Certes, et je l’ai bien compris mais la pile à recharger peut tout à fait être mise à l’extérieur de l’appareil, au moins pour tester.
Il suffit pour ce faire d’une fausse pile dont les plots vont déporter le + et le - de l’appareil dans un support pour pile R20 extérieur.
J’ai un très vieux chargeur pour accus ni-cd qui accepte de R3 à R20 et qui pourrait peut-être accueillir l’électronique de celui-ci, si tenté est qu’elle soit apte à charger R14 et R20 et que l’appareil soit aisément démontable.
Vu le faible prix, tu peux en acheter un et faire l’adaptation.
Mais rien ne permet d’affirmer qu’il est capable de fournir assez de courant pour réveiller une R14 ou R20.
Pour le moment, j’ai « régénéré » quatre piles apparemment avec succès, mais je suis coincé parce que je n’arrive pas à mettre la main sur mon relais à seuil, que je n’ai pas revu depuis le déménagement…
cdt,
Gérard
un « chargeur régénérateur » pour des LR6 régénérera des LR14 ou LR20 mais en 3 à 4 fois plus de temps (c’est la même chimie, les mêmes tensions, et le même procédé de détection de « fin de charge » ) donc l’adaptation a ces tailles de piles est mécaniquement tentable sous reserve d’être patient (prévoir de patienter jusqu’a environ 2 jours pour régénérer complètement des R20…)
ceci dit, et sauf être amateur de ces gros ghetto-blaster a porter sur l’épaule … ces formats de piles ne servent actuellement que dans les grosses torches électriques (du genre Maglite …Ou du genre de la sordide TL122 de l’armée ! )
Torches dont l’usage est , en principe , que très occasionnel (sauf bivouac,camping, battue, scoutisme, ou l’usage peut devenir intensif …mais je ne pense pas que ces usages concerneront Nicolas !? )
Quand on sait comment marchent les dernières torches à leds équipées de batteries Li 18650 3Ah ou 28650 (4,2Ah), on n’utilise plus ces vieilleries datant de la dernière guerre…
cdt,
Gérard
oui, certes
-l’immense majorité des appareils actuels (télécommandes de TV, horloges murales, radio pocket, appareil photo, jouets…) utilisent des piles LR3 ou LR6
-Les vieilles grosses torches à piles R20 sont actuellement dépassées, parce détroné par des torches à LEd équipé d’accus lithium
Mais , si on a conservé sa vieille torche, pour des raisons sentimentales (on peux avoir de l’attachement pour un tel objet …).Ou pour rechercher son chien qu’on a égaré la nuit , lors du confinement , ou du couvre feu (puisque ça fait partie des motifs de dérogation valable de sortie ! )
Il peut encore être utile de pouvoir s’en servir avec les piles qui vont dedans !
Ces piles sont encore en rayon de tout bon magasin, les R14 et R20.
Nombre d’appareils fonctionnent avec ces piles même si la tendance actuelle est de tout miniaturiser.
Mais la miniaturisation n’est pas un bien dans tous les cas : à corps de lampe identique, led identique, piles identiques, le meilleur rendement est avec la lampe qui a le plus grand miroir parabolique.
J’ai deux CIPEL de taille différente, 2 et 3 piles R20, et donc petit et grand miroir. Comme les têtes donc les miroirs sont interchangeables entre les 2 modèles je ne me suis pas privé de faire l’essai.
La led a beau être directionnelle, si elle fait entre 120 et 180 degrés il est forcé que le miroir autour va en concentrer la lumière.
Du coup les gadgets qui tiennent dans le creux de la main avec des promesses dignes de notre bonne vieille étoile par un jour sans nuages, ça laisse songeur. Il y a toujours un fossé entre les arguments commerciaux et la réalité.
