Recharger des piles alkalines

— Et en voici le PCB, réalisable sur plaquete pastillée à trous métallisés au pas de 2,54mm :


(En plus, j’ai récupéré un bac à pile ! “Pile” ce qu’il me fallait :wink: !)
— A pô l’air d’être si encombrant que ça ! 'Suffirait d’en “coller” 2, 3 ou 4 l’un à côté de l’autre !
— Pour les MOS-FETs, on peut en récupérer sur des cartes-mères d’ordinateur en panne, réaliser la connexion de drain en soudant un petit fil rigide sur le pad (patte de composant – ou souder les résistances directement sur le pad !), de manière à la faire sortir entre les connexions de gate et de source et “roule ma poule” disait le coq à son ami le poussin !
— Cordialement !

Charge quelques piles avec succès, ensuite tu pourras chanter comme un coq !!! :blush:
cdt,
Gérard

bonjour à tous
je suis peut être dans l’erreur mais si mes souvenirs d’école et de physique sont bons
il n’est pas possible de recharger des PILES; ce terme est inapproprié. je me rappelle qu’à l’époque on disait dépolariser
.les technique barbares que l’on utilisait étaient :
on perçait des petits trous dans l’enveloppe on laissait tremper dans l’eau pendant 1/4 d’heure et on avait une pile neuve après l’avoir bien essuyée.
autre solution on, mettait la pile dans un four chaud , vers 40 à 50 degrés pendant quelques minutes et on avait un phénomène identique . cela nous était expliqué par nos profs de physique .
cela permettait de faire disparaitre la gangue gazeuse qui entourait électrode ( peut être de l’hydrogène ou de l’oxygène ) liée à la réaction chimique et qui isolait du passage du courant ?
il est sur que les technologies utilisées maintenant sont certes différentes ; mais le terme recharger est toujours impropre , quand au reste , vos commentaires seront certainement intéressants
amitiés à tous
Michel emile .

— Nân : je préfère rester discret !
— Il se construit douououcement, le chargeur ! Réalisation de la base de temps qui fonctionne !

TU as parfaitement raison, il ne s’agit pas d’une recharge, mais d’une inversion de la réaction chimique de décharge, une sorte de dépolarisation.
Le courant injecté n’a aucun rapport avec le courant que va restituer la pile, et la pile va tout de même s’user inexorablement par transformation électro-chimique de la matière active.
Mais ce procédé a tout de même l’intérêt de réduire la facture des piles, et de diminuer substantiellement la pollution.
cdt,
Gérard

Je viens d’en commander un autre, le prix a baissé, il en reste encore quelques uns.
Ceux qui ont compris l’intérêt de la chose ne doivent pas trop tarder, mes amis vont en commander…
cdt,
Gérard

Bonjour,
La pile qui est phase de test en est à son sixième cycle de charge/décharge sans faiblir.
Le « régénérateur » récupère entre 50 et 70% de la capacité originale suivant le courant consommé.
D’après mes expériences, il vaut mieux utiliser les piles en premier sur des appareils gros consommateurs, et les placer dans des appareils moins gourmands en courant durant leur seconde (et suivantes) vie(s).
Cdt,
Gérard

Petite questionnette, Gérard :

Ta pile donnée morte lors du tri initial, que se passe t’il si elle passe 20 minutes au cul d’un générateur de courant quelconque et qu’on la donne ensuite au chargeur ?

J’ai pas essayé ça, mais d’après la notice, une pile qui est refusée par le chargeur n’est pas récupérable.
On peut aussi chauffer un peu la pile…
J’ai vérifié qu’une pile est acceptée si sa tension de repos est supérieure à 1,15V, dernière limite.
Mais je pense que le chargeur teste la résistance interne pour éliminer les piles non récupérables.
Sur une pleine boîte de piles usagées, les 3/4 des piles sont récupérables, ce qui justifie largement d’investir 16,90€ dans le chargeur.
La plupart des piles déchargées à 75% ont une tension de repos supérieure à 1,3V.
cdt,
Gérard

Pour le moment je ne peux rien tester, le bidule je l’ai pas reçu.

