Recharger des piles alkalines

— En tous cas, voici une petite simulation dudit générateur de courant constant qui peut être piloté par des 555 ou un µP :


— Explications des courbes :

  • La résistance R5 varie entre 2 ohms (2x 1 ohm série) et 4,2 ohms (ajout d’une résistance de 2,2 ohms en série). Les courants sont proches de 150mA et 300mA !
  • La tension de la pile varie entre 1,1V et 1,8V (cas extrêmes il est vrai !),
  • Si résistance R5 coupée, l’intensité de charge est à 0mA !

— Et vous dites qu’on ne peut rien faire de simple ?!??…
— Cordialement !

Le but de la boîte à diodes est d’éviter que l’alimentation reçoive une tension inverse sur sa sortie, mais aussi de pouvoir décharger jusqu’à 0V et même d’inverser.
Il suffit que la tension aux bornes des diodes soit au moins supérieure à la tension de la batterie chargée.
J’utilise une boîte à diodes constituée de 4 ponts redresseurs 25A places en série, ce qui fait 8 diodes en série/parallèle et une chute de tension d’environ 6V.
J’ajoute que l’utilisation d’une alimentation régulée en courant permet de se passer d’integrateur, il suffit de chronométrer la durée de la décharge.
Cdt,
Gérard

Merci, j’ai compris le principe.

Ma pile préférée vient de repartir en décharge, courant constant 100mA, cette fois je veux vérifier si un courant faible lui convient mieux.
Elle était à 1,74V juste après la « régénération », après 1H de décharge et 0,1Ah fournis, elle est à 1,52V, tous les espoirs sont permis…
cdt,
Gérard

Bonjour,
La pile a tenu 15H et 28mn en décharge en courant constant 100mA soit environ 1,5Ah supplémentaire.
Le fabricant donne 23H à 100mA.

L’Evol permet donc de recharger à un peu plus de 50%, ce qui confirme mes premières mesures.
La tension de repos est à 1,27V, ce qui permet encore une recharge.
L’achat de ce chargeur est donc une excellente affaire.
Avec ce que j’ai dans mes tiroirs, je ne suis pas près d’acheter des piles… :wink:
cdt,
Gérard

Bonjour,
D’après ce que j’ai pu mesurer, le courant n’est pas constant, il diminue quand la tension de la pile augmente, donc c’est une simple résistance série qui le limite.
Il doit y avoir 2 transistors pour commuter, avec des courants aussi faibles, un minuscule MOS en CMS doit suffire.
L’examen avec la caméra thermique démontre la dissipation, il ne s’agit pas de l’alimentation puisque celle-ci est externe.
FLIR0067
A droite, il y a une batterie Cd-Ni et 3 piles AAA sur les autres slots.
Les schéma du chargeur est donc facile à imaginer, un µP qui utilise une entrée analogique pour mesurer la tension par slot, 4 résistances d’environ 11 Ohms, 4 résistances de 22 Ohms, 8 transistors MOS en SOT23 pour les commuter et la gestion de l’afficheur à matrice de points qui n’est que du programme.
Cdt,
Gérard

Très intéressant.
Il s’ouvre facilement, ce chargeur, ou il faut tout casser ? Je ne me souviens pas avoir lu quelque-chose à ce sujet.

Il n’y a pas de vis visible, mais je ne vois pas l’intérêt de l’autopsier, j’en sais assez.
Ensuite, vu le prix, la meilleure solution est de l’acheter, ça coûtera moins cher que de le fabriquer…
cdt,
Gérard

— Bé comme j’ai de la RQP de circuits logiques, 'faudrait que je trouve le bon circuit pour le séquençage des courants de charge ! En attendant, voici le projet simulé de 4 générateurs de courants constants pilotés par 2 MOS-FETs canal P :


— (Remarquez au passage que, malgré l’augmentation de la tension – que j’ai choisi pour la pile de 1,1V à 1,8V ! – le courant de charge reste absolument constant, même avec la diode 1N5819 rajoutée !)
— Quant à la réalisation physique, je peux toujours le faire pour 1 pile et “étendre” si besoin… Reste à voir le(s) circuit(s) TTL-LS (ou 2x 555 – 1x 556) pour le séquençage, sachant qu’il faut alimenter la pile sous 300mA, puis 150mA puis 0 (ou l’inverse !) à une fréquence pouvant aller jusqu’à plusieurs kilohertz, mais je ne pense pas faire beaucoup plus qu’1kHz !
— Cordialement !