— J’ai fait une petite recherche sur “schéma chargeur de piles alcalines” et suis tombé sur cette vidéo youtube :
— Mais je trouve perso que le gars a fabriqué une “usine à gaz” ! Entre autres :
le CD4075 peut être remplcé par… 3 diodes 1N4148,
le 4069 dont on n’utilise qu’une seule porte, peut être remplacé par le 4ème ampli op du LM324, branché en inverseur, ou bien inverser les entrées + et - de l’amli op détecteur de surtension,
(La version complète avec le 4ème ampli op monté en inverseur et le module détection de température)
— Résultat : 2 circuits intégrés au lieu de 5 !
— De plus, j’ai vu qu’il fallait recharger les piles alcalines en chargeant 2 secondes et en coupant 4 secondes… Mais là, il charge 120ms et coupe 5ms… Curieux !
— En plus, dans sa vidéo, il explique les calculs de chaque composant, même la résistance de base du transistor destiné à couper le 555… À la longue, ça fatigue et on a fortement envie de “zapper” des passages !
— Enfin… à vous de voir !
— Cordialement !
D’après l’analyse que j’ai pu faire du procédé, j’en tire une première conclusion :
Le générateur doit fournir deux courants : 300mA et environ la moitié (150mA) à fignoler…
Les courants doivent être appliqués alternativement avec une fréquence de 100kHz environ.
Le courant fort est appliqué pendant un certain temps, puis le courant réduit est appliqué, suivi par une période de repos et le cycle recommence.
J’ai également constaté des pauses, sans doute pour laisser la tension de la pile se stabiliser.
La durée d’application du courant et celle de repos sont variables et dépendent de la tension de la pile et la progression de la recharge.
Aucun .échauffement notable de la pile n’a été constaté avec la caméra thermique.
La difficulté consiste à comprendre suivant quel algorithme le courant est modulé.
Pour la partie séquence, il est beaucoup plus facile d’utiliser un microprocesseur qu’un antique 555 pour réaliser les chronogrammes, la sortie du µP va se contenter de commuter avec des transistors MOS deux résistances différentes qui vont fixer les deux valeurs de courant.
Le reste n’est que du programme.
Vous pouvez constater que celui qui a conçu ce « chargeur » a quand même fait preuve d’imagination, c’est loin d’être un gadget et les premiers essais que j’ai fait semblent confirmer que ça marche, je dois faire la comparaison de l’énergie fournie par une pile sur une décharge complète avec la capacité totale fournie par une même pile régénérée plusieurs fois.
Dans ce cas, cela démontrera que ce chargeur est efficace.
Mes conclusions ne sont pas encore définitives, mais il y a de fortes présomptions pour que ça marche.
Il me reste à enregistre les chronogrammes sur un cycle complet et essayer de comprendre à quel moment se produisent les variation de durée des différents créneaux.
Il doit être possible de tromper le µP en remplaçant la pile par une résistance avec une alimentation en parallèle, comme je procédais pour étalonner les chargeurs aviation, qui fonctionnaient en mode Reflex.
Enfin de quoi s’amuser sainement…
Vu le faible prix de ce chargeur, il n’y a aucun intérêt à le cloner, ça coûterait beaucoup plus cher, mais l’étude est intéressante.
cdt,
Gérard
— Ah !?… Dans la vidéo, je n’ai pas constaté ça… Veux-tu parler du chargeur à voyants bleus d’amazon ou d’ebay ? Car dans la vidéo plus haut, il charge 120ms et il coupe 5ms !
— Rien de compliqué dans l’utilisation du 555 : deux résistances et un condensateur forment la base de temps, finement ajustable en plus !
— Cordialement !
Les mesures que j’ai constatées ne concernent pas le circuit de la vidéo, un peu trop simple pour fonctionner à mon avis, mais le chargeur que j’ai acheté sur Ebay , dispo aussi chez Amaz que je suis en tain de tester.
Suite de mes essais :
Une pile de marque RSPro neuve, a été mise en décharge sur une résistance de 5 Ohms, avec un courant de départ de l’ordre de 300mA.
La décharge a été stoppée lorsque la pile a atteint la tension de 0,9V.
Elle a fourni 1,423 Ah, ce qui conforme aux spécifications.
