Je suis assez (très dirait mon épouse) bordélique et impatient et j’entretiens une relation houleuse avec tout appareil comportant le marquage « A » sur sa face avant !
Je dois avoir une bonne demi douzaine de ces bêtes à chagrin et la plupart fonctionnent correctement en voltmètre, ohmmètre, capacimètre, dwellmètre etc etc mais quasiment aucun en ampèremètre !
Je vous entends pour la plupart dire derrière vos écrans : Mais pourquoi diable !!!
J’y viens, j’y viens !
Tout simplement car ces @@@@ d’appareils ont subi des dépassements de leurs courants max admissibles et que, dans le meilleur des cas, leur fusible est HS ! Je dis pour le meilleur des cas car, en impatient que je suis, j’ai parfois remplacé le fusible d’origine (qui n’a jamais la même valeur et parfois la même dimension sur tous mes appareils) par une valeur supérieure ! Et là, c’est l’électronique interne qui a trinqué à la surintensité suivante !
Je passe également sur la galère de devoir mesurer un courant avec la méthode classique; dessouder un fil, prendre des pinces croco, câbler tout ça sur le multimètre puis rebelotte à l’inverse ……
D’où mon rêve : Posséder une mini pince ampèremétrique capable de se loger sous nos châssis pour aller mesurer les courants anodiques ou le débit de l’alimentation HT.
Après des heures passées sur la toile, je suis bredouille ! La plupart des pinces ampèremétriques mesurent des centaines d’ampères mais restent énormes !
Ou alors on trouve ce genre de pince mais à prix d’or : …. hors budget pour mon cas !
Bonjour, pas sur qu’on puisse mesurer une intensité sur une circuit en courant continu ou à très haute fréquence avec ce type de pince …
mais je peux me tromper
Bonjour,
La solution appliquée par tous les pros, consiste à ne jamais utiliser la fonction Ampèremètre des multimètres,
Pour mesurer les courants on utilise un shunt et la lecture se fait avec un voltmètre.
Avec un shunt de 1 Ohm, 1 Volt=1Ampère.
Pour augmenter la sensibilité, augmenter la résistance, et inversement.
La pince Ampèremétrique devient intéressante à partir de quelques Ampères, mais chère…
Cdt,
Gérard
Facile il suffit de mesurer la tension aux bornes d’une résistance insérée dans un circuit
si on trouve 1 volt aux bornes de la résistance de 1 ohm alors c’est égal à 1 ampère
pour des valeurs différentes on applique la loi d’ohm
Comment cela fonctionne?
Au lieu d’insérer un ampèremètre en série dans le fil ou tu souhaite mesurer le courant, tu mets à la place de l’ampèremètre, une banale résistance de 1 ohms ou 10 ohms et tu mesure la tension au bornes de cette résistance avec ton multimètre en position voltmètre.
Avec une résistance de 1 ohms, si la tension à ses bornes est de 0.2 V c’est que le courant est de 0.2A et si 0.1 V c’est un courant de 100 ma
Avec le calibre 200 mV sur le multimètre tu pourras mesurer un courant max de 200 mA
avec le calibre 2V sur le multimètre tu pourras mesurer un courant max de 2 A
Avec une résistance de 10 ohms, si la tension à ses bornes est de 0.2 V c’est que le courant est de 0.02A
avec le calibre 200 mV sur le multimètre tu pourras mesurer un courant max de 20 mA
avec le calibre 2V sur le multimètre tu pourras mesurer un courant max de 200 mA.
En regardant bien le montage ou le schéma, il y a souvent une résistance qui est déjà en série dans le circuit, En mesurant cette résistance (appareil hors tension) et en mesurant la tension aux bornes de cette résistance, puis en faisant une règle de trois, cela permets de calculer la valeur du courant.
@Marcus06,
Bonjour,
Tu n’es pas seul à pester.
L’erreur étant toujours possible, elle arrive forcement à tout le monde (sauf aux menteurs).
La fonction ampèremètre est une fonction d’autodestruction dans les multimètres et elle devrait être supprimée pour la survie de l’espèce.
Certains multimètres bien conçus supportent sans broncher la tension secteur quand le multimètre est utilisé en ohmmètre.
Les pinces ampèremétrique sensibles cela existe, certaines sont capables de mesurer du continu et de l’alternatif à haute fréquence.
Les pinces ampèremétriques pour électricien, sont concues pour mesurer des courants important (calibres 20 A et 200A) et uniquement du 50 Hz, elles ne sont pas adaptées pour la radio.
Il existes des pinces ampèremétrique à effet hall, permettant de mesurer le continu et l’alternatif
Avec des sensibilité permettant de mesurer des courant de 1 mA, c’est très pratique car cela ne modifie pas le circuit et n’oblige pas de se mettre en série.
Un seul inconvénient le prix de 200 euros à plusieurs milliers d’euros.