— Voir si les vis ne sont pas cachées sous une étiquette autocollante au dos dudit chargeur…

Il te reste à concrétiser, mais l’ensemble de l’électronique va avoir du mal a rentrer dans la boite avec cette technologie, alors qu’un µP et quelques composants CMS ne tiennent que 2 ou 3 cm².
Je ne pense pas qu’il soit obligatoire de travailler en courant constant, la tension de la pile monte très vite à 1,5 et atteint 1,75V environ en fin de recharge , le courant ne varie que de 3,6% entre ces deux valeurs.
cdt,
Gérard

— Voici le circuit avec sa base de temps (2x 555 ou 1x 556) :


— C’est un circuit simple. J’ai volontairement occulté les 3 autres ! Ne resterait plus qu’à y ajouter la détection de sous/surtension et la détection de température avec un des circuits précédents avec le LM324 !
— Mais je ne compte pas le rentrer dans une boîte aussi petite (Quoique… en “tassant” un peu…) !
— Les circuits utilisés existent en CMS aussi, ainsi que le double MOS-FET canal P en mini-boîtier 8 broches. Mais 'faut réaliser un PCB… Dur, dur ! Je préfère travailler sur plaquette pastillée double-face à trous métallisés et câbler avec du fil de transfo autosoudable !
— En tous cas, il respecte la procédure de ton chargeur : pause, débit ~160mA et ~320mA successivement !
— Cordialement !

Y’a un chtit truc qui me chagrine. Enfin si on veut.

Le courant ne devrait pas être fonction de la capacité de la pile ?

Et une remarque alakon que je me suis faite : si la pile chauffe un peu, on cumule la régénération par la chaleur sans la coller dans le four avec la dépolarisation ?

Bonjour,
En examinant plus précisément les oscillogrammes, j’ai trouvé une pause supplémentaire de quelques mS au milieu du créneau de charge.
@hervé :
La fréquence des pulses est supérieure à 100 kHz.
L’observation fine des créneaux de charge à l’oscillo n’est pas aisée, j’ai trouvé une combine, placer un condensateur en série et en inverse sur la borne négative, avec une alim ajustable environ 1,5V qui permet d’annuler l’offset, la masse de l’oscillo est connectée au positif du condensateur.
On peut ainsi observer très facilement les pulses.
Je collecte les piles dans toute la famille…
Pour le moment, je n’ai trouvé qu’une seule pile refusée par le chargeur…
Cdt,
Gérard

Le courant semble identique pour les piles AA en AAA.
Je n’ai jamais testé le passage au four.
Dans le chargeur, les piles ne chauffent jamais, vérifié à la caméra thermique.
Cdt,
Gérard

— Où ça exactement : entre le créneau 160mA et le créneau 320mA (Pourrais-tu envoyer des captures d’oscillogrammes ?) ?
— Au fait, quelque kilohertz ou >100kHz, je ne vois pas ce que ça change pour la charge… On ne va pas “chipoter” pour ça (De plus, je peux changer facilement la fréquence de “ma” base de temps !) !
— Au fait, voici la version inversée de ce circuit :


, avec des transistors NPN et des MOS-FETs canal N !
— De plus, ayant trouvé le 556 (2x 555) dans la base LTSpice, j’ai pu refaire mes deux circuits avec ce composant !
— Cordialement !

Cette histoire de fréquence n’est pas sans me rappeler le désulfatage des accumulateurs au plomb.
On a ici quelqu’un maitrisant le sujet, en plus. C’est étonnant qu’on ne le voit pas passer plus que ça.

J’ai posté des images dans le message N°57.
cdt,
Gérard

— Voici le schéma complet du chargeur de piles pour 1 pile avec le 556 :


— On distingue de gauche à droite :

  • un comparateur à fenêtre, réalisé avec un ampli op double tel le LM358 (pour couper la charge de la pile quand son voltage est inférieur à 1,2V ou supérieur à 1,7V),
  • l’oscillateur suivi d’un monostable avec le 556 (2x 555 dans le même boîtier),
  • le circuit de charge de la pile avec le générateur de courant constant et les deux MOS-FETs canal N.

— J’ai volontairement augmenté à 47µ les deux condensateurs de base de temps pour montrer le séquençage de charge. Si on veut une fréquence ≥100kHz, il suffit d’en diminuer drastiquement la valeur sans changer celle des résistances !
*** Je sais, je sais : ça risque de faire de l’encombrement si on veut charger 4 piles en même temps ! Mais si on a de la place, pourquoi pas !?… De plus, tous ces composants existent en CMS pour ceux qui ont les doigts fins et qui sont capables de réaliser le PCB ! Les MOS-FETs existent en double exemplaire dans un seul boîtier CMS 8 broches !
— Désolé, @guilhem, tout le monde (moi le premier !) n’est pas capable de programmer un µP, un PIC ou un Atmel ! C’est pourquoi je cherche des solutions où il n’est pas nécessaire de programmer !
— Cordialement !

Moi le second alors.

Bonjour,
Y’a plus qu’à concrétiser et vérifier si ça marche…
Pour l’Evol, aucun doute, il fonctionne sur les deux formats de piles alcalines, sur les cellules Cd-Ni et Ni-Mh.

Je vais d’ailleurs en acheter un autre.
Cdt,
Gérard