Bonjour,
Comment ça s’ouvre ?
Je n’ai pas encore essayé d’en ouvrir un, j’en ai reçu un deuxième qui fonctionne OK.
A priori, c’est pas très compliqué, je pense que tout est dans la puce, sans doute un circuit spécialisé.
L’as tu testé ?
Cdt,
Gérard

2 vis en haut et 2 en bas, au dos, sous les autocollants. Attention, c’est du torx minuscule…

Testé ? C’est à dire ?
Il est arrivé avec le plexi qui se baladait et l’afficheur dans la cave au 36e sous-sol, j’ai juste ouvert pour remettre les choses en place. C’est tout.

La puce utilise l’info tension, mais pas que.
Pour le reste, à voir dans le temps mais sans appareils de mesure je ne peux pas fouiller le pourquoi du comment, simplement tirer des déductions de l’observation du mode de fonctionnement sujettes à caution puisque dépendant plus de ma culture que de la mesure.

Je viens de l’ouvrir.
Le circuit est propre et bien fait.
Pas très compliqué, tout est commandé par le µP Pic 16F683.
Beaucoup de diodes de protection, un régulateur tripode 7805, et deux Mosfet doubles en SOT23-6 qui distribuent le courant limité par une résistance de 4,7 Ohms, prélevé sur le +5V après une diode de protection.
Les 4 piles ont le négatif en commun, il est relié au négatif de l’alim par une résistance de 1 Ohm
Le courant doit être distribué en séquence sur les 4 slots, d’où les pauses visibles à l’oscillo.
Je pense que ce qu’il faut retenir, c’est le courant haché à 100kHz.
Quand j’aurai un peu de temps, j’irai plus loin, les mesures sont faciles une fois ouvert.
cdt,
Gérard

— Ah ! Je l’avais bien dit que les vis se cachent sous un autocollant !
— Je suis en train d’en réaliser un autre (j’ai deux 556 qui fonctionnent !) sous 12V pour un chargeur 9V ! C’est le même schéma, mais les résistances sont adaptées (en bleu pour 12V) :


(Ici, les deux versions dans le même schéma !)
— Je suis en train de les construire… Voir pour le comparateur à fenêtre si je peux le réaliser avec des 4558, comme j’en ai plein !?…

— Encore un composant programmable, et en CMS, en plus !
*** Un détail : “ma” version fournit le courant faible AVANT le courant fort (Voir les simus)… 'Suffit que j’inverse les commandes des MOS-FETs pour avoir le contraire ! ***
— Cordialement !

Forcément programmable puisque l’appareil dialogue avec l’utilisateur, par exemple en refusant une pile, ou en refusant de poursuivre la charge parce qu’il se rend compte qu’on l’a leurré…

J’ai l’habitude de programmer les Pics même (et surtout) en CMS.
Le plus difficile est d’écrire le code.
Il faut que je fasse des enregistrements et des mesures plus précises pour déterminer ce qui varie dans les pulses.
Je viens de connecter l’oscillo aux bornes de la résistance de 1 Ohm et je vois des carrés à 106 kHz, avec un petit dépassement à la montée dû à une self placée en série.
On a 400mV par division, donc le courant est de l’ordre de 400mA.

Il y a une pause d’une seconde puis 2s de courant pour 1 pile installée, 4s pour2 piles, 6s pour 3 et 8s pour 4, la pause est toujours de 2s entre deux trains d’impulsions
Il semble qu’une seule pile sur les 4 soit alimentée.
La durée de charge est donc proportionnelle au nombre de piles installées.

IMG_2979

Je ne retrouve pas les 2 valeurs de courant que j’avais observées, ici il n’y en a qu’une.
En fait je n’avais pas voulu ouvrir le chargeur, j’avais extrapolé le courant en partant de la montée en tension de la pile.

Cela simplifie énormément le circuit, puisqu’il suffit d’appliquer un courant de 400mA modulé à 100kHz pendant 2 secondes par pile, avec des pauses d’une seconde.