Pour bricoler, j’ai longtemps utilisé une pince ampèremétrique DC/AC (à brancher sur un oscillo) modèle PR20 de chez LEM, avec une sensibilité le 1mA, (Payée entre 200 et 300 euros)
Comme pour toutes les pinces ampèremétriques, en faisant dix tours avec le fil ou l’on souhaite mesurer le courant, cela permets de multiplier la sensibilité par 10, ce qui donne une sensibilité de 0,1 mA
Bon si il y a déjà une résistance dans le circuit … pas besoin de couper il suffit de mesurer la tension à ses bornes et appliquer la loi d’ohm
c’est à dire I = U:R
Insérer un ampèremètre directement dans la liaison , ou y insérer un shunt , ça revient au même , sauf que quand on insère l’ ampèremètre ou le milliampèremètre , le shunt est dans l’ appareil au lieu d’ être à l’ extérieur et d’ avoir à appliquer la loi d’ Ohm !
la différence est également que le shunt interne à l’ appareil est calibré ! Quant au shunt " extérieur " il faut connaitre avec précision sa résistance pour appliquer la loi d’ ohm
Si le but de la mesure est de connaitre le courant de cathode , d’ anode ou d’ écran d’ un tube , il suffit de mesurer la tension aux bornes de la résistance de cathode , d’ écran ou d’ anode , et bien sur de connaitre la valeur de cette résistance ( par le marquage ) , mais la valeur a pu évoluer dans le temps ou être approximative ( résistance à 20% , et qui a évolué !!! )
En plus quand il s’ agit du courant de cathode et qu’ il y a une capa de découplage en // avec la résistance , en ne prenant en compte que la résistance de cathode , on ne tient pas éventuellement compte de la résistance de fuite de la capa de découplage qui elle aussi contribue au courant débité
C’ est ce que j’ explique depuis presque 15 ans à l’ un d’ entre nous qui n’ a toujours pas compris et retenu que puisque U = R X I , donc I = U/R !
mais j’ ai renoncé !
ps1: Bernard a dit succinctement la fin de mon laiüs en 1 ligne pendant que je composais !
ps2: effectivement les pinces ampèremétriques , sont faites et utilisées généralement pour les " courants forts " .
Je ne connais pas de pinces milliampèremétriques , mais je n’ en ai jamais cherchées .
Plus difficile à égarer qu’une simple résistance (dimensions environ 10cm x 8cm x10cm),
mais hors de prix et franchement aucune utilité pour nos postes
C’est ce que je me tue, a demander lorsque l’on est en dépannage sur le site, mais, j’ai l’impression, que l’importance de cette manipulation, n’est pas bien perçue.
Bonjour Guy
Ce n’est que le résultat d’un problème de formation fait à la va vite.
Sans comprendre le fond des choses, les techniciens ne perçoivent pas pourquoi une méthode est adaptée et une autre ne l’est pas.
Les méthodes de mesures, les calculs d’erreurs ne sont plus enseignées.
Pour la formation en BAC PRO électricité, la partie de cours « méthodes et mesures sur les moteurs » n’est plus au programme .
Ensuite sur le terrain, pour tout ce qui est dépannages, cela n’aide pas.
Essayer de former quelqu’un qui ne maitrise pas les bases, c’est très compliqué, car tout est interprété de travers et pas réellement compris.
Guy
bjr,
une chose à remarquer toutefois :
beaucoup de multimètres « modernes » sont à commutation automatique de gamme :
dans un poste on reste dans les courants faibles donc on a peu de chance de dépasser le maximum admissible sachant que c’est l’appareil lui même qui va choisir le bon calibre!
« Essayer de former quelqu’un qui ne maitrise pas les bases, c’est très compliqué, car tout est interprété de travers et pas réellement compris. »
Oh combien c’est vrai !
Mais il y en a beaucoup trop qui veulent faire avant de savoir faire.
Lire un livre et y réfléchir pour acquérir les bases prend plus de temps que d’aller poser une question sur un forum. Je suis toujours interloqué quand je vois des gens faire des dépannages sans rien y comprendre, guidés pas à pas (soudure après soudure) par des participants (patients et admirables) aux forums. Au bout du compte, leur montage « tombe en marche », mais il n’ont rien appris. Alors que se poser, lire un bouquin basique, y réfléchir, permet de gagner en autonomie.
Mais, bon, si ça suffit à leur bonheur …
Michel
Pour mesurer les très faibles courants à la pince ampèremétrique, il faut faire plusieurs tours du fil dans la pince, et ensuite faire la division. ça permet également de diviser l’erreur de mesure de l’appareil parce que franchement ce n’est pas fait pour ça.
Ceci dit, les pinces ampèremétriques bon marché ayant la fonction DC ne sont pas légion, c’est même plutôt l’exception.
Après, de tous temps les dépanneurs radio se sont passé de cet appareil à peu près aussi adapté à des mesures sur des châssis que d’utiliser un 44 tonnes pour livrer une boite d’oeufs au village voisin. Oui on peut le faire, mais faut que la route soit assez large. Un vélosolex aurait suffi.
Je préfère la bicyclette qui roule toute seule, parce qu’avec le VAE faut pédaler.
Bon, tu me diras par ce temps ça réchauffe. Et comme les batteries aiment rarement le froid, ça réchauffe doublement, faut trainer le vélo + la batterie.
C’ est comme la méthode du dépannage " par substitution " ! On change les lampes une à une , puis toutes les capas , et , par chance , ça refonctionne !
On a finalement remplacé plein de composants inutilement , ça finit , pas chance , par refonctionner , mais on n’ a strictement rien appris !
Et si malgré ça , ça ne refonctionne pas , on est " Gros-Jean comme devant "