Ça c’est un problème de logistique, compétences, investissement, volonté politique.
Quand il faut construire et innover, notre pays sait faire. Il a su faire en 1973, lorsqu’on est parti de rien, il saura faire en 2025 avec des décennies d’expérience acquise.
Le plus gros frein ce sont les utopies politiques de quelques hurluberlus qui prétendent à diriger le pays, mais dont la voix porte hélas, car toute utopie même la plus dévastatrice a ses adeptes.
Ceux-là veulent éradiquer le parc nucléaire qui a fait notre prospérité, et faire croire qu’on va répondre aux besoins croissants du monde de demain nécessairement « tout électrique », avec les « moulins à vent » qui marchent un jour sur 3 ou sur 4.
Je réitère la question de notre ami Guy, et les jours sans vent, comment on fait ? C’est pas en isolant les maisons (même si c’est nécessaire) qu’on va faire rouler le parc automobile français tout électrique.
Aujourd’hui les Allemands ont résolu leurs contradictions en choisissant le gaz, un combustible fossile, et le charbon, autre combustible fossile, le pire polluant, une horreur écologique ; les deux, participant activement au réchauffement climatique, mais paradoxalement, cela n’a pas l’air de les déranger.
Parce que les grandes idées c’est bien beau, mais il faut bien gérer le réel ; parce qu’il faut bien répondre à la demande au moment de la demande, quand elle se fait impérieuse, sans attendre que le vent se lève.
Jusqu’à quand ce modèle peut-il perdurer, et jusqu’à combien acceptera-t-on de payer ? Et demain, avec les problèmes géopolitiques que l’on connait, si on n’a plus de gaz, que fera-t-on ?
C’est aujourd’hui qu’il faut préparer demain. Pour cela, il faut mettre sans délai en chantier le parc nucléaire qui fournira en abondance l’électricité dont auront besoin nos petits-enfants. Il n’est pas trop tard, mais toute tergiversation aura des conséquences pour notre descendance.