Faudrait pas dramatiser et monter en épingle cette solution technique, comme savent bien le faire certains journalistes pour faire de l’audience.
Je voudrais bien comprendre comment les utilisateurs n’auraient plus d’eau chaude le soir?
L’impact sera probablement totalement invisible pour 99% des utilisateurs.
Les ballons-cumulus sont presque toujours surdimensionnés en capacité et rarement vides à midi.
Pour ceux qui bénéficient de la tarification en heures creuses en deux parties, cela ne fera qu’une diminution du temps de fermeture du contact d’asservissement pour la période de midi tout en gardant la tarification heures creuses sur les mêmes plages horaires.
Le client bénéficiera du tarif heure creuse sur cette même période pour utiliser la recharge de sa voiture électrique, sa machine à laver, son lave-vaisselle et son sèche-linge. il peut même faire son repassage s’il n’est pas au boulot.
Pour le cumulus, qui est alimenté pendant la fermeture du contact du compteur Linky, il est trés simple de forcer la chauffe avec une horloge et dans ce cas il chauffera sur toute la période de 3 heures et en étant au tarif heure creuse.
De toute façon le chauffe-eau. meme s’il reçoit le courant pendant toute la période « heure creuse » il ne consomme plus rien quand le thermostat arrive à la temperature de consigne.
Un chauffe-eau froid, mets entre 3 et 6 heures pour arriver en temperature. (cela va plus vite, s’il est tiède).
Un petit chauffe-eau chauffe plus vite qu’un gros (meilleur rapport puissance/capacité)
Enedis aurait pu supprimer les heures creuses à midi (pour ceux qui en bénéficient) et mettre tout le monde sur la période traditionnelle 22h30 6h30. (y’aurait rien eu à dire, car c’est au libre choix d’ENEDIS)
Avoir cette tranche « heure creuse » avec 3 heures à midi et cinq heures la nuit est un sacré avantage tarifaire pour ceux qui en bénéficient, par rapport à ceux qui ont la période traditionnelle 22h30-6h30.
Mais bon nous sommes en France et faut bien raller contre tout, y compris les changements utiles qui n’impactent personne.
Je ne bénéficie pas de la tarification heure creuse (je suis en tarif de base) mais si pour passer les pointes mettant la production en difficulté il faut faire un effort, je serais prêt à utiliser le contact du Linky pour détester ce qui ne me cause pas de soucis. (en plus si la tarification devenait attractive ce serait plus intéressant)
Il est peut-être temps d’inventer des tarifs modulables avec des délestages possible par ENEDIS et des tarifs correspondant à la réalité du cout de production au moment où l’on consomme ce courant.
L’on peut donner un prix moyen de l’electricité, mais il faut bien comprendre que pour etre capable de passer les pointes de consommation, EDF a besoin de moyen de production qui ne seront utilisés trés peu de temps dans l’année et qui coutent cher, aussi bien pour les garder utilisables à tout moment, que par leur cout d’utilisation (charbon, gaz ou pétrole).
L’éolien et le solaire (intermittents par nature) pourraient, avoir une tarification trés attractive tenant compte de cette intermittence pour favoriser cette consommation quand l’electricité est abondante et ne pas consommer quand cette ressource n’est pas disponible. La recharge d’une voiture électrique ou le chauffage du cumulus par exemple.
Les tarification Heures Creuses, EJP ou TEMPO ne correspondent pas du tout à la réalité des couts de production, c’est ce que l’on était capable de faire il y a 50 ans, avec un pilotage des compteurs fermant de simples contacts.
Le Linky qui aurait du amener un progrès, est un échec, car il aurait pu offrir des possibilités techniques pour piloter et mieux consommer avec des prix attractifs pour la production intermittente.
C’est en grande partie de la faute d’Enedis qui a eu une communication et des choix techniques déplorables.
Le prix de production du kilowatt instantané varie (environ) dans un rapport de 1 à 20, (selon les jours et les périodes de la journée), Les jours de grand froid, lors des pointes de conso, le KW coute trés cher à produire et à acheminer.
Les tarifications actuelles ne sont qu’une mauvaise moyenne ne permettant pas de consommer tout ce qui est dispo à certains moments et induisant des couts de production prohibitifs lors des pointes les jours de grand froid.