Surcharge du réseau électrique?

Pourquoi la Bretagne?

Si la Bretagne a tant de mal à faire face à ses besoins électriques, c’est à cause d’une production locale très limitée. Par le passé, la région a compté une centrale nucléaire, à Brennilis dans le Finistère, mais le site a été fermé en 1985 sans jamais être remplacé par une autre centrale nucléaire

Le mercredi 28 février 2018, à 19h16, la Bretagne n’est, en effet, pas passée loin du black-out. Selon Jean-Bernard Levy, lors de son audition devant l’Assemblée Nationale, c’est à cette heure précise que le réseau électrique français a enregistré son pic de consommation électrique le plus élevé depuis un an. La marge électrique n’était plus que de 400 MW, soit l’équivalent d’une centrale à gaz. Et face au risque de black-out, de l’aveu même du PDG d’EDF, le réseau électrique de Bretagne, le plus vulnérable de France, a bien failli « tomber ». Ironie du sort à l’heure de la transition énergétique, c’est grâce à la centrale à charbon de Cordemais située à Nantes, que le réseau breton a tenu. Alors que de nombreux salariés étaient alors en grève, ils ont accepté de reprendre le travail pour maintenir la production de la centrale.

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Un certain nombre de régions ont une production limitée, voire presque nulle (comme Paris) ce n’est pas trop visible, grâce aux régions voisines qui peuvent l’alimenter par tous les cotés.

Consommation de Paris et sa petite couronne?
Production de Paris et sa petite couronne?

Pour la Bretagne qui est une pointe entourée d’eau, c’est plus compliqué, l’alimentation par les régions voisines ne peut venir que par l’Est, (ou par le Nord si les Anglais avaient du courant revendre.)
La centrale de Brennilis, qui attends toujours la fin de son démantèlement qui a été commencé en 1985, Ils ont gardé le meilleur pour la fin: les zones trés radioactives , pas de dates de fin du démantèlement annoncé, ni de budget total connu pour le restant à dépenser afin d’y arriver.

Ce démantèlement de Brennilis est intéressant car une fois terminé cela donnera des réponses réelles du cout et des difficultés à résoudre pour réussir a démanteler une centrale. C’est trés cher et cela prends beaucoup de temps
Restera le traitement et le stockage ultime des déchets, ou aucune solution ne fait l’unanimité aujourd’hui.

Brennilis était un réacteur experimental avec une faible puissance 75 MW, une goutte d’eau par rapport à la consommation bretonne d’électricité.
Le photovoltaïque et l’éolien représente actuellement une part bien supérieure à,ce que fournissait Brenilis.

Voila un article qui résume bien la situation: Production électrique en berne: faute d’assez de nucléaire, la France relance le charbon - 07.01.2022, Sputnik France (sputniknews.com)

Je me rappelle très bien du blackout de 1978. La lumière avait commencé à baisser graduellement (j’étais à l’atelier au boulot en sous/sol, éclairage artificiel à incandescence + quelques tubes fluo). Comme j’étais en région de production (centrales hydrauliques des Pyrénées) il n’y a pas eu de coupures de délestage et la lumière a baissé jusqu’à presque l’extinction des lampes à filament et les fluos se sont arrêtés bien avant. Et plus rien pendant plusieurs heures. Heureusement, il y avait la batterie centrale de type C et l’éclairage de sécurité pour remonter du sous/sol.

  • Isolation des maisons OK c’est nécessaire et faisable, et en cours de réalisation
  • Eolien : énergie non maîtrisable, c’est à la bonne volonté d’Eole le dieu du vent. Au mieux 1 jour sur 3. Sinon 1 jour sur 4. C’est pas comme ça qu’on fait face aux besoins d’un pays moderne et industriel.
  • solaire : pareil que l’éolien, non maîtrisable, cela dépend d’un autre dieu : Rê pour ne pas le nommer, et il n’est pas toujours disposé, en tout cas, il dort la nuit, et en hiver les nuits sont très longues.
  • la géothermie : on a vu les dégâts en Alsace, tout tremblait, ils ont été obligés de tout arrêter. Franchement, est-ce une solution d’avenir, sauf à habiter en Islande ?

