D’après mes essais d’écoute, l’aiguille du cadran pointe 0,5 MHz au-dessus au-dessous de la fréquence de la station…
Mais le cadran n’est pas très précis (10 mm pour 1 MHz, environ) et l’aiguille est large (au moins 2 mm). Ce qui nous donne une « résolution » de 0,2 MHz !
Je vais rester sur 10,8 MHz pour être cohérent dans les mesures successives, quitte à passer sur
10,7 MHz ensuite.
Donc Sorokine 1, première partie : réglage de la MF du discri, choix 10,8 MHz, avec soudage de deux résistances 100 kΩ, réglage du zéro puis relevé de la tension aux bornes de C34 :
Bon, c’est déjà pas mal, je n’en reviens vraiment pas…
Il fallait visser loin le noyau du secondaire. Je n’osais pas car je ne savais pas s’il y avait une butée (sinon, le noyau pourrait tomber dans le transfo !).
Je n’ai pas résisté à écouter le résultat : y’a pas photo, c’est nettement meilleur.
Mais avec une simple EL84 et certainement un TS quelconque, on ne peut demander la Lune.
C’était plus rentable d’ajouter des trucs de tonalité qui finalement ne sont pas franchement utiles mais qui devaient impressionner le chaland…
Faut des doigts de fée pour régler la fréquence « au pas » de 50 kHz sur une gamme 10 - 30 MHz… Un wobulo_main à un coup !
Voilà qui est bien mieux. Pourriez-vous encore remettre des images comme vous l’avez fait en dernier ? Si je vous comprends bien, vous avez tout réaligné sur 10,8 MHz. Le noyau qui tombe peut parfois être drôlement embêtant, mais pas toujours, heureusement. Je pense que nous pouvons maintenant écarter l’hypothèse d’une panne, cela semble n’être que déréglé.
J’ai suivi l’ensemble de la procédure « Sorokine 1 » jusqu’à l’entrée antenne. Le transfo MF entre l’ECH81 et l’EBF89 était mal réglé dans sa partie 10,8 MHz.
Il a fallu drôlement visser les noyaux…
Oui tout réaligné sur 10,8 MHz car cette fréquence est quatre fois citée dans la procédure de réglage Schneider de ce poste et ce n’est alors peut-être pas une erreur !
Je n’ai pas fait le relevé des tensions aux bornes de C32, par flemme et aussi parce que je me méfie (de moi), genre la grosse bêtise finale qui ruinerait le poste…
Bonjour,
Le réglage est parfait si la meilleure qualité sonore correspond exactement à l’indicateur visuel fermé au maximum. C’est la méthode la plus simple du « réglage au voltmètre » qui permet de fignoler cette condition.
Je suis d’accord avec vous concernant la finalité, mais pas concernant le fignolé. Si le primaire est déréglé, on peut très bien trouver un zéro au réglage, malgré une courbe de réponse dissymétrique. En suivant cette procédure, dont nous parlons ici, on arrive directement au but, sans avoir à fignoler. Par mesure de prudence, on peut répéter l’opération, parce qu’avec des transformateurs à noyau réglable, il y a toujours une certaine interaction de chaque noyau sur l’enroulement voisin.
Cette façon de régler est d’ailleurs exactement la même qu’avec le discriminateur Forster-Seeley et elle est connue depuis que ces discriminateurs existent. L’emploi du pont de résistances ne devient nécessaire que parce que nous avons affaire à la forme asymétrique, qui est la plus courante sur un BCR.
Un très grand merci à vous tous : non seulement le poste de mon pote a trouvé une nouvelle jeunesse mais aussi - non solum sed etiam - j’ai beaucoup appris…
J’ai suivi de près et franchement, un grand bravo. Je ne suis jamais arrivé à régler un discriminateur avec un voltmètre. La chaine FI oui mais le discri jamais… Vous avez eu une sacrée patience.
Il va falloir songer à chercher un générateur vobulé… Le Metrix 303 est une merveille. Si vous en trouvez un, il faut « sauter » dessus. J’ai eu le mien pour moins de 100 euros, alim refaite et étalonné. Par contre j’ai dû trouver les sondes d’injection et détection plus tard mais elles peuvent aussi être fabriquées très simplement.
C’est le cas dans un montage comme celui-ci mais cette recherche de fermeture max m’a fait « râmer » des jours sur des tuners Esart à tubes. En effet, l’oeil magique sur les tuners Esart possède deux petites bandes de scotch rouge sur les côtés et l’accord parfait est réalisé lorsque les deux plages lumineuses correspondent aux limites des scotch ! C’est écrit sur la notice utilisateur mais comme je ne le savais pas, j’ai repris et donc déréglé 10 fois la chaine FI et le discri pour tenter d’obtenir l’accord à la fermeture max. J’ai même changer tous les condensateurs de découplage pensant que l’un d’entre eux était la cause de ce phénomène que je croyais être une panne.
Ah ben oui, faut toujours lire « la spécif » et la doc… avant d’allumer le fàs (le fer à souder)…
Recommandation que je suis le premier à ne pas suivre.
« Patient », non pas du tout mais extrêmement tenace… mes copains me surnommaient « le varan ».
Paraît qu’il ne lâche jamais sa proie même si on lui mord… la queue (???)…
Cela m’a permis de tenir le coup dans l’adversité.
Quant au voltmètre, cela m’a pris 3 minutes, c’est tout à fait spectaculaire !
Je dois avouer que j’étais un peu sceptique…
Pour les indicateurs visuels, je change tjs le ou les condos des cellules d’intégration RC car dans ces circuits plutôt à assez haute impédance, une fuite même modeste dans ces condos rend ces indicateurs un peu paresseux.
Cet appareil est probablement équipé d’un œil magique 6AL7. C’est un peu spécial, mais il faut lire le schéma et la spec de ce bidule. On peut aussi régler assez facilement, mais je ne sais plus par cœur.