Doctsf (Modèles & Marques)
AnnoncesSuper intéressant, ce fil que j’avais raté.J’ai vu qu’un ami s’étonnait qu’ à cette époque, il n’y avait pas ou peu d’alim secteur, uniquement des piles.La raison est simple, ces engins étaient prévus précisément pour ne pas avoir de fil à la patte.On les emmenait partout, sur les vélos, au camping à la plage, au stade…et même à l’école, pour écouter le foot pendant les cours, planqué dans les cartables, avec un petit et discret écouteur à l’oreille.En 1960, j’étais dépanneur au Lavandou ( 83), et j’en ai vu passer quelques centaines …J’ai même équipé l’actuelle résidence du Cap Négre, de qui vous savez…mais à l’époque, Carla n’était même pas née!!! Le proprio de l’époque était le patron italien des pneus Pirelli. Mais on s’éloigne du sujet…
C’est bien la même famille, Joël ! 
Ah bon ! Tout s’explique, alors.Je ne savais pas.Je vais pouvoir étaler ma science, à présent !!! Elle fait ce qu’elle pneu, Carla, mais elle est quand même gonflée, surtout quand Nico lui met la pression…On s’éloigne de plus en plus du transistor, là …
L’autre soir, je relisais une vieille BD de ma collection (Gil Jourdan, les cargos du crépuscule, de M. Tillieux, éditions Dupuis), et j’ai retrouvé avec plaisir ces deux images d’époque évidemment, la BD date de 1959, qui représentent un de ces premiers récepteurs à transistors. Ce poste, qui a son bouton de volume sur le dessus, ne m’est pas inconnu, Il ressemble un peu au Télélux Campo dont les photos suivent, mais ça n’est pas celui-là. En tout cas il est de la même époque.
Regardez les détails du cablage du Télélux Campo, une façon de couder les connexions à angle droit, et disposer les composants perpendiculairement les uns par rapport aux autres, à la perfection, un peu comme on le voyait dans les anciens postes batteries. Belle fabrication pour un poste qui ne paie pourtant pas de mine et qui est doté en plus d’un « carton arrière » ajouré comme ceux des postes à lampes, mais placé à l’intérieur du coffret, à l’image de certains Pizon Bros de la même époque.
Cordialement
Et voici le Télélux Campo, qui ressemble au poste du détective Gil Jourdan. La BD date de 1959. Le Télélux remonte à la même date (fabriqué en 1959, vendu en janvier 60 d’après un papier à l’intérieur, et il y a le shéma).
Cordialement
Gil Jourdan ! Les Cargos du Crépuscule, La Voiture immergée, Le Gant à trois doigts, La Pâtée explosive… Fabuleux ! Le pur vintage moderniste années 60, toute une époque. Et, en plus, de très bons scénarios, un humour délirant. Il faut (re)voir les scènes de poursuite en voiture dans « Le Gant à trois doigts »… Le transistor de Gil Jourdan ressemble aussi à certains Bush anglais.
Bonjour Jean et tout le monde,
heureux que vous partagiez mon intérêt pour les anciennes BD et notamment Gil Jourdan. Je vous cite : « du pur vintage moderniste années 60 ». C’est tout à fait ça. De temps en temps je m’y replonge avec un grand plaisir toujours renouvelé. J’ai toute la série. L’humour effectivement y est délirant. Un vrai régal.
Bon, eh bien je crois que j’ai retrouvé le poste de Gil Jourdan. Dans mon stock de postes à restaurer ! Il me semblait bien l’avoir déjà vu.
Le voici. On y retrouve les nervures horizontales qu’il n’y a pas dans le Radiomuse qui a un gainage différent, le bouton du dessus n’est pas d’origine. La marque de celui-ci est « Diamatic », mais je suppose qu’il a dû être distribué sous bien d’autres marques comme cela était commun à l’époque.
Cordialement
Curieux, le morceau de circuit imprimé en bas du châssis: un connecteur pour un berceau autoradio ?
Exact, il s’agit d’une plaquette de connexion extérieure, qui apparaît dans une fente dessous le boitier. Le poste est aussi doté d’une prise antenne auto, située sur le dos du poste (couvercle). Gil Jourdan devait l’installer dans sa Dauphine jaune.
Bonjour à tous,
Excellent, le rapprochement avec le poste de Gil JOURDAN. Moi-même fidèle lecteur du journal de SPIROU à l’époque, je conserve précieusement les aventures de ce détective. TILLIEUX est pour moi le maître incontesté de l’ambiance polar de ce style BD.
Merci d’avoir évoqué ce personnage par le biais de la radio.
J-F.
Un peu d’histoire :
Merci, Pierrot, pour le lien Wikipédia. Je vais pouvoir améliorer mes connaissances sur le sujet.
TILLIEUX a, comme tous les dessinateurs, crayonné sur pas mal de sujets pour vivre. La radio en fait partie…Ce bouquin de ma bibliothèque technique en témoigne. Dommage que ce ne soit pas Gil Jourdan, le fer à souder à la main 
J-F.
J’ai oublié le petit dessin en 4ème de couverture…
Ouvrage des « Editions du jour » à Bruxelles, achevé d’imprimer …une fois, le 15 mai 1956.
Avec mes excuses pour le hors sujet.
J-F
Bonsoir,
petit correctif sur la marque, il s’agit en fait d’un Radiomatic, modèle 695. J’ai le même avec le même défaut, la moitié du logo disparu et donc je lis aussi « diomatic » !!!
Yannis Morand
Bonsoir,
Merci pour l’info Yannis. C’est donc un Radiomatic. Effectivement « diamatic » ne me disait rien du tout au point de vue marque radio. C’était pas évident à déceler, mais il manque le début du logo, plastique qui se casse facilement. Le Télélux présenté précédemment était affublé du même défaut, on peut lire en façade Telelu. Le x doit se promener quelque part dans la nature, comme le Ra du Radiomatic. 
Cordialement
Bonjour à tous,
Voici un « Point Bleu » dont la technologie est pratiquement identique au « Radiomuse: Transistoria 587 » et au « Diamantic » vus précédemment.
J-F.
Bonjour,
Waouh ! Celui-ci est en parfait état .
Oui c’est le même sauf le gainage.
Petite différence aussi, le Point Bleu n’a pas sa carte de connexion pour le transformer en autoradio.
Sur le Radiomatic (ci-dessous), il y a 3 bornes alignées verticalement au milieu du dos de l’appareil, bornes dont l’une sert à maintenir le couvercle en place, mais qui avec les deux autres, devait peut-être servir à fixer l’appareil sur une glissière dans l’automobile.
Cordialement
Bonjour à tous,
Voici un modèle « FAR » original par la constitution du boitier en cuir épais se dégrafant à l’arrière. Très commode; pas besoin de tournevis. Je trouve la présentation de ce modèle simple mais élégante. Par contre, j’ignore si c’est une sous-marque ou non. Cela semble toutefois français (il y a eu une marque d’électro-ménager de ce nom).
Le cv est un « Arena », les transfo des « Oréor » et les transistors des « SFT ».
Place aux photos:
Bonjour,
J’ai aussi un FAR (Fabrication d’Appareils Radioélectriques / Ets André Carlier, 17 Av Chateau du Loir Courbevoie - renseignements pris sur Doctsf.com), qui ressemble étonnamment au votre. Le dessin de la grille est quelque-peu différent, mais tout le reste, du moins extérieurement est identique : emplacement du bouton de volume, touches du bloc, boutons pressions à l’arrière, cadran, etc…
En revanche le câblage est sur circuits imprimés 