Après environ 6 H de repos, sa tension est remontée à 1,34 V.
Placée dans l’EVOL Charger, la régénération vient de commencer.
A suivre…
cdt,
Gérard
(suite)
La pile est régénérée.
La tension à la fin de l’opération est à 1,73V, elle tombe à 1,62 après 1h de repos.
Je vais passer à la décharge.
Petite combine en passant :
Comment décharger en courant constant avec une alimentation ordinaire (régulée en courant) ?
On utilise une boite à diodes placée en série avec l’alim.
Il faut que la chute de tension dans les diodes soit supérieure à la tension de la pile à décharger, et même un peu plus pour limiter la dissipation.
Par exemple, pour décharger une pile de 1,5V, il faut au minimum 3 diodes en série soit 1,8V environ.
La pile à décharger est placée en série et inversée évidemment.
Ce procédé permet de décharger jusqu’à 0V si nécessaire et permet d’effectuer charge et décharge avec une alimentation simple, il suffi simplement de retourner la batterie.
Dans la maintenance des accus Cd-Ni, l’inversion fait partie des procédés de régénération, elle permet la décharge complète des deux électrodes.
cdt,
Gérard
Suite et fin.
La pile régénérée a fourni 780 mAh de plus, déchargée dans les mêmes conditions que la première fois.
Elle a donc fourni 2203mAh au total, soit presque 1,5 fois sa capacité (selon la datasheet) grâce à la régénération.
De plus, sa tension est remontée à 1,22V, ce qui permet d’espérer un autre cycle de recharge.
Ce sera pour demain.
Ma conclusion :
Ce « chargeur » pour piles alcalines est loin d’être une simple gadget, il fonctionne réellement.
Evidemment, il ne recharge pas la pile à sa capacité d’origine (ce qui serait surprenant) mais seulement à 50% environ pour le premier cycle, on verra ce que fera le second cycle.
Evidemment, je n’ai pas testé toutes les piles, et il faudra choisir celles qui marchent le mieux.
Mon rôle n’est pas de faire de la publicité pour ce produit, je n’ai fait que le tester et ma conclusion est qu’il fonctionne et qu’il permet de donner au moins une demi-vie supplémentaire aux piles qui allaient à la poubelle jusqu’ici.
Et vu le prix, nul doute qu’il sera amorti rapidement.
cdt,
Gérard
Bonsoir Gérard,
Très intéressant, en effet.
Je n’ai pas tout compris pour la combine qui permet de décharger avec une alim ordinaire.
Cela veut dire que l’on fait passer un courant constant dans la pile, dans le sens de la décharge, et qu’on ajoute des diodes en série pour leurrer l’alim de façon à ce qu’elle détecte une tension >0 ?
— D’accord ! Je me disais aussi que les courants de charge à 300mA et 150mA ne correspondaient pas à la vidéo !
— On dirait que chacun y va de sa p’tite recette pour charger des piles non rechargeables ! “Va savoir” dans cette foultitude de procédures ce qui marche réellement ! Les uns préconisent une charge de 2 seconde et 4 secondes de repos, les autres 120ms et 5ms de repos et d’autres, comme ton chargeur en test, 300mA puis 150mA et parfois un repos… De plus, je me méfie d’explications un peu trop “scientifiques” pour être honnêtes !
— Bref, quelles complications !
— Toutefois, je note :
— Je présume plutôt deux générateurs de courant constant (ou un seul !) qui peu(ven)t très bien être construits avec deux transistors et dont les intensités sont commutées pour fournir les courants requis !
— Cordialement !
Bonjour,
Je n’ai pas d’explication « scientifique » du fonctionnement de ce chargeur, ce que j’ai constaté, c’est qu’il fait le job, mesures à l’appui.
Je pense que les piles ainsi régénérées peuvent avoir une seconde vie, peut être à un régime plus cool, avec une décharge à plus faible courant.
Mais à 300mA, on peut tirer quasiment encore 50% de la capacité originale dès la première recharge, et la pile est encore rechargeable…
Cdt,
Gérard
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