Réglage MF 10,7 MHz Schneider Beethoven : son nasillard qui "racle"

Certes, Georges.
J’avais d’ailleurs rebondi en te posant deux questions car je ne maîtrisais pas encore les subtilités des discris (maintenant je connais un peu mieux !).
Puis plus tard, tu as dit que tu suivais « Sorokine 1 », alors j’ai fait de même.

Deux questions !

  1. Circuits oscillants des MF en FM
    MF1 : 20 pF au primaire, 40 pF au secondaire,
    MF2 : 10 pF et 35 pF.
    Pourquoi moins de capa aux primaires qu’aux secondaires ?

  2. Désalignement
    Les noyaux des MF étaient proprement immobilisés par de la cire, on peut supposer le tout d’origine.
    Il a fallu fortement visser ces noyaux pour retrouver les bons réglages.
    Quelles peuvent être les causes de ces manques d’inductance ou de ces pertes de capa dans les circuits oscillants ?

ou perte des propriétes magnetiques de noyaux s’ils sont en fer carbonyle la valeur de µ diminue dans le temps

C’est expliqué ici: RCA Review Juin 1947, à partir de la page 201.

Nous revenons là à la question de la FI à 10,7 ou 10,8 MHz. Mais je ne pense pas que nous pourrons mettre de la lumière là dedans. Je ne pense pas non plus que les circuits aient beaucoup dévié en inductance ou en capacité.

Oui, ce serait aussi possible.

OK, merci !
Ah oui, 10,8 MHz…
Pour lever le doute, faudrait refaire la procédure sur 10,7 MHz.
Mais je crains que les noyaux ne se mettent en grève… Soixante années bien au calme et soudain le tournis incessant…

Ah oui, même les noyaux vieillissent.
« On achève bien les noyaux », super film…

le fer carbonyle s’oxyde lentement
au lieu d’un gris souris il passe a un gris brun puis orangé

Ah ! Si en plus les souris grignotent les noyaux…

Wouah, les RCA Review, une mine d’or !
Certains passages de cet article me rappelle mes calculs formels sur les circuits oscillants couplés et ma maquette sur laquelle je pouvais faire varier mécaniquement le couplage entre le CO primaire et le CO secondaire.
:wink: :wink: :wink:

Bonjour à tous,
Bonjour @anon19419735 ,

La collection de magazines « RCA Engineer » est dispo sous le lien en fin de message, format pdf téléchargeable.
Publication bimensuelle de 1955 à 1976.

La « RCA Review » couvre de 1936 à 1985.
c’est une publication distincte.

et en 3e lien, l’ensemble des livres techniques (tous sujets) publiés par la RCA.

Cordialement
jhalphen

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Bonsoir Nuage,
En fait j’ai les deux modèles de tuner Esart à tubes : celui de 1957 avec un 6AL7 qui est vraiment l’oeil magique fait pour la FM et celui un peu plus récent avec un EM87, non spécifique de la FM et qui a le système d’accord avec la ligne de scotch rouge comme repère.

Jérôme, merci pour ces liens.

S’il a un détecteur de rapport, l’accord se fait à la déviation maximale, comme en AM. Tout au moins tant que le discriminateur est bien réglé. Cette ligne rouge n’est pas courante dans un tel contexte.

Voici la photo et sur la doc il est écrit: accord en plaçant au plus près de la bordure rouge les faisceaux de l’Oeil magique.


** Photo de Vintage Audio Heritage

Si nous avons vraiment affaire à un détecteur de rapport et comme ce tuner est équipé d’un système de CAG et de limiteurs, si je me rappelle bien, l’accord devrait pouvoir se faire au maximum de déviation de l’œil magique, comme d’habitude. Tant que le niveau du signal dépasse le seuil et que les limiteurs réagissent, ce maximum devrait toujours se trouver à peu près au même niveau, vu du discriminateur. L’utilisateur ne peut guère influencer ça. Ce ne serait certainement pas une bonne idée que d’ajuster l’accord ailleurs qu’au maximum, rien que pour pouvoir atteindre les bords de ce bidule rouge. Cela rendrait alors ce bidule caduque. Il y a là quelque chose qui m’échappe.

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Bonjour,
Sur le type de truner Esart cité par @americanradios le détecteur de rapport est symétrique. L’accord parfait se fait donc à « 0 » et pas sur un maximum. D’ou l’astuce du scortch rouge pour repérer le « 0 » sur un indicateur classique.
indic-accord-esart

Esart a aussi utilisé des indicateurs spéciaux (6AL7) pour indiquer le « 0 » par 2 bandes égales. Mais celui là, je ne l’ai jamais rencontré.
indic-accord-esart-6AL7

L’accord se ferait sur le zéro si un indicateur de zéro était utilisé à la sortie du signal démodulé. Mais un œil magique classique ne se connecte pas à cet endroit, mais sur le condensateur tampon. Le tube 6AL7 est différent et avec lui, on peut connecter à la sortie du signal démodulé. D’où l’intérêt de ce tube. Un œil magique classique réagit à une tension négative à la grille de commande. C’est là la raison de l’habitude d’utiliser la version asymétrique du détecteur de rapport. C’est pareil pour la détection en AM, où le montage produit un signal négatif, mais on pourrait fort bien produire un signal positif.

J’ai la chance d’avoir les deux et voici celui avec le 6AL7

Sur ces tuner Esart, il n’y a pas le condensateur chimique sensé rendre le détecteur insensible à la modulation d’amplitude. L’accord exact correspond bien au « 0 ».
det Esart