Un bien curieux appareil, le belinographe

Super ! Pour confirmer la théorie, il va falloir essayer le montage maintenant ! ^^

Il faut que je me procure x5 A410 et une plaque en ébonite à usiner pour faire les choses dans les règles de l’art.
Pour le reste, (supports, rhéostat, etc…) je devrais déjà avoir :slight_smile:

Pour les transfos, quels paramètres je devrais regarder ?

Ce qui me semblerait logique, c’est que le premier transfo soit un transfo de sortie de rapport 45:1, ou le secondaire serait côté poste de TSF, pour faire matcher les impédances ?

Mais pour le second transfo à point millieu, je n’ai aucune idée ?

mesure le transfo qui est sur ton belino
ça donnera une idée, il se pourrait que ce soit le meme que celui la
image
pour le premier transfo je verrais plutot un 1.1
l’impédance d’entrée de l’ampli et de E E doit etre assez élevée

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Sur les lampes finales rien ne vous parait curieux ?

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je pense , mais pas sur, qu’elles fonctionnent comme un redresseur bialternance si la bonne polar est appliquée aux grilles ( lampes au cut off)

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J’ai possédé un appareil fabriqué par Times Telephoto, qui pouvait transmettre et recevoir des images et photos en noir et blanc, sur papier photo ou sur un papier électro-sensible appelé Teledeltos. L’appareil était portable, pour les costauds et avait son alimentation à part. Il était compatible avec les normes des météorologues pour 1 tour/seconde. Pour 1,5 tours et 2 tours/seconde, il fallait y ajouter un accessoire. La particularité de cet appareil-là était sa cellule photo-électrique à deux anodes. Pour l’utiliser en radio, il fallait le rattacher à un modem FSK.

Avec cet appareil, il fallait synchroniser pour chaque image, alors que les météorologues ne synchronisent souvent qu’après avoir transmis plusieurs images, voire cartes.

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J’aime bien les devinettes, mais j’avoue que pour ce cas-là, je suis intrigué de savoir ce qui paraît curieux :slight_smile:

D’ailleurs, on parle des finales de l’ampli ? Ou des finales du Belino ?

a mon avis meme combat
grilles attaquées en opposition de phase ( si le transfo est conforme a sa représentation ) et plaques en //

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bonjour,

elle doivent répondre à cette condition
la synchro agit par procédé start stop simultanément et périodique
la suspension périodiques du mouvement entraine la remise à l’heure

Les grilles sont attaquées en push , ce sont des fréquences BF , on devrait obtenir sur les plaques des harmoniques pairs

en lineaire oui mais au cutt of ça doit redresser bialternance
et comme cela commande des relais on ne doit voir que la composante continue

j’essais de comprendre

sur les entrées E arrive la ligne téléphonique avec donc sont transfo également si les signaux sont en phase on obtient annulation de l’harmonique 2 et donc un 0 les relais ne collent pas ?

oui je comprend le principe je pense avoir lu dans les documents qu’au début les 1er appareils étaient avec du pier recouvert de charbon et c’est le courant du style qui grave plus ou moins en profondeur

Le papier Teledeltos a été une évolution de cette technique.

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il y a eu plusieurs systemes
papier chimique noircissant par electrolyse
papier conducteur au charbon ou au nickel
papier blanc classique avec une feuille de papier carbone derriere
( mais il faut un forte tension electrique 500 a 1000V)
et le dernier avatar de cette serie le teledeltos

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Avec un transfo â point milieu, je serais très étonné que les signaux soient en phase

Je ferais une petite synthèse plus tard de tout les documents que j’ai pu consulter :slight_smile:

Mais pour l’instant, des informations que j’ai pu avoir, mon appareil est un bélinographe amateur.

Le bélinographe amateur se branchait sur un poste de TSF, à la place (ou en parallèle) du haut-parleur. Il fallait un redresseur/amplificateur entre le poste de TSF et le bélinographe pour que le stylet puisse écrire sur du papier imprégné d’une solution électro-sensible (dans la littérature, certains disent que le stylet est en « S », d’autres, que le stylet est une pointe).