Le candidat écolo table sur une diminution de la consommation de 40 %
pour pouvoir se passer du nucléaire.

Mais la question est : comment diminuer la consommation de 40% alors qu’on va supprimer en même temps toutes les énergies fossiles : essence diésel, gaz, fuel.
et qu’on va donc être obligés de passer au tout électrique ? Sachant aussi qu’on n’arrête pas de construire de nouveaux logements pour loger une population toujours croissante.

Sincèrement, ces gens ont-ils encore les pieds sur terre où vivent-ils dans un monde nommé : Utopie ?

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:plus_1:

D’ autant plus difficile à comprendre que ces gens sortent presque tous de grandes écoles avec des Bac + … ,alors qu 'un enfant de 12 ans pourrait lui le comprendre.
On vit dans un drôle de monde quand même !

A +.

ce soir après 21 h , sur Arte , il y avait un documentaire qui, entre autres , parlait des coupe_circuits ultra rapides ( à base d’ explosifs ) installés sur les véhicules à traction électrique pour isoler la batterie en cas de surtension , et éviter l’ explosion de la batterie et/ou l’ incendie de la voiture .

Bonjour,

Heureusement, il y a des progrès dans la fusion.

Documentaire sur le JT il y a quelques jours: La révolution de la fusion : une percée technologique utilisable pour la planète

Bonjour,
En ce qui concerne la tension du courant du réseau électrique dans ma maison la région parisienne, je viens encore de la vérifier et elle fluctue comme toujours entre 229 et 230 Volts.

Mais à priori, je ne suis pas à l’abri d’un réseau électrique « PPH ».

Cordialement.

Patrick.

Si la tension est toujours entre 229 et 230 Volts, c’est plutôt trés stable, et il faut un voltmètre de course pour mesurer la variation.

Pas un voltmètre de course, mais un voltmètre à aiguille.
Il mets arrivé de voir des fluctuations sur une lampe incandescente, oui, mon épouse ne le voyait pas.
J’ai mis le Métrix 430 et j’ai vu les fluctuations de l’aiguille, j’ai prévenu EDF.
Le phénomène a disparu quelques temps après.

Voici les tensions que je viens juste de relever avec mon multimètres qui « off course » n’est pas de course:

La tension à 229 Volts est très furtive car elle dure moins d’une seconde et j’ai eu du mal à la photographier; il y a eu une très courte séquence à 231 Volts.

Même mesurée avec ce multimètre de bas de gamme, la tension du secteur doit être est très stable. Je n’ai jamais constaté de tension montant vers 235 Volts et encore moins vers 250 Volts. Il me reste donc à confirmer cette stabilité avec un multimètre analogique…

La vache !

Il n’est peut être pas « de compét » , ce multimètre, mais les chiffres sont gros comme une vache !
(Au moins on ne risque pas de ne pas les lire !)

Avec un multimètre analogique de très bas de gamme mais tout de même de course, l’aiguille reste très stable ce qui ne peut pas être démontré sur cette photo:

Cordialement.

Patrick.

Bonjour

Dans mon coins reculé, la tension varie pas mal dans la journée surtout en hiver . Et à 22:30 moment du passage en heures creuses on observe toujours une baisse de quelques volts au moment de l’appel de courant.
Cordialement
tsf52
Pointe Finistère, au bout de la ligne.

237V ~ 238V à 100m du transfo ce midi.

Bonjour,
Exact,c’est même la limite entre la Normandie et la Bretagne.
Un dicton,dans les années 60 disait ceci car l’ensablement à dévié le cours:
Le couesnon par sa folie à mis le mont en Normandie,quand il reprendra raison,il le remettra Breton
Cdt
Jean Claude

Oups ! moi en bout de ligne de ma rue … l’année 2019 en septembre avec un métrix ( MX 50 ? ) à un copain 228 - 244 sur une heure donc tout va bien un collègue au milieu d’une rue … 219 - 225 ! tout ça à 20 km de Gravelines