trois, deux possèdent ce voyant mécanique. Dans l’ordre sur la photo, 1971, 1972 et 1978.
Belle pièce, ce 747
Bonsoir à tous .
J-F.
Quelques cadrans de téléphone originaux dans cet intéressant article des cahiers du FNARH :