Doctsf (Modèles & Marques)
Annoncesentierement faux
en distillation simple il sort un azeotrope alcool methanol
c’est le meme principe que les alliages eutectiques entre metaux
si c’etait vrai pourquoi les colonnes a plateaux , les colonnes a reflux , les cucurbites
Bonsoiratous…
Cette discussion sur la distillation me rappelle les bons moments que j’ai passé , il y a 25 ans,dans la campagne morbihanaise pour écrire un petit bouquin sur un distillateur ambulant…
Jo…, il etait devenu un ami…
J’etais l’éditeur, aussi.On a parcouru la Bretagne pour participer aux fetes des blés, des vieux metiers,commices agricoles…
et vendre notre bouquin tiré à 1000 exemplaires…
Les paysans qui venaient distiller leur cidre devaient aussi apporter leur bois pour faire bouillir la marmite…
Perso, au boulot , j’ai eu l’occasion de me servir de la" bouzine" (chaudiere generatrice de vapeur)du chantier naval, pour etuver des bordés en chene particulièrement difficiles à mettre en place (galbord)…
J’ai fait ça à la maison aussi pour des constructions maison, j’avais une grosse cocotte minute…
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ce metier de distillateur ambulant a disparu avec le droit de bouilleur de cru
Ce droit etait de pouvoir faire distiller 1000 degrés d’alcool sans acquiter de taxes ,soit 20 litres à 50 degrés …
A condition d’être déjà récoltant en 1962…
Aujourd’hui un particulier possédant un verger doit pouvoir faire distiller sa recolte mais en payant des taxes aux fisc …
Et pas forcément chez un distillateur ambulant…ils semblent avoir disparu ,en effet…
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Je n’arrive pas à trouver une source qui dit que méthanol et éthanol peuvent former un mélange azeotrope… 
Après quelques lectures (trop) rapides j’ai l’impression que c’est l’éthanol et l’eau qui forment un azeotrope et du coup les complications se présentent pour obtenir de l’éthanol pur en se débarrassant de l’eau résiduelle.
tous les liquides miscibles entre eux forment des azeotrope
eau alcool & ethylique , methanol & alcool ethylique , etc
si la distillation etait une simple question de T° il suffirait d’une simple gamelle d’un thermometre et d’un serpentin
alors pourquoi autant complexifier les alambic ??
Je ne saurais pas répondre à cette question…
En revanche il est certain que méthanol et éthanol ne sont pas azeotropes
la difficulte commence au dela de 98°
la distillation n’est plus possible il faut passer pas un hydrophile comme la chaux vive ou une congelation du melange permettant a chaque operation d’eliminer un peu d’eau
C’est passionnant tout ça !
On dirait que les origines de la chimie comme science sont le plaisir et la fête !
Il reste un bouilleur de crue à Neuffontaines ,Nièvre . Il va de village en village avec sa chaudière à roulettes . Après lui ,c’est fini.
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Au temps où l’alcool dit « absolu » était employé en abondance pour les préparations en microscopie optique, on mettait dans le flacon un morceau de carbure de calcium pour tenir le degré. Sinon l’humidité de l’air le fait rapidement chuter.
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J’ai toujours détesté la chimie. Mais je comprends votre questions et les interrogations qui suivent car les réponses données par @Radiolo ont introduit de la confusion.
Donc, sauf si toutes les sources que j’ai consulté sont fausses :
Déjà, Wikipedia :
« Un mélange azéotrope ou azéotropique est un mélange liquide qui, à pression constante, bout à température fixe en gardant une composition fixe. Un mélange azéotropique présente donc une phase vapeur ayant la même composition que la phase liquide avec laquelle elle est en équilibre.
Un mélange azéotropique se comportant comme un corps pur, les divers corps d’un tel mélange ne peuvent être séparés par une distillation classique »
Dit plus simplement par une mémoire de l’université de Guelma (je ne connais pas, c’est en Algérie, la magie de la recherche Google) :
« Par définition un mélange azéotrope possède la même composition liquide et vapeur à une température, pression et composition données d’où l’incapacité de procéder à la séparation du mélange [par distillation classique] , car il se comporte comme un corps pur. »
Je passe sur d’autres sources qui entrent dans le détail scientifique et qui sont prises de tête mais en résumé, c’est justement parce que l’éthanol et le méthanol ne forment pas un mélange azéotrope qu’on peut les distiller par les méthodes évoquées précédemment (condenseur à serpentin, méthode par fractionnement, etc.) qui profitent plus ou moins efficacement de cette différence de température de vapeur.
Donc, globalement, je comprends que vous avez bien compris, du moins, si j’en crois les différentes sources consultées.
alors pourquoi retrouve t on un proportion non negligeable de methanol dans l’alcool avec un alambic a simple serpentin ?
entre 5 et 10%
et cela meme apres avoir eliminé tetes et queues avec un thermometre
… hummm …
Bonjour,
L’abus d’alcool (éthylique) est préjudiciable etc. etc, on est d’accord.
À partir de quel pourcentage l’alcool méthylique serait-il nocif ?
Tout dépend des quantités de boisson ingurgitées, n’est-ce pas.
Vu que le vin en contient aussi un petit peu et que j’en consomme raisonnablement - jamais plus de 12 litres par jour - je pense que cette discussion est vraiment intéressante.
Cordialehips !
On peut dire, que ça reste raisonnable, en terme de consommation, et, c’est très encourageant pour la fillière viticole ! 
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l’analyse ( obligatoire des distillat ) fixe le taux a 0.25% de memoire
C’est un a analyse tres complexe et sujette a beaucoup de controverse dans le milieu viticole car meme la fermentation naturelle produit du methanol
entre autre le raisin pineau qu’il est interdit de faire fermenter ( trop de methanol parait il)
c’est pour cela que l’on en fait un vin muté
le raisin de base a l’origine sont des ceps de l’Ugni Blanc, la Folle Blanche ou encore le Colombard
les mauvaises langues viticoles disent que si ces cepages sont interdits a la vinification ce n’est pas a cause du methanol mais par ce qu’il n’attrapent aucune des maladies de la vigne, mildiou , oidium, etc…
Je n’aurais pas pensé que mon « gag » avec les cocotes nous mène à cette intéressante discussion
Pour en revenir à la distillation , cet après-midi j’ai rencontré ( par hasard ) un ancien bouilleur de cru
Je lui ai parlé de ce problème de têtes et de queues
Il m’a expliqué que de son temps ils avaient une combine très simple à mettre en œuvre et qui ne nécessite qu’une bougie ( pas de voiture )
Ils plaçaient la bougie derrière le filet qui s’écoule de l’alambic et regardaient la flamme à travers le filet d’alcool
Tant que c’était trouble , c’était la tête , à éliminer
Ensuite le filet devenait bien translucide , c’était bon
Puis vers la fin le filet redevenait trouble , c’était la queue et on arrêtait donc la distillation
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un peu risqué avec les vapeurs d’alcool chaud
Le noah (pas sûr de l’orthographe), n’avait pas très bonne presse!!! non plus, il me semble?