L’arrêt doit de faire sur seuil de tension.

On avance…
cdt,
Gérard

— Donc, au vu des créneaux sur ton oscillo (200mA/div, notés en bas de l’écran !), la pile charge avec un courant moyen de 200mA (400mA crête !). Pour une seule pile, 1 seconde de pause, 2 secondes de charge avec les impulsons de 400mA, puis 1 s de pause, etc… Ça contraste avec les 2 secondes de charge en courant continu puis 4 secondes de pause recommandées par certains internautes !
— Pour voir si les piles sont alimentées 1 sur 4, il te suffirait d’intercaler (entre la masse de la pile et le pôle -) un petit bout de PCB double face avec une résistance CMS de 1 ohm ou 0,47 ohm soudée entre les 2 faces et de mesurer la tension entre les 2 faces du petit morceau de PCB ! Ça te donnera une idée plus précise du processus de charge, plutôt que de mesurer la globalité sur la seule résistance d’1 ohm !
— Bé en tous cas, ça simplifierait “hénôrmément” le circuit ! Mais par contre, avec 2x 556, il me faudrait 4 comparateurs à fenêtre pour la détection sur/sous-tension, soit 8 amplis ops ou 4 doubles ou 2 quadruples (2x LM324) ! Remarque : ça ne ferait “que” 4 circuits intégrés pour le total du chargeur ! 'Resterait à ajouter un 5ème chargeur pour 9V avec un simple 555 et un LM358 ! 'Vais voir le PCB sous peu…
— Et puis, pour l’oscillateur à 555, en branchant la résistance sur la sortie broche 3 et le condensateur entre les broches 2 et 6 et la masse, il n’utiliserait qu’une seule résistance et un seul condensateur par oscillateur et fournirait les signaux carrés nécessaires ! 'Resterait à piloter le tout par les entrées “Reset” avec un multivibrateur “tout simple” (et un “ou” à diodes !) donnant les temps de charge et de pause et ce, pour tous les chargeurs à la fois !
— Oui, avec 6 circuits intégrés, il serait complet le chargeur pour 4 piles d’1,5V et 1 de 9V !
*** NOTE : Pour la mesure à l’oscillo, une fois les 4 chips de résistances de 0,47 ohm intercalés, prends la masse de ton oscillo sur le “point chaud” de la résistance d’1 ohm commune intégrée (PAS la masse du chargeur !) et comme ça, tu peux mesurer 2 canaux à la fois si ton oscillo est double trace ! ***
— Cordialement !

Bonjour,
Pas besoin d’intercaler des résistances supplémentaires, il suffit de faire les mesures avec 1,2,3 ou 4 piles et utiliser la résistance de 1 Ohm incluse dans le chargeur.
Pour savoir si une pile est alimentée courant, il suffit de mesurer sa tension, elle augmente quand le courant est appliqué.
Une mesure est bonne quand elle ne modifie pas le circuit, c’est une règle.
Je peux aussi utiliser une sonde à effet Hall qui ne perturbe pas le fonctionnement.
L’avantage des µP, c’est qu’ils contiennent des entrées analogiques qui évitent de multiplier les comparateurs analogiques.
cdt,
Gérard

— Alors, voici mon idée “no-programming” avec “mes” 556 et LM324. D’abord la simu avec un “simple” 555 :


— On reconnaît bien les créneaux que tu as mesurés sur la résistance de 1 ohm !
— Puis le PCB, pour 2 piles :

(J’allais oublier la commande pour la temporisation 2 secondes/1 seconde !!!)
— 'Reste à le “cloner”, soit en strappant la masse et le +, soit en “miroir” en retournant le LM324 et le 556, avec la masse commune ! Avec la connexion du + qui passe à gauche, aucun strap supplémentaire !
— Y’a beaucoup moins de composants que la précédente version ! Je reste toujours sur la possibilité de le réaliser sur plaquette pastillée à trous métallisés au pas de 2,54mm…
— 'Restera à rajouter le chargeur 9V alimenté en 12V, construit avec un LM358 et un 555 !
— Cordialement !