oui merci. désolé de ne pas avoir repondu avant j’etais malade.
est que l on connait le lien entre N°abonné en 9 chiffres de l etiquette et le N°en 8 chiffre de l eeprom ?
Le parc de décodeurs était géré de sorte à associer un n° d’abonné à un n° de décodeur.
Ce qui veut dire que en cas d’échange pour cause de panne, la base de données était mise à jour en conséquence, avec le nouveau n° de décodeur.
pour le n°abonné je comprends bien que c est la base de données clients mais est ce que quelqu un a eu l etiquette avec ce n° à 9 chiffres et lu l eeprom interne (rené45 ou natacha ou autres )
Je me faisais la même réflexion JP et malheureusement pour ma part je n’ai jamais eu l’occasion d’en faire une comparaison à savoir s’il y avait oui ou non un lien direct entre le N° d’abonné + celui du décodeur dans la lecture du Eeprom 9306. Là le seul moyen pour moi serait d’avoir la chance de tomber sur un exemplaire D11 avec son ticket de codes d’accès et faire une lecture de l’Eeprom pour avoir des réponses sur ce sujet.
Il me semble vraiment peu probable qu’un échange de décodeur en magasin impliquait obligatoirement un changement de n° d’abonné, ce qui n’aurait pas été très pratique pour la gestion des abonnés.
Le dépositaire agrée reprenait l’ancien décodeur, l’enregistrait au SAV de C+ par Minitel comme étant repris, communiquait le n° de série du nouveau décodeur au SAV pour qu’il associe le nouveau décodeur à cet abonné précis.
Peu probable que les dépositaires connaissaient la manip avec la prise DIN pour reprogrammer le n° de série, mais j’imagine qu’il y’a dû avoir quelques fuites.
sur que ça aurrais pu étre une sorte de card sharing avant l heure pour le coup !
Oui, je pense que la génération du numéro d’abonné n’est pas construit à partir du numéro de décodeur,
je pense que le numéro d’abonné c’est un identifiant issu d’une base de données, quand tu crées un client alors l’identifiant client se crée probablement dans la foulée (peut-être une valeur de type auto-increment, et la valeur est stockée ensuite dans un champ num_client d’une table client de la base de données), et ensuite ce numéro client ne bouge plus.
Ensuite le logiciel de gestion clientèle associe au client un décodeur avec le numéro figurant dans la rom, si tu changes de décodeur alors l’opérateur modifiera le numéro de décodeur dans la base de données pour ce client.
Alors oui c’est vrai le numéro d’abonné ne changeait pas tout au long de l’abonnement même lorsque qu’il y avait un remplacement du décodeur avec le SAV (ça fonctionne encore aujourd’hui de la même manière) donc oui il ne devait probablement pas y avoir de lien direct (sauf réf informatique client) mais la vrai question en ce qui concerne les décodeurs D11 est de savoir si le numéro de série était en lien de près ou de loin avec les numéros qui figurent sur le dessous du décodeur et le seul moyen d’en avoir la réponse serait d’avoir un ticket de codes d’accès et le décodeur qui va avec pour faire une lecture du 9306, là nous aurions la réponse sans ambiguïté possible.
J’ai comme l’impression qu’il règne une grande confusion entre n° d’abonné, n° de décodeur, n° de série (sous le boîtier) et n° eeprom.
N° d’abonné: 1 lettre et 7 chiffres
N° de décodeur: 9 chiffres
N° eeprom: 8 chiffres
Le question est :
Y a t’il un rapport (une correspondance) entre le numéro de série à 9 chiffres qui figure sur le décodeur lui-même et le numéro de série à 8 chiffres qui se trouve dans l’eeprom
Le seul moyen de savoir serait d’avoir un décodeur (vierge de toute manipulation) avec son papier de code mensuel et faire une lecture du 9306.
j ai encore les codes des mois de sep86 à nov86 mais je n arrive pas à les lier
avec le code 8 chiffres de l exemple et son numero de deco à 9 chiffres .
Question peut-être débile mais comme nous n’avons pas la liaison entre les deux j’investigue de toutes les manières possible donc je me demande :
serait il possible que le numéro de série du décodeur soit posé de façon « programmeur » donc par exemple en OCT, puis en DEC pour ensuite devenir le numéro qui sera dans la eeprom ?
comme par exemple : 2322 033, 46 en OCT qui devient en DEC : 4043 7478 ?
Pour la plupart de ces questions il faudrait retrouver l’employé qui en 1984 utilisait le logiciel de gestion des abonnés, dans la brochure RTIC des décodeurs discrets 11/12 il y a une photo d’un PC et d’un logiciel, on voit sur le second écran le reflet de l’opérateur (ou du figurant ).
On avait aussi quelques infos sur l’histoire du décodeur dans un bouquin dédié à Canal+ sorti il y a quelques années, écrit par le porteur du projet, les délais serrés ont fait qu’ils ont accouché d’un matériel moins ambitieux (pas de gestion VBI, pas de système emprunté à la chaine HBO), et ils ont fait appel à un concepteur qui a fait ça un peu à l’arrache, avec des composants pas chers, un boitier issu de répondeurs philips,
il est possible que le logiciel de gestion soit un peu du même acabit, comme les détails type numéro de décodeur, un truc vite fait, sans sophistication.
Toutes ces personnes qui ont participé de près ou de loin à la conception du décodeur, au logiciel de gestion sont à la retraite maintenant (ou peut-être plus de ce monde hélas).
Et puis si ça se trouve on cherche midi à 14h alors qu’il y a aucun lien entre tout cela ; N° abo, déco et série eeprom…
Y a quelques années j’avais eu un certain nombre de contacts dont un qui me confirmait la restriction budgétaire autour du développement du système et de son projet ! Il me confirma également que ce système avait été fait de briques et de broc et que même le premier codeur D11 qui se trouvait en régie finale était un simple PCB d’un décodeur qu’ils avaient bidouiller ici et là pour en faire une version codeur à cause justement du budget qui était plus que serré !
donc peut-être que très certainement nous recherchons l’explication de quelque chose technique dans quelque chose qui ne l’est pas du tout, que la seule vérité était le même mode de calcul logique que JP a développé en 2015 et que le reste (N° abonné et N° de série industrielle) faisait uniquement l’objet d’informations dans la production et la gestion du parc de décodeurs et qu’un numéro de série dans l’eeprom était introduit depuis l’usine RTIC lors des tests après son assemblage et qu’informatiquement tout cela était ensuite référencé dans leur base de données…? De toute façon ils n’avaient même pas le million de combinaison possible pour la programmation du 9306 donc très certainement beaucoup plus simple qu’on le pense à l’époque.
j ai fait un petit prog pour calculer le n° de decodeur de l eeprom à partir du code réel sur 16bits et du chiffre à 8 elements du code mensuel
j ai l exemple de nov 1986
code 16bits =$2156
code abonne = 46921361
en cherchant quel num à 8 chiffres decimal matche avec ça j ai environ une vingtaine de numero de serie qui donne le meme résultat !!!
Numero :01058942
Numero :22653535
Numero :26009085
Numero :26498154
Numero :28842839
Numero :45809927
Numero :48415030
Numero :52582653
Numero :55718611
Numero :58141413
Numero :64127154
Numero :68745984
Numero :69197894
Numero :71517606
Numero :73049187
Numero :73786640
Numero :76853865
Numero :77875134
Numero :80429221
Numero :83204311
Numero :84191676
Numero :85673953
Numero :90212586
Numero :94389953
Numero :94656596
par contre je n ai pas le n°de l etiquette sous le boitier
rene45 a surement raison le n° de déco sur l etiquette est surement sans rapport avec le num de l eeprom ou alors avec un calcul bizarre .
Sachant que chaque décodeur avait un n° eeprom unique à 8 chiffres, cela aurait pû constituer un parc de 10^8 ou 100 000 000 de décodeurs ! Ah ouais quand même !
un peu moins 1 million de décodeurs avait un numéro unique et chaque mois pour 1 code d’accès 20 décodeurs avaient le même…
C’est franchement par terrible comme système de sureté et de toute façon le codeur lui avait 99999 de combinaisons possibles si je ne me trompe pas ? donc il est finalement pas vraiment étonnent d’avoir 1 code d’accès pour 20 décodeurs
Si je comprends bien, il aurait été techniquement possible de faire du « code sharing » ?
Je me disais la même chose
Ce système aura été un grand bluff sur sa technicité lors des rendez-vous entre les journalistes et les différents acteurs des divers promotions
Et à ce titre j’ai 2 codes d’accès différents pour le même numéro de série et le même code pour le codeur (code mois en cours) avec les mêmes paramètres sur le niveau d’audience qui décode la même image donc là encore cela démontre que ce système était relativement limité en compétence et je comprends pourquoi l’idée du D12 puis un pilotage par VBI est arrivé progressivement sur la table…