La solution était composée principalement d’eau, de nitrate d’ammonium, de ferrocyanure de potassium et de glycérine. La trace donnait des variations de bleu en fonction de l’intensité du courant ou de la tension.

Certaines stations émettaient des images à certains moments de la journée (donné dans les journaux).

Mon système est équipé de synchro automatique (qui se branchait probablement en parallèle du redresseur/amplificateur à la sortie du poste de TSF, sur la prise haut-parleur).
Certains systèmes de synchro étaient manuels, il fallait entendre un « top » émis à chaque tour de cylindre du belinographe (top produit par la barrette de fixation de la photo devant la cellule optique du belinographe émetteur) et l’auditeur libérait manuellement le cylindre récepteur pour chaque tour.
Il y avait un autre système de synchro, la roue phonique (petit moteur synchrone branché obligatoirement sur le même réseau électrique que le belino émetteur).

J’ai lu qu’il pouvait y avoir encore un autre système de synchro avec un diapason auto entretenu (vue dans certaines revus et brevets) mais pas plus d’infos que ça (ce système n’a pas du être commercialisé)).

Dans la littérature, il est dit qu’en jouant avec les systèmes de synchro, il était possible de chiffrer l’émission d’un message avec le belino :slight_smile:

Pour le signal reçu, je n’ai pas encore compris comment était envoyé le « niveau d’encre » et la synchro en même temps, certains articles parlent de double modulation.

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pour le « niveau d’encre » je pense que c’est l’amplitude du signal modulé qui doit la definir
et pour la synchro un top de synchro envoyé en debut de ligne comme en TV

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Les schémas mis à jour :

Après réflexion, sur mon appareil, si l’on place un miliampèrmetre entre les bornes « +80V » et "tête d’écriture ‹ A › ", ça ressemble vachement au redresseur de Belin-Mesny du deuxième schéma !

Et si, finalement, il ne manquait que le miliampèrmetre sur mon appareil ?

Reste à savoir comment fonctionne ce système de synchro :thinking:

K1 est composé de 2 bobines cote à cote, en série avec un fil de grosse section et avec seulement quelques spires. Il s’actionne donc bien avec une faible tension et un gros courant, style 4V. C’est un relais « bourrin » qui libère mécaniquement le cylindre.

K2 est composé d’une grande bobine avec beaucoup de spires, le fils est bien plus fin. Il semble s’actionner avec une forte tension et un faible courant.
Il possède un réglage mécanique de la sensibilité du contact, c’est un relais « sensible ».

K2 commande K1.

K2 ne s’actionne que si le du cylindre est en buté sur la languette mobile de K1 (contact électrique entre le cylindre et la languette mobile de K1).

Bingo !

Le cylindre fait un tour, il se bloque sur la languette mobile de K1 qui a pour action de mettre K2 dans le circuit. Un signal de synchro est reçu, on est sur que le cylindre est dans la bonne position, K2 actionne K1 et le cylindre est repartie pour un tour !

Il faut que j’arrive à comprendre comment s’établissent les contacts électriques sur et dans le cylindre.

Que pensez-vous de cette hypothèse ? :slight_smile:

Je repense à un élément manquant sur le boîtier. Au départ, je pensais qu’il s’agissait des restes d’un bricolage (le support d’une lampe d’éclairage par exemple) … mais, ça pourrait avoir la forme d’un miliampèrmetre ?!


IMG_20231229_010728

En parallèle, mon père a démonté le bras du stylet et à remarqué des dépôts bleuâtres.

L’appareil n’est pas constitué d’éléments en cuivre. Ce ne peut pas être de l’oxyde de cuivre et il vient de confirmer l’hypothèse du papier imbibé de la solution électro-sensible qui bleuit si traversé par une tension (eau, nitrate d’ammonium, ferrocyanure de potassium et de glycérine).

D’où l’intérêt de ne jamais rénover un appareil sans l’avoir au préalable totalement identifié !

On touche au but !!! :grin::grin::grin